[Article publié le 10 mai 2016]
Temps de travail, financement de la protection sociale, rôle des syndicats, poids de la fiscalité pesant sur les entreprises... Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, continue d'égrener à son rythme son programme présidentiel. Après ses propositions sur l'éducation et celles sur le rôle de l'Etat, cette fois, dans un nouvel ouvrage, - « Cinq ans pour l'emploi »* - officiellement dévoilé ce soir au Palais des Congrès de Paris, il présente ses suggestions en faveur de l'emploi, estimant, en la matière, que « l'on n'a pas tout essayé ».
L'objectif numéro un que se fixe le maire de Bordeaux est de « débloquer » le marché du travail français qu'il juge trop rigide. Et de prendre en exemple les réformes menées dans les années 1990 en Suède et 2000 en Allemagne.
Globalement, les recettes avancées par Alain Juppé relèvent d'un libéralisme tempéré. Il veut certes déréglementer mais va beaucoup moins loin que ce que suggèrent par exemple François Fillon et Hervé Mariton deux autres candidats à la primaire de droite.
Le retour des 39 heures légales
Il en va ainsi de la durée du travail. Là où beaucoup au sein du parti « Les Républicains » veulent supprimer toute mention d'une durée légale dans le code du travail, à l'inverse, Alain Juppé veut maintenir une telle référence en faisant le pari que c'est même la meilleure façon pour bouger les lignes...
Il propose donc de supprimer la durée légale de 35 heures. Il reviendra à chaque entreprise de fixer sa durée du travail dans le cadre d'une négociation et donc de fixer le seuil de déclenchement des heures supplémentaires. Cependant, dans l'esprit d'Alain Juppé, la loi prévoira qu'à défaut d'accord, la durée du travail sera fixée à 39 heures, c'est donc un retour à la situation qui prévalait avant 1998. Pour les salariés qui effectuent déjà aujourd'hui des heures supplémentaires majorées au-delà de 35 heures, la perte du bénéfice de la majoration entre 35 et 39 heures sera compensée par une réduction d'impôt sur le revenu et de cotisations salariales « dont le coût sera de deux milliards d'euros ».
Étant entendu que cette réforme devrait aussi s'appliquer à la fonction publique.
Un CDI "sécurisé"
Sur la question du contrat de travail, l'actuel favori dans les sondages pour la primaire reprend une vieille antienne du Medef en voulant « réhabiliter le CDI et le rendre plus attractif pour les entreprises ». Il propose donc que les CDI puissent prévoir des motifs prédéterminés de rupture « adaptés à l'entreprise, encadrés par la loi et homologués par l'administration ». Ces motifs seront définis dès la conclusion du contrat de travail et en cas de litige, le juge ne contrôlera pas la validité du motif dès lors que le contrat aura été homologué mais seulement la matérialité des circonstances invoquées.
Pour rénover le dialogue social, Alain Juppé veut faire de l'accord d'entreprise la norme «de droit commun de fixation des règles générales des relations du travail » mais dans le respect de l'ordre public absolu défini par la loi.
En cas d'échec des négociations, l'ancien Premier ministre souhaite qu'un référendum d'entreprise puisse être organisé à l'initiative du chef d'entreprise et/ou d'au moins un syndicat représentatif. Le résultat de ce référendum aura force obligatoire.
Dans les petites entreprises où le fait syndical est rare, Alain Juppé propose de considérablement simplifier la technique du mandatement syndical et d'autoriser plus facilement les représentants élus de signer des accords.
Il préconise également de « neutraliser » pendant cinq ans les conséquences du franchissement des seuils sociaux (actuellement, la loi Rebsamen prévoit un tel gel durant trois ans). Alain Juppé annonce aussi qu'il annulera la réforme du compte pénibilité et qu'il facilitera au maximum l'ouverture dominicale et en soirée des commerces, sous réserve du volontariat des salariés et d'une majoration de la rémunération de ces derniers. Bien entendu, comme tous les autres candidats à la primaire, Alain Juppé plaide aussi pour une dégressivité des allocations chômage.
Un dispositif "zéro charge" au niveau du Smic
En revanche, Alain Juppé reste attaché « au principe du salaire minimum ». Il ne remettra donc pas en cause l'existence du Smic. En revanche, il veut parvenir à un véritable « zéro charges » au niveau du Smic pour le chef d'entreprise. Il estime en effet qu'il reste actuellement environ 16 points de cotisations pour l'employeur au niveau du Smic, ramené à 11 points après application du CICE. De fait, depuis le 1er janvier 2015, il n'y a plus de cotisation patronale de sécurité sociale au niveau du Smic, il ne reste « que » l'assurance chômage, les retraites complémentaires, le versement transport, etc. Mais pour les entreprises de moins de 250 salariés, l'instauration d'une prime de 2.000 euros en cas de recrutement permet, déjà, de parler d'un dispositif « zéro charges» à ce niveau.
