Grand débat national : l'heure de la conclusion

Plus de deux mois de consultation, des centaines de milliers de propositions citoyennes, parfois contradictoires ou coûteuses: Edouard Philippe tire lundi le bilan du grand débat lancé face à la crise des "gilets jaunes", en attendant les premières décisions concrètes d'Emmanuel Macron.
(Crédits : Reuters)

>> Article du 08/04/2019 5:17 | Mise à jour 11:36

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#PROTÉGER L'ENVIRONNEMENT

La conscience de l'urgence est forte, mais les Français estiment pouvoir agir directement: 62% des contributeurs à la plateforme affirment que leur vie quotidienne est déjà touchée par le changement climatique et 86% pensent pouvoir contribuer à protéger l'environnement.

Comme solutions, le développement de transports collectifs, ainsi que la réduction de l'utilisation des pesticides dominent.

En revanche, la note relève une "défiance" à l'égard d'une nouvelle fiscalité écologique: 56% des contributeurs du site sont opposés à l'idée de payer un impôt encourageant un comportement bénéfique. Moins de 1% des contributions des cahiers citoyens proposent le retour de la taxe carbone supprimée en 2019. Une taxation sur les gros pollueurs ou une taxe carbone sur les produits importés sont en revanche proposées.

Les recettes de ces taxes doivent aux yeux des Français bien servir à les accompagner dans la transition écologique, et à financer les investissements pour le climat.

#BAISSE DES IMPÔTS

La baisse des impôts, idée populaire, revient sans surprise comme une des principales suggestions dans les questionnaires et a fortiori dans les contributions libres (réunions d'initiative locale, cahiers de doléances, courriers...). Parmi les baisses d'impôt demandées, la TVA (dont produits de première nécessité) est la première citée, devant l'impôt sur le revenu et les impôts locaux.

Quant à l'idée d'une plus grande justice fiscale, également bien présente, elle se traduit par des soutiens notables au rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF) ou encore au renforcement de la lutte contre la fraude fiscale, mais aussi à l'idée "que tout le monde paie l'impôt".

En revanche, les dépenses publiques à réduire restent "imprécises", relève la note du gouvernement. Les trois quarts évoquent une "réduction du train de vie de l'État" et la lutte contre le gaspillage d'argent public.

Quand les participants citent un poste de dépenses publiques à réduire, la Défense et le logement sont les premiers cités. Ils identifient un seul poste où ils sont prêts à payer davantage d'impôts: la santé.

#RÉFORME DES INSTITUTIONS

74% des contributeurs à la plateforme demandent une dose de proportionnelle, essentiellement à l'Assemblée nationale. Le maintien du non-cumul des mandats est également largement défendu, tout comme la réduction du nombre de parlementaires ou la prise en compte du vote blanc. Le vote obligatoire intéresse moins. 20% des contributeurs du site proposent de supprimer le Conseil économique et social (Cese) et le Sénat.

La moitié des répondants disent avoir confiance dans leurs élus, principalement leur maire, mais la remise en cause des "privilèges des élus" est également importante.

La démocratie directe est plébiscitée au niveau local: 80% des contributeurs sont favorables au référendum au niveau local (53% pour son usage au niveau national).

La décentralisation divise à parts égales ses partisans et opposants, les premiers l'associant à "une demande de proximité" des fonctionnaires, relève la note gouvernementale.

#DEMANDES DES "GILETS JAUNES" ET SUJETS SPONTANÉS

Certaines demandes médiatisées des "gilets jaunes" sont bien présentes dans les cahiers de doléances en mairie, où l'expression a souvent été la plus virulente. Référendum d'initiative citoyenne ou fin des 80 km/h y sont souvent cités. Mais les autres supports (site internet, comptes-rendus de réunions locales) en ont beaucoup moins tracé. Ces propositions "ne semblent pas partagées par tous les Français", selon la note de synthèse.

Quant aux autres préoccupations qui n'étaient pas clairement visées dans les thèmes officiels du débat, c'est l'amélioration du système de santé qui est le plus cité, notamment dans les cahiers et les RIL. Le sujet des retraites est aussi significatif.

L'immigration est elle "peu évoquée", avec des contributions partagées en nombre égal entre l'idée d'améliorer l'accueil et de durcir la politique, possiblement avec des quotas.

