Grève dans les centrales EDF : les salariés auront « une augmentation à minima de 200 euros par mois » (syndicat)

Après plus d'un mois de conflit, un accord salarial a été « signé à l'unanimité » par les syndicats. En tenant compte de l'accord de branche sur des augmentations dans les industries électriques et gazières signé le 17 octobre, les salariés des centrales bénéficieront en 2023 d'une revalorisation totale de 4,6%.
La grève a causé des baisses de production d'électricité et entraîné des retards sur le calendrier de travaux du parc nucléaire.
La grève a causé des baisses de production d'électricité et entraîné des retards sur le calendrier de travaux du parc nucléaire. (Crédits : PASCAL ROSSIGNOL)

La sortie de crise est bel et bien confirmée dans les centrales nucléaires française. Un accord salarial entre la direction d'EDF et les syndicats a été « signé à l'unanimité » jeudi au terme des consultations au sein des quatre syndicats représentatifs, a annoncé la direction à l'AFP. Il y a six jours, la CGT et FO avait accepté un premier accord mais tous les syndicats n'étaient pas encore signataires. La grève dans les centrales en pleine crise énergétique aura duré un mois et demi.

« L'accord a été signé à l'unanimité par les quatre organisations syndicales représentatives », à savoir la CGT, FO, la CFDT et la CFE-CGC, a indiqué la direction.

« Un accord sans précédent a été signé par la CGT suite à une mobilisation historique au périmètre d'EDF SA qui permet à chaque salarié d'obtenir une augmentation à minima de 200 euros par mois », a déclaré à l'AFP Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

Une prime exceptionnelle de 2.600 euros bruts

En tenant compte de l'accord de branche sur des augmentations dans les industries électriques et gazières (IEG) signé le 17 octobre, les salariés bénéficieront en 2023 d'une revalorisation totale de 4,6% (2,3% au titre de l'accord de branche et 2,3% au titre de l'accord EDF).

Cette mesure va être complétée par des augmentations individuelles d'en moyenne 2,45%, basées sur la performance individuelle, assorties d'une prime exceptionnelle d'un montant de 2.600 euros bruts.

L'accord salarial conclu vendredi dernier a permis de desserrer l'étau sur le mouvement social qui avait fait tache d'huile dans le parc nucléaire durant plusieurs semaines, et qui touchait encore, juste avant la fin des négociations, 12 centrales sur 18.

La grève a causé des baisses de production d'électricité et entraîné des retards sur le calendrier de travaux du parc nucléaire, ravivant les inquiétudes sur d'éventuelles pénuries cet hiver, en pleine crise énergétique européenne.

La dernière centrale encore en grève pour les salaires en début de semaine, celle de Dampierre (Loiret), a levé le mouvement mercredi, selon la CGT.

(Avec AFP)

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Commentaires 3
à écrit le 28/10/2022 à 9:12
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Pourquoi faut-il que cela entre en conflit pour réagir ? Si la gestion des ressources humaines dans ces entreprises laisse à désirer, doit on s'inquiéter sur "l'anticipation" dans d'autres domaines ?

à écrit le 28/10/2022 à 0:35
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Augmentation salariale edf / sncf : Edf:4,6% + prime de 2600 € brut Sncf 1,2% après 8 ans de gel salarial, 1 prime exceptionnelle de 400€… cherchez l erreur pas étonnant qu il y ait 270 postes de conducteurs de train , des centaines de postes de s...

à écrit le 28/10/2022 à 0:31
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Augmentation salariale edf / sncf : Edf:4,6% + prime de 2600 € brut Sncf 1,2% après 8 ans de gel salarial, 1 prime exceptionnelle de 400€… cherchez l erreur pas étonnant qu il y ait 270 postes de conducteurs de train , des centaines de postes de s...

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