Toujours au chapitre des cotisations patronales, Alain Juppé compte instituer des allégements dégressifs des cotisations patronales jusqu'à 1,8 Smic (contre 1,6 Smic actuellement). Il estime y parvenir en procédant à la refonte des allégements actuels et du CICE.
Transférer le financement de la politique familiale vers la TVA
Surtout, afin de favoriser la compétitivité, le maire de Bordeaux préconise de transférer par étape le financement de la politique familiale vers l'impôt. Ainsi, dans une première étape, il se propose de basculer plus de 10 milliards d'euros de cotisations « famille » (soit un gros tiers du total). Cette mesure serait financée par une augmentation de la TVA d'un point... Un basculement préconisé par Nicolas Sarkozy à la fin de son quinquennat.
Mais pour redonner confiance aux entreprises et ainsi créer de l'emploi, Alain Juppé ne préconise pas que des réformes sociales. Il veut aussi s'attaquer à la fiscalité pour la rendre plus incitative. C'est donc essentiellement la fiscalité pesant sur les entreprises qui l'intéresse. A ce stade, il ne promet pas de réductions d'impôts massives pour les ménages, faute de marges de manœuvre suffisantes. En revanche, il s'engage à relever le plafond du quotient familial de 1.500 à 2.500 euros par demi-part supplémentaire, pour un coût total estimé à deux milliards d'euros. De même, il compte augmenter les allégements de cotisations des particuliers employeurs pour favoriser l'emploi à domicile.
Baisser l'impôt sur les sociétés
Tout le reste de son programme concerne les entreprises. Il souhaite tout d'abord faire converger le taux de l'impôt sur les sociétés (IS) vers la moyenne européenne (22%). Pour ce faire, dans un premier temps, le taux d'IS sera fixé à 24% pour les PME réalisant jusqu'à 7,6 millions de chiffre d'affaires, et le taux pour les autres entreprises sera ramené à 30% (contre 33,3% actuellement sans compter les cotisations additionnelles en passe d'être supprimées dans le cadre du « pacte de responsabilité »).
Il souhaite aussi rétablir une taxation forfaitaire (ou « flat tax ») sur les revenus de l'investissement. Idem pour les dividendes, pour lesquels « le taux sera proche de ce qu'il était avant 2012, c'est-à-dire autour de 20% ». Pour les plus-values, la taxation sera dégressive avec la durée de détention, avec l'objectif qu'on ne soit plus imposé que du quart de la plus-value (prélèvements sociaux inclus), au bout de six ans.
Supprimer l'ISF
Point sensible, Alain Juppé s'engage aussi à supprimer l'ISF, ce qui entraînera, dès 2018, la disparition du dispositif-ISF-PME qui permet de déduire de l'ISF les montants investis dans une jeune PME. En remplacement, le maire de Bordeaux propose que la réduction d'impôt qui permet de déduire une partie des investissements de l'impôt sur le revenu soit accrue (soit une réduction d'IR maximale de 63.000 euros), de sorte que l'aide procurée soit équivalente à l'ISF-PME (environ 500 millions d'euros).
Bien entendu, à l'instar de tous les autres candidats à la primaire, Alain Juppé insiste sur la nécessaire maîtrise des dépenses publiques et sur l'obligation pour l'Etat de se réformer. A son programme donc, une baisse de 85 à 100 milliards d'euros de la dépense publique sur cinq ans, via notamment, un retour à la suppression du nombre des fonctionnaires. Mais il compte aussi faire participer la Sécurité sociale et les collectivités locales à cet effort...
Gouverner par ordonnances
In fine, sur le fond, les propositions de l'ancien Premier ministre ne sont pas très surprenantes. Elles correspondent grosso modo aux diverses idées évoquées depuis plusieurs mois au sein du parti « Les Républicains ». En revanche, dans la méthode, Alain Juppé se démarque - même si François Fillon a émis des idées assez proches - en voulant mener les réformes au pas de charge.