Enfin, des sujets polémiques n'ont presque pas été évoqués dans les débats, comme le nucléaire ou les sujets de société (peine de mort, mariage pour tous, PMA, GPA, cannabis, avortement).

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"Grand blabla" ou "Résultats tangibles"

Près de la moitié du gouvernement, les cinq "garants" du grand débat, des citoyens, représentants d'associations et partenaires sociaux, maires, et une centaine de directeurs d'administration seront réunis dans la matinée sous la verrière du Grand Palais à Paris pour cette synthèse baptisée "restitution", au surlendemain de l'"acte 21" des "Gilets jaunes".

Quand le mouvement a enregistré samedi sa plus faible mobilisation, avec 22.300 participants selon l'Intérieur, le grand débat a "redonné" à la société française son "vrai visage", a jugé dimanche Sébastien Lecornu, un des deux ministres chargés de l'animer.

Plus de 1,5 million de personnes y ont participé directement d'après les comptages officiels: un tiers via le site dédié, un tiers dans les quelque 10.000 réunions locales, un tiers dans les 16.000 cahiers de doléances ou par courrier libre.

Aux quatre thèmes fixés par Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français mi-janvier - écologie, impôts, services publics, démocratie - s'en sont ajoutés d'autres qui ont spontanément émergé dans la consultation: la santé, beaucoup, mais aussi les retraites ou encore la dépendance. D'autres sujets, comme l'immigration, sont eux restés en retrait.

Quand l'opposition fustige un "grand blabla" et un exercice biaisé par le gouvernement, le risque pour l'exécutif est d'apparaître comme celui qui ne retient que ce qui l'arrange.

La synthèse sera "représentative de la diversité des points de vue exprimés" dans le grand débat, a assuré Emmanuelle Wargon, l'autre ministre chargée du débat. "Toutes les analyses" seront mises en ligne en parallèle, en gage de "transparence".

Les organismes missionnés pour cette "restitution" (le sondeur OpinionWay, les cabinets Roland Berger, Res Publica et Missions Publiques) en donneront les résultats dans la matinée, avant un discours du Premier ministre à la mi-journée.

Les contributions font apparaître une demande "massive" de baisse d'impôts, avec une priorité accordée à la TVA puis l'impôt sur le revenu, selon une source gouvernementale. Le flou est beaucoup plus grand quant aux dépenses à baisser, même si les contributeurs avancent les pistes de la défense ou du logement.

"Rien ne serait comme avant" selon Ndiaye

Le rétablissement de l'ISF et l'instauration du référendum d'initiative citoyenne (RIC), réclamés dès les débuts du mouvement par les "Gilets jaunes", se sont eux "progressivement dilués avec d'autres préoccupations", a ainsi affirmé M. Lecornu.

Lors de débats sans vote mardi devant l'Assemblée puis au Sénat mercredi, Édouard Philippe dira ensuite "ce que nous retenons, les thèmes que nous voulons privilégier, les orientations que nous fixons". Le Premier ministre a déjà promis des "solutions puissantes" et évoqué un travail à venir avec "les corps intermédiaires" et "les élus locaux".

Le verdict reviendra alors mi-avril à Emmanuel Macron, au terme d'un tour de France en 80 jours, dont une centaine d'heures de débats. Les mesures pourront être distillées jusqu'à l'été.

Le président a promis de répondre sans "reniement" ni "entêtement" aux souhaits des Français, un "en même temps" qui maintient le flou.

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a promis que "rien ne serait comme avant" à l'issue du grand débat, avec notamment une meilleure association des Français aux décisions. Mais le patron du PS Olivier Faure dit déjà s'attendre à "un approfondissement du cap initial".

Lire aussi : Grand débat national : « Rien ne sera comme avant » (Sibeth Ndiaye)

"Il est temps de sortir (du grand débat) avec une vraie vision et des actes vigoureux", a plaidé de son côté dimanche le président des Républicains Laurent Wauquiez, accusant Emmanuel Macron de "faire l'histrion". Toujours chez LR, Valérie Pécresse estime que l'exécutif "promène le chien jusqu'aux européennes" fin mai.