S'il est élu - il assure toujours ne vouloir faire qu'un seul quinquennat -, il promet de nommer un gouvernement restreint de 12 ministres de plein exercice au maximum. Il fera immédiatement adopter par le Parlement une loi habilitant le gouvernement à procéder par ordonnance. Et, dans les six mois suivant son élection, les principales réformes seront appliquées dont... le report à 65 ans de l'âge légal de départ à la retraite.
(*) "Cinq ans pour l'emploi", Éditions JC Lattès, 270 pages, 12 euros.
Retrouvez ci-dessous la synthèse des propositions faites par Alain Juppé dans son livre:
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>>> "Cinq ans pour l'emploi" : dans son troisième livre-programme, Alain Juppé a dévoilé son projet économique pour remettre la France sur le chemin du plein emploi. Retrouvez ici le [Replay] de son intervention devant des entrepreneurs ce mardi 10 mai au Palais des Congrès à Paris.
Resultat, nous sommes le seul pays en Europe où le chomage continue de monter .car les nouvelles entreprises se créent directement en Grande Bretagne ou en Irlande .
Tous les jours!, je rencontre des jeunes sortis d'école de commerce qui montent leur start UP en GB ou Irlande .
Pourquoi prendre des risques en France quand après fiscalité , il ne reste rien ( IS, IR,ISF etc) et devoir courrir la compétition internationale avec des sabots quand les autres ont des baskets ...
Voilà une bonne partie de l'explication du chomage en France.
Cdt
Or,ma fille,2ème année du CAP vente;qu'elle passe cette semaine,ne trouve AUCUN MAÎTRE de stage,afin de poursuivre,motivée en BAC PRO VENTE.
Sans maître d'apprentissage:impossible de poursuivre!Dommage,pour un jeune impliqué dans son"devenir"!!!
Aucun contrat=aucun avenir!Donc sentiment de déception,abandon...Tout comme moi,en écoutant les politiciens!
Il y les paroles...facile à dire et les actes...à prouver!
Par le biais de ce simple message,que sans doute vous ne lirai pas,ou n'aurai réponse(vive Obama,qui s'intéresse à une enfant de 10ans qui exprime son quotidien:::,lui,au moins=action!),je souhaite néanmoins votre aide pour que ma fille puisque trouvez un maître de stage BAC PRO VENTE,sur Vesoul et alentours(7000-Haute-sâone)et ENFIN croire à un politicien,publiant 1 livre où toutes ces"bonnes intentions"sont délivrées!
Sans trop d'espoir de votre part,agréez,Monsieur mes sincères salutations....sans grandes convictions!
Et il espère sincèrement qu'il y a des idiots pour voter pour lui et croire en ses mensonges? Sarkozy et Hollande nous ont déjà joué ce tour et ils n'étaient même pas (encore) reconnu coupable de corruption par la loi française.
Que de clientélisme chez tous nos candidats qu'ils soient de gauche ou de droite.
Quant à vouloir baisser les charges pour le smic, c'est encourager à payer au smic, décidément l'un ne vaudra pas plus cher que l'autre.Et encore beaucoup trop de bienveillance concernant le communautarisme.Il n'aura pas ma voie.
Bonne chance quand même, Monsieur Juppé !
J'en viens à me dire que je préfère le système Anglais à 1 tour ou la proportionnelle allemande
Il n'y a pas de république sans service public.
Je ne suis pas loin de partager votre avis. Il est certain que les citoyens pourraient obtenir autre chose…. s’ils le voulaient vraiment. Comme conseiller municipal d’un petit village, je « fréquente » assez souvent le milieu des « petits roitelets régionaux » qui cumulent depuis 3 ou 4 mandats, depuis plusieurs années. J’ai souvent entendu ? au cours des repas officiels, des discours du genre. (Les électeurs ils gueulent mais le jour du vote ils rentrent dans le rang). Et force est de constater que c’est ce qui se passe. En restant civiquement responsable, la seule solution légale dont nous disposons, c’est voter pour autre chose que les élus des grands partis. Et j’inclus le FN dans les grands partis bien sûr.
Tiendra til sa parole ??
Rien de moins sur
Les gauchistes qui rêvent de 30 millions de fonctionnaires pays 5000 euros par mois sont quand même dur à bouger lol
.
La contrepartie de la suppression de l'ISF se fera sur le dos de la classe moyenne et les salariés, avec baisse du pouvoir d'achat, suppression des heures supp entre 35h et 39h, hausse de la TVA, retraite a 65 ans et CDI jetable.
C'est travailler plus pour gagner moins.
c'est ce que je dis tout le temps, ils ne veulent pas de la gauche qu'ils ne considèrent pas assez à gauche?Ils auront la droite.
ou est l'erreur ?
bien sur cadeau au riche retraite a 65 ans quand un patron a 55 ans a du mal a vous gardez et la TVA SOCIALE DE COMBIEN encore un coquin menteur 1 mandat bien sur
il veut être inscrit dans l'histoire de France mais a 72 ans qu'il prenne la Retraite bien qu'il soit déjà retraité PLACE AU JEUNE
Le clivage droite-gauche est stérile lorsque les représentants officiels de la « gauche » et de la « droite » sont soit européistes, soit alter-européistes, et qu’ils approuvent par conséquent la disparition de la souveraineté populaire, de l’indépendance nationale et de la démocratie. Comme le rappelle le slogan de l’UPR, la priorité est bien « l’union du peuple pour rétablir la démocratie ».
Pourquoi l'ensemble des intervenants tombe t-il dans le piège qui lui est tendu et avec la même régularité et sur la quasi globalité des sujets ..? Un réflexe pavlovien sans doute ..
Sans réel changement de perspective, le ballet droite/gauche accompagné du supplétif Fn a encore de beaux jours devant lui.
de Juppé n'est en rien révolutionnaire. La TVA qu'il veut encore augmenter (et qui rentre de plus en plus mal) , suppression de l'ISF qui ne concerne qu'une minorité de français et
pérennisation du CICE ce qui ne changera pas grand chose. En revanche, rien sur le système sociale à bout de souffle, rien sur l'IR payé par seulement 47 % des citoyens.
Avec ce programme, la France aura toujours un état glouton et les prélèvements
sur les salariés et les retraités, ne sont pas prêts de baisser.
Comme il y est dit ce monsieur est droit dans ses bottes, mais il en change tout le temps, une girouette politique en somme.
Il éructe comme un souverainiste alors qu'il est un Europeiste convaincu !
Plutôt que nous détailler leurs belles mesures, les candidats à la primaire de la droite devraient plutôt nous expliquer comment ils vont surmonter la dictature syndicale qui règne en France. C'est le candidat le plus crédible sur ce point qui devrait avoir les suffrages des électeurs de droite, tout le reste n'étant qu'accessoire.
Les 6 premiers mois de son mandat pourraient, par exemple, compte tenu de la proximité avec la période de décision, être un train de réforme faites par ordonnances ou 49.3, si les députés élus dans la foulée ne veulent pas le suivre.
Un peu de courage politique s'il vous plaît, le but n'est pas de durer mais d'avoir fait quelque chose.
On ne va ps attendre de réduire les mandats présidentiels à 6 mois non renouvelables pour être sûrs que nos présidents feront quelque chose!
Il y a aussi la voie du référendum pour faire approuver ou non une ou des réformes avec à la clef si c'est non je démissionne.
Cela éduquerait aussi ceux qui sont gouvernés et ne pensent qu'à l'obstruction surtout quand c'est leur gagne pain.
De plus, rien concernant les droits, les obligations et le nombre d'élus et "affiliés" (obligation de présence, etc), sur la limitation des mandats, sur un allégement de leurs avantages et de leurs "indemnisations", de la fin du métier de politiciens, d'une obligation à avoir travaillé dans le privé, etc. Les temps ont changé, les pratiques doivent également changer.
Nous sommes entrées dans le 21e siècle. Pourtant, et la France fonctionne avec un système passéiste, lourd et déconnecté de la réalité, des réalités et des besoins.
Nous n'avons plus les moyens de gaspiller de l'argent, du temps et des forces vives ! A quand, le renouveau ?
des avantages pour les entreprises, des inconvénients pour les salariés, rien de nouveau à l'UMP.
On vise les électeurs retraités et on se fout des jeunes et des actifs, rien de nouveau à l'UMP.
Ils ont rien compris, rien de nouveau à l'UMP, les Français sont prêts aux efforts ( y a qu'à voir nos impôts), mais il faut en face des mesures incitatives, du progrès même timide
Reste à savoir s'il aura les 500 parrainages nécessaires pour se présenter, ce qui est très loin d'être acquis malheureusement.
Surtout que dans le cas de juppe, on voit beaucoup de depenses (baisse d impots en tout genre), peu de recette (juste 1 % de TVA en plus) et aucune economies serieuses. Car si on veut par ex baisser les cotisations sociales, il faut aussi baisser les retraites (pas populaire chez les vieux) ou les remboursement de soins medicaux (pas populaire non plus chez les vieux et les professions de sante)
Il aura 71 ans en 2017, il a été ministre, premier ministre, chef de parti, député, maire, il est de la catégorie des dirigeants qui ont conduit la France dans le mur au fil des années, prenant toutes les mauvaises décisions, condamné, exilé...mais on prend les mêmes et on recommence.