En attendant les arbitrages, plusieurs ministres avancent leurs pions. Pour financer la dépendance, les ex-LR Gérald Darmanin et Bruno Le Maire ont poussé cette semaine l'idée d'un possible report de l'âge de départ à la retraite, avec l'assentiment de Matignon. Soulignant l'envie de "plus d'écologie" lors du grand débat, François de Rugy s'efforce lui de dessiner un avenir à la fiscalité écologique, déclencheur de la crise il y a six mois.

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Le Grand débat en chiffres

Près de 2 millions de contributions en ligne, plus de 10.000 réunions locales qui ont impliqué près de 500.000 personnes, 630.000 pages numérisées et un coût total de 12 millions d'euros: voici les principaux chiffres du grand débat national, selon ses organisateurs.

  • 1.932.881 contributions en ligne

Quelque 2.800.000 visiteurs uniques se sont rendus sur la plateforme granddebat.fr, avec 506.000 contributeurs individuels. Ils ont fourni 1.364.000 contributions aux questions fermées et 569.020 contributions aux propositions ouvertes. 16.337 communes ont ouvert des cahiers citoyens, avec 21 pages par cahier en moyenne. 27.400 courriers et courriels reçus, soit 500 par jour, avec 4 pages de courrier en moyenne. 250 contributions institutionnelles.

  • 10.134 réunions locales

45 participants en moyenne par réunion, soit près de 500.000 participants. 50% des réunions organisées par des élus, 30% par des citoyens, 20% par des associations et ONG. 282 réunions hors de France, dans 82 pays. Et 21 conférences citoyennes, dont 7 en outremer et une dédiée à la jeunesse, avec 1.404 participants au total, tirés au sort.

  • Environ 630.000 pages traitées

45.000 documents, soit plus de 629.000 pages dactylographiées ou manuscrites, ont été traitées par la mission grand débat et ses prestataires. 150 personnes ont effectué le traitement des documents, à la main ou via des logiciels, en plus des 40 personnes rattachées à la mission organisatrice du grand débat. Le coût du grand débat, prévu aux alentours de 10 millions d'euros, s'élève à environ 12 millions d'euros.

Un recours massif à l'intelligence artificielle tout en gardant un contrôle humain avec une promesse d'"exhaustivité" et de "transparence": le grand débat a utilisé une méthode complexe pour faire remonter toutes les réponses des Français.

Comment ont été prises en compte les contributions

Un recours massif à l'intelligence artificielle tout en gardant un contrôle humain avec une promesse d'"exhaustivité" et de "transparence": le grand débat a utilisé une méthode complexe pour faire remonter toutes les réponses des Français.

  • Des prestataires spécialisés

Sélectionnés par le biais de marchés publics passés avec l'Etat, les prestataires sont des spécialistes du traitement et de l'analyse de données (le cabinet Roland Berger, le sondeur Opinionway) et des méthodes de démocratie participative ou "civic tech" (Cognito, Bluenove, CapCollectif).

La Bibliothèque nationale de France (BnF) a été associée en tant qu'institution publique de référence dans la numérisation des données.

  • Le défi de l'analyse

Celle-ci s'est faite en mars, avec une intervention humaine à chaque étape malgré le recours massif à l'intelligence artificielle. 150 personnes ont été mobilisées au total.

Les contributions libres (comptes rendus des réunions locales, cahiers citoyens, contributions individuelles en ligne) ont été numérisées par la BnF. Les fichiers obtenus, conservés sur des serveurs sécurisés de la BnF, sont reversés au service interministériel des Archives de France (SIAF) et aux prestataires du ministère chargés de l'analyse des données. Les contributions ont été traitées via des logiciels ou, en cas d'écriture manuscrite, scannées puis retranscrites.

Pour leur analyse, les propositions ont été identifiées par cartographie lexicale (association de mots) et classées par thème. Seuls les deux tiers des pages ont été traitées. Un rapport final est promis avant l'été.

Opinionway a été chargé de l'ensemble des données issues de la plateforme granddebat.fr. Les réponses aux questions fermées ont été traitées comme des statistiques classiques. Pour les verbatim issus des questions ouvertes, un outil d'analyse automatique des données textuelles de masse (QWAM Text Analytics) a été utilisé. Grâce à des algorithmes puissants, les notions citées par les répondants ont été relevées, analysées, triées et classées en différentes catégories et sous-catégories.