La fonction de président a été tellement rabaissée par Sarkozy et Hollande qu'on accepte même l'idée d'un repris de justice à l'Elysée maintenant. Et après on pleurniche que le "populisme" ne cesse de gagner du terrain ? Consternant.
Le seul programme qui vaudrait serait de se concentrer sur les ETP PMI PME.
Le retour au 39 heures ok, seulement à part l'état les sociétés passées au 35 heures s'en accommodent très bien. D'ailleurs un retour au 39 heures sera surement contre productif dans de nombreux secteurs et surtout il faudra massivement augmenter les salaires donc les charges (les 35 heures ayants permis un gel sur 20 ans), fini les heures sup aussi et fini la souplesse de production en annualisant.
Sinon il ne faut pas oublier que Juppé est de la vieille école et que la situation actuelle est largement le fait des majorités auxquelles il a contribué. et ne parlons pas du désastreux quinquennat Sarkozy qui à la vulgarité à ajouté le marasme économique.
La volonté de se passer du parlement avec les ordonnances est à la mode mais est ce bon ? vu le niveau d'incompétences cumulés on va dans le mur.
Le mandat du président actuel n'est pas glorieux mais sur le fond il n'est pas si catastrophique.
Il y a eu des gros problèmes relevant de l'amateurisme politique mais sur 5 ans la situation n'est pas si mauvaise comparé au mandat précédent.
Après les difficultés actuelles ne sont pas gérables par notre classe politique des années 70.
Le vrai souci c'est l’obsolescence et la sclérose de la classe politique française et le refus de gouvernement techniques.
L'autre vrai problème c'est l'absence de durée.
On critique la situation actuelle mais 5 ans c'est vraiment court pour agir, et ce sera pareil pour les suivants. Les équipes actuelles plutôt jeunes on à peine eu le temps de se faire bizuter... et c'est dommage de tout jeter comme cela.
Solution, revenir au mandat UNIQUE de 7 ans. Première années consacrée aux élections du parlement, des conseils régionaux, et après 6 ans pour travailler sans soucis de déviation électoraliste.
et d'instaurer tva sociale indispensable depuis mondialisation/globalisation
Alors qu'il faudrait changer notre manière de faire la politique. Cette démocratie représentative a ses limites, elles sont atteintes. Quand aurons-nous d'autres choix que des vieux riches blancs?
C'est encore le MATRAQUAGE de la classe moyenne qui bosse pour prendre soin de la rente..
l'age de la retraite pour un chomeur de banlieue c'est 25ans payée le rsa
si la tva sociale n'augmente pas c'est 25% de chomage garanti
Ce programme est une défaite, c'est se faire mal avant d'avoir mal, c'est se rendre sans combattre!
Il est ou le progrès?
Libérons le travail, libérons les forces vives du pays et les français par leur travail, leur courage et leur compétence redresseront le pays
Vivement 2017 !!!!
"Libérons le travail"...ça veut dire quoi? La libération du travail cela va toujours dans le même sens, précarité, baisses des salaires, augmentation des horaires, travail 7/7 jours, baisse de la protection sociale...
"libération du travail"= "aliénation au travail", un avatar du STO.
Malheureusement la situation actuelle impose d'aller beaucoup plus loin et ce n'est certainement pas un septuagénaire qui aura l'audace pour cela
-les petits ruisseaux font les grands fleuves: 50 ou 100 euros multipliés par le nombre de ceux qui échappent actuellement à l'impôt sur le revenu, ça fait au final une somme tout sauf dérisoire pour un pays ayant plus de 2000 milliards de dettes.
-il s'agit d'une forme de contribution active à l'effort national, incomparable à "l'indolore" TVA. Rappeler en quelque sorte que la République c'est des droits et des devoirs. Responsabiliser. En Suisse l'assiette de l'impôt sur le revenu est à 67%. Sans même parler de l'équilibre des finances publiques, admirez le civisme qui y règne !
A quoi cela sert il de prendre un impôt sur le revenu de gens qui en ont peu ou pas.
A part couter plus que ça ne rapporte...
Les gens qui ne payent pas d’impôt dans la majorité des cas n'ont pas des revenus conséquents.