  • Pour un accès public aux données

Les cahiers citoyens ont été déposés aux archives départementales et sont librement accessibles. Les contributions à la plateforme restent consultables sur granddebat.fr.

Des prestataires travaillent sur la possibilité de mettre en ligne, en libre accès et dans le respect du droit des données personnelles, des verbatim issus des contributions libres, sous la forme d'un arbre interactif. Des scientifiques et divers acteurs de la recherche publique (CNRS, INRIA...) ainsi que des médias ont déjà planché sur les données disponibles pour livrer leurs propres analyses.

Commentaires 50
à écrit le 06/05/2019 à 14:29
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.ce grand "truc" n'a servi à rien, pourquoi? .parce que toutes les revendications (augmentation du pouvoir d'achat, indexation des retraites, baisse des impôts, des dépenses publics, relance de la croissance, transition écologique, mieux vivre ensem...

à écrit le 06/05/2019 à 14:27
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.ce grand "truc" n'a servi à rien, pourquoi? .parce que toutes les revendications (augmentation du pouvoir d'achat, indexation des retraites, baisse des impôts, des dépenses publics, relance de la croissance, transition écologique, mieux vivre ensem...

à écrit le 05/05/2019 à 14:46
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ce grand "truc" n'a servi à rien, pourquoi? parce que toutes les revendications (augmentation du pouvoir d'achat, indexation des retraites, baisse des impôts, des dépenses publics, relance de la croissance, transition écologique, mieux vivre ensembl...

à écrit le 09/04/2019 à 21:48
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Reportons les impôts d’aujourd’hui sur la dette. Ce n’est pas si difficile de gouverner....

à écrit le 09/04/2019 à 12:34
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Blabla blablabla... ça coûte un temps fou et un pognon pas possible ! Nous sommes vraiment un pays très riche pour avoir du temps et de l'argent à dépenser en pure perte.

le 10/04/2019 à 20:13
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D'où la nécessite de réduire les APL :)

à écrit le 09/04/2019 à 11:40
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"Rien ne serait comme avant" selon Ndiaye" ben, euh, demande à mon frère il est encore plus menteur que moi. Bon déjà le conditionnel est suspect, le futur aurait été mieux employé, non ?

à écrit le 09/04/2019 à 11:36
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C'est qui le clown sur votre photo ? À oui ça me revient, c'est le partenaire de l'autre clown Merkel dans le cirque de l'UE. Le problème c'est qu'ils ne font rire qu'eux-mêmes

à écrit le 09/04/2019 à 10:46
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Ce grand débat national a été accaparé par la génération baby-boomer celle qui aura profité de départ à la retraite à 50/55 ans avec des pensions au plus haut, des acquis sociaux au maximum... qui demande aujourd'hui aux actifs, futur retraité de pay...

à écrit le 09/04/2019 à 10:24
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encore sencure? les Français on besoin de reforme economique pour les plus faibles moins d impots plus: d investisement ecologique pour moins de pollution : et plus de democratie /// LE R I C:/// ET PLUS SERVICE D ETAT DANS LES CAMPAGNES car eux a...

à écrit le 09/04/2019 à 10:15
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L’OCDE demande à Macron d’accélérer les réformes ...... s'il vous fallait une preuve que MACRON est une marionnette qui obéis aux ordres

à écrit le 09/04/2019 à 10:08
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pour légitimer ce gouvernement il faut un référendum

à écrit le 09/04/2019 à 9:59
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allez voir les cahiers de doléance aux archives et vous verrez que ça ne correspond pas à ce qu'on nous raconte,d'autre part si vous avez regardé,bfmtv hier soir je me demande comment MACRON peut se regardé dans la glace quand on vois comment la poli...

à écrit le 09/04/2019 à 9:28
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L'heure du grand plouf. Mais avec une bonne campagne de com, les media se pâmeront en cris de pucelles hystériques pour louer une "pensée complexe" qui aura débouché sur des banalités.

à écrit le 09/04/2019 à 2:15
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Le débat tourner a des mon songe comme Macron le fait de puis 2017 je touche pas à la retraites Macron continue à mentir les gilets jaunes vont continue

le 09/04/2019 à 15:43
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En parlant de retraite : Aujourd'hui : Les hasards du calendrier peuvent parfois être malheureux. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a dévoilé, ce mardi 9 avril, sa dernière version actualisée de son étude économ...

à écrit le 08/04/2019 à 19:57
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Il faut la justice fiscale prévue par l'article 13 de la Déclaration de 1789 : "Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous le...

à écrit le 08/04/2019 à 16:24
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La conclusion du « débat »... la voici: La France veut le RIC (et il existe une faible minorité qui, au contraire, souhaite ne pas pouvoir s’exprimer - du coup cette faible minorité se la ferme, en accord avec ses propres convictions). Les politiq...

le 08/04/2019 à 16:53
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La seule conclusion de ce débat est le R.I.C., c'est a dire ce "Débat Permanent" qui remplacera les manifestations de rue et leurs conséquences et...les G.J.!

à écrit le 08/04/2019 à 15:36
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Si le premier ministre veut vraiment baisser significativement les impôts tout en contentant une bonne partie des gilets jaunes, il lui suffit de supprimer la tranche à 14%(la tranche à 30% ce ne sont plus vraiment les gilets jaunes). Ca aura le méri...

à écrit le 08/04/2019 à 13:23
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Le premier ministre Mr Philippe à oublié de mentionner une cause nationale qui donnerait du crédit au gouvernement .

à écrit le 08/04/2019 à 13:23
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Tous les commentaires saints des rigolo les uns sont ok pour des taxes les autres contres ont payé des taxes énormes en tout 294 taxes toutes sortes la pollution c est une éducation avant les taxes un geste pour la planète pas de taxes un de voir mor...

à écrit le 08/04/2019 à 13:11
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Puis un coût de fonctionnement du sénat à 1€ d’ici 2030. Chiche ?

à écrit le 08/04/2019 à 13:10
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Nous avons quant à nous tiré le bilan de Macron, les Gilets Jaunes.

à écrit le 08/04/2019 à 13:09
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Il n’y a pas d’autres solutions. Taxe soumise à l’IR, à la CSG, à la TVA... Suivi d’un livret blanc à l’horizon 2039 produit par un panel d’élus, d’experts, d’associations de quartier...dans la justice sociale et une France forte.

à écrit le 08/04/2019 à 12:31
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5 mois pour arriver à un bafouillage du 1er ministre on n'apprend rien que du bavardage alors que le rétablissement de l'isf était dans les réunions auquel j'ai assisté là pas un mot

le 08/04/2019 à 13:12
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L'ISF est un impôts stupide qui fait fuir les riches et les investisseurs. Les autrs pays qui avaient l'ISF l'ont tous supprimé à cause de la fuite des capitraux et des cerveaux. mais pour faire comprendre çà aux français c'est difficile.

le 08/04/2019 à 14:07
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@marc469 L'ISF est un impôt utile pour faire fonctionner notre économie car sinon l'argent reste dans des comptes en banques dormant pendant plusieurs années. De plus c'est une goutte d'eau pour ces personnes aisées. A quoi ça sert de se faire de...

le 08/04/2019 à 19:05
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@marc469 Donner 5 milliards sans grand débat bien sur à seulement 343.000 ménages ( moins de 1000 départs/an ) qui paient l'ISF sur 37 millions de contribuables.Difficile à comprendre ? ,ah, ah ,pardon ,c'est vrai j’oubliais ,le fameux ruisselleme...

le 09/04/2019 à 9:49
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@lachose L'ISF est un impôt juste, ce n'est pas parceque ceux qui le paient ne sont pas content que c'est un impôt stupide. D'un autre côté celui qui ne paie pas l'ISF ne serait pas contre devenir plus riche et payer L'ISF !