Après il y a l'optimisation fiscale de certains mais c'est autre chose.
Si l’impôt est prélevé à la source seul les salariés seront saignés, ce sera mieux que rien mais le plus simple serait de supprimer l’impôt sur le revenus.... qui ne représente pas grande chose dans le budget de l'Etat et se trouve être un énorme centre de coût.
Seuls 46% des ménages français payent l'impôt sur le revenu, alors que 100% profitent des services publiques.
J'aime l'idée que chacun contribue au service publique à la hauteur de ses revenu, en rappelant, et je vous suis là-dessus aussi, qu'effectivement le service publique est un droit en France, mais que cela s'accompagne aussi de devoirs (ce qui assez largement oublié).
Avec quelques notions d'économie (un niveau bac +2 suffit) cela vous paraîtrait évident
Mais a défaut de comprendre les mécanisme il suffit d'observer ce qui se passe ailleurs, les pays de l'OCDE qui voit leur chômage baisser ont tous des durée légales supérieures à la notre
Vous avez une spécialité "endoctrinement" dans votre formation d'économie pour nous expliquer comment on peut faire travailler plus les ouvriers à l'heure de l'automatisation et de la délocalisation? Rubrique : Si jamais il venait à y avoir du plein emploi, plus de modération salariale (c'est assez simple à comprendre aussi ça non?)
Henri Queuille
Non la reprise n'est pas la seule solution, ce n'est que de la poudre aux yeux. Y en a marre de trimer pour une société de surconsommation qui s'en fiche de l'humain pour mieux enrichir les dirigeants.
Merci à la génération précédente de laisser une politique fermée remplie d'incompétents (ils s'en moquent, ils s'en mettent plein les poches et ça passe), une pollution record, une écologie dévastée et une reconnaissance sociale en lambeaux où le seul moyen d'être bien vu c'est de réussir au travail.
Mais la retraite va arriver pour cette génération, et ça va chouiner un peu quand ils vont vraiment réaliser qu'un système de retraite ne peut pas marcher de la même manière lorsque 10 personnes paient la retraite de 5 que lorsque 10 personnes paient la retraite de 10. Ce ne sont pas les riches que ça va gêner, à croire qu'ils ne défendent pas nos intérêts.
Bon courage à la génération suivante de corriger ça, c'est cadeau de la part de vos parents.
Vous voulez tout en gros : moins d'impôts, la retraite à 60 ans, pas de réformes de la fonction publique, pas de réformes des régimes spéciaux ni de libéralisation de la SNCF et encore moins sa privatisation etc..
Moi je suis cohérent, car je suis de droite. Si vous voulez continuer à couler avec les socialistes, libre à vous. Moi j'ai déjà choisis !
Quant à l'ISF, sa suppression sera financée par l'augmentation de la TVA, un impôt bien plus injuste en réalité puisqu'il ne prend pas en compte les revenus ou le patrimoine.
c'est de mettre tous les vieux de plus de 70 ans à la retraite .
Remember décembre 1995 .
significative de l'impôt sur le revenu qui n'est payé que par 47 % des français.
Je doute malgré tout connaissant Juppé qu'il puisse aller jusqu'au bout, à cause d'une population française inculte en économie et des syndicats politisés ringards qui se crispent comme la CGT car ils perdent du pouvoir au sein des entreprises.
Ma crainte outre les syndicats, c'est une énorme crise financière type 2008 qui se profile d'ici 2017. Et là Juppé ou un autre, va avoir du mal à baisser les impôts à moins de faire au moins 300 milliards d'économie en 5 ans en taillant dans le vif de la fonction publique.
De plus les entreprises restés à 39 heures étaient censées payer une surprime ce qui en réalité n'est jamais le cas.
Donc le retour aux 39 heures ne servira qu'à plomber l'industrie qui ne pourra plus jouer sur la souplesse des cadences.
Pour les PME leurs salariés à 39 heures se la font mettre bien profond.
Pour ceux à 35 heures ils perdent les heures supp si on leur payaient.
Le seul problème des 35 heures est dans la fonction publique où cette réforme n'aurait jamais du avoir lieu !
Donc suppression des 35 heures dans la FP ok à salaire constant par contre pour les autres il faudra négocier comme dans les autres pays.
Et pour ceux qui ont des enfants en bas âge il va falloir payer plus de frais de garde. C'est encore mon cas. Travailler plus pour gagner moins mais dépenser plus et payer plus d'impôts. Bon courage pour vendre le concept aux français.