à écrit le 08/04/2019 à 12:13
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C' est un débat pour rire qui a coûté des millions aux français déjà rincés par les néolibéraux qui se succèdent depuis 40 ans en porte-parole de l' UE à la maison France. RIC plus triple FREXIT égal réponse aux GJ et aux problème s...

le 08/04/2019 à 13:14
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Heureusement que les français en grande majorité veulent rester dans l'Europe et garder l'euro. L'UPR fait moins de 1 % des voix.

le 08/04/2019 à 16:19
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Vous avez du louper Aselineanu qui emporte le premier débat avec un score sans appel qui ressemble plus à un plébiscite à 40 % qu' à votre 1 % d' hier. Votre défaut ? Conduire en regardant dans les rétros.. On nous promet depuis 40 an...

le 09/04/2019 à 6:00
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Exact, douze millions, a vos frais.

à écrit le 08/04/2019 à 12:00
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Incroyable moins d impôt alors qu il faudrait dire moins de taxes . L écologie pour les particuliers mais rien contre les vrais pollueurs de la planète . A vu de nez la police n est pas prête à partir en vacances .

à écrit le 08/04/2019 à 11:17
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"Etonnamment" à quelques mois des Européennes sur lesquelles planent des enjeux très forts, on met en avant "L'écologie" pour ne pas parler d'immigration.

à écrit le 08/04/2019 à 11:00
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déjà gros mensonge il n'y a eu que 400000 adresse IP donc faible participation sur internet et surtout des gens de larem nous avons assisté à 3 réunions dans 3 départements et lu les cahiers de doléances et il ressort le ric réindexation des retraite...

le 08/04/2019 à 13:15
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Facile de demander plus sans expliquer comment on finance.

le 08/04/2019 à 17:47
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Concernant les contributions en ligne, les habitants de Paris, des Yvelines ou des Hauts-de-Seine ont participé trois voire quatre fois plus que ceux de Seine-Saint-Denis, des îles (Corse et DOM-TOM) ou des départements situés au nord-est (Ardennes, ...

à écrit le 08/04/2019 à 10:46
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Il y a une remarquable convergence entre les conclusions de tous les débats locaux organisés dans le cadre du grand débat. Les divergences portent sur des détails. La principale revendication est une gestion publique de type bottom-up et l'abandon de...

à écrit le 08/04/2019 à 10:34
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la methodologie fait sourire! 500.000 personnes ont contribue, ok, sauf que c'est des gens dont les propos ne representent que eux peut etre faudrait il revoir les cours de statistiques des sondages! pour le reste, les problemes sont connus, et il...

à écrit le 08/04/2019 à 8:38
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Si il n'y avait pas eu des inégalités de traitement, la fronde populaire n'aurait pas été aussi puissante.Mais ils prennent des initiatives trop rapidement; En dernier lieu, les repas à 1 euro dans certains lieux, malheureusement tout le monde n'a pa...

le 08/04/2019 à 10:44
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Pourquoi? Les enfants ne sont-ils pas déjà soutenus via les allocations familiales? Ces dernières sont-elles simplement destinées à acheter des écrans plats ou autres biens produits en Chine? Je suis contre l'empilement de mesures dont chacune est dé...

le 08/04/2019 à 19:52
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Le gouvernement décide des repas à 1 € et des petits déjeuners gratuits, mais ce sont les collectivité locales qui vont devoir financer les repas gratuits et mettre sur pieds des petits déjeuners dans des écoles qui ne sont pas forcément dotées des s...

à écrit le 08/04/2019 à 8:27
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"Valérie Pécresse estime que l'exécutif "promène le chien jusqu'aux européennes"" Une belle métaphore.

le 08/04/2019 à 10:50
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la FRANCE va mal !son agriculture est sacrifiée . que font donc les commissaires européen avec des salaires de 25000 euros ?

à écrit le 08/04/2019 à 7:51
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Ce qui manque aux Français c'est quelques coups de pieds au derrière. On a en marre des pleureuses et des chochottes.

le 08/04/2019 à 13:51
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le premier sera pour vous qui devait avoir le frigo bien rempli quand vous avez des petits vieux au resto du coeur ,il faut avoir du coeur c'est pas votre cas

à écrit le 08/04/2019 à 7:48
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.... conclusions edulcorées , comme les questions , a prévoir !

à écrit le 08/04/2019 à 7:47
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Je sens que ça va être assez facile a comprendre, ce que les gilets jaunes exigent, c'est tout simplement le programme d'Emmanuel Macron Combien de gilets jaunes samedi prochain?

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