"Il n'y aura pas de remise en cause" du statut des fonctionnaires (Olivier Dussopt)

Alors que les fonctionnaires sont appelés mardi à une journée de grève et de manifestations sur les salaires, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Olivier Dussopt, assure que le gouvernement ne remettra pas en cause le statut des fonctionnaires.
"Il y aura des ajustements, une modernisation mais pas de remise en cause" du statut des fonctionnaires, a expliqué dans Libération le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Olivier Dussopt.

Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Olivier Dussopt, assure lundi dans Libération que le gouvernement ne remettra pas en cause le statut des fonctionnaires, à la veille de la troisième journée de grève depuis le début du quinquennat. "Il y aura des ajustements, une modernisation mais pas de remise en cause", a expliqué Olivier Dussopt.

A l'appel unitaire des syndicats de la fonction publique, les fonctionnaires sont appelés mardi à une journée de grève et de manifestations sur les salaires, les effectifs et les réformes en cours. Les organisations syndicales dénoncent les orientations du gouvernement, qui constituent selon elles une "attaque" du statut de fonctionnaire: simplification du dialogue social, extension du recours aux contractuels, part accrue de rémunération au mérite et accompagnement des mobilités de carrière, y compris vers le secteur privé.

Un rapport explosif attendu

Les orientations du gouvernement, qui doivent déboucher sur un projet de loi au 1er semestre 2019 et auxquels s'ajoutent les inquiétudes entourant le futur rapport d'experts CAP 22, qui dégagera  des pistes d'économies, ont continué d'attiser la tension qui règne depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. Concernant CAP 22, Olivier Dussopt s'attend à "un certain nombre de propositions, plus ou moins disruptives" mais "ce rapport n'engage pas le gouvernement et une phase de concertation avec les différentes parties prenantes s'ouvrira à la remise de celui-ci".

"Ces dernières années, à chaque fois qu'un gouvernement a initié une réforme de la fonction publique, il l'a fait uniquement avec un prisme budgétaire. Du coup, toute réforme en la matière devient anxiogène. Mais je le répète : nous ne remettrons pas en cause le statut des fonctionnaires", a martelé le ministre.

Commentaires 22
à écrit le 07/06/2018 à 14:53
Signaler
Les ponxionnaires sont statufiés, ça alors !

à écrit le 22/05/2018 à 16:03
Signaler
Tout simplement, bientôt il n'y aura plus de fonctionnaires pour bénéficier du statut en question, juste des contractuels.

à écrit le 22/05/2018 à 14:15
Signaler
"Il n'y aura pas de remise en cause" du statut des fonctionnaires car nous passerons le bébé au prochain gouvernement ainsi de suite. Incapable de réformer le statuts des cheminots pour les actifs actuels et futur Macron refait un copié pour les agen...

à écrit le 22/05/2018 à 7:45
Signaler
L'abolition des privilèges ce sera pour une autre fois. Là ou règne la CGT la France trépasse.

à écrit le 21/05/2018 à 19:43
Signaler
FONCTIOS : Trois jours de carence " maladie..." ( champions de l'Absentéisme) ENFIN !!!! SVP !!!!comme dans le privé.

le 21/05/2018 à 22:11
Signaler
Non, la France est un pays administratif, un choix qui date d'après guerre, entre le modèle anglo-saxon et le modèle soviétique, cela n'est pas près de changer. A la fois libéral sur l' entreprenariat privé et a la fois verrouillé par une masse admin...

le 22/05/2018 à 9:40
Signaler
Dans le secteur privé tous les salariés ne restent pas sans aucune rémunération pendant ces 3 jours de carence. Dans de nombreuses entreprises, la convention collective prévoit que c’est l’entreprise qui prendra à sa charge une partie ou la totalité ...

à écrit le 21/05/2018 à 19:40
Signaler
Transferts de compétences vers intercomm, mais autant de personnel communal.

à écrit le 21/05/2018 à 19:37
Signaler
Hôpitaux PUBLICS, Autant !!!!! de personnel Administratifs !!!!! que de SOIGNANTS.

à écrit le 21/05/2018 à 19:29
Signaler
L'ancienneté chaque année compense le point d'indice. Retraite égale au dernier salaire : promotion fictive la dernière année pour gonfler la retraite.

à écrit le 21/05/2018 à 14:44
Signaler
c’est de l’intox ... le statut n’est pas touché mais les postes sont supprimés ( c’est mieux ?) les départs en retraite non remplacés... stop ... soyons tous clairs dans la communication.

le 21/05/2018 à 15:45
Signaler
Non, certains départs seront remplacés (on ne peut pas faire autrement) mais on recrutera des contractuels. Le modèle est connu : il s'appelle les PTT (voir l'évolution depuis 1991).

le 21/05/2018 à 17:19
Signaler
120 000 postes supprimés à cause des PTT justement : modernisation numérique ...

à écrit le 21/05/2018 à 13:50
Signaler
C'est la politique du rapport de force. Quel groupe, quelle communauté est puissante et donc qu'il faut ménager et caresser dans le sens du poil ? Les communautés religieuses militantes, les zadistes, les fonctionnaires, les élus, les riches, les as...

le 21/05/2018 à 14:40
Signaler
C'est vrai qu'avec une augmentation royale de 1% du point d'indice depuis 2010, les fonctionnaires ont bien été préservés !

le 21/05/2018 à 14:57
Signaler
Les revalorisations des salaires nets des fonctionnaires depuis 2010, non pas 1% mais 12%

le 21/05/2018 à 15:00
Signaler
Dans la fonction publique, 46% devraient etre sous contrat de droit commun privé.

à écrit le 21/05/2018 à 13:13
Signaler
Dommage !

à écrit le 21/05/2018 à 10:23
Signaler
Quand on parle ainsi par la négative c'est que l'on a bien l'intention de le faire! Surtout quand les interlocuteurs n'y pensaient pas un seule seconde! C'est une manipulation!

à écrit le 21/05/2018 à 10:16
Signaler
Courage ! Fuyons !

à écrit le 21/05/2018 à 10:01
Signaler
MACRON///gouverne qui peut;et quand on est parvenue a etre le maitre on gouverne comme on peut; /// voltaire ////GREVITES/// IL N EST GUERRE DE PASSION SANS LUTTE ///ALBERT CAMUS///

à écrit le 21/05/2018 à 9:56
Signaler
On peut rappeler que le comité CAP 22 comprend 34 membres, dont la moitié sont d’anciens énarques. On y trouve, selon une récente analyse de Mediapart, de nombreux experts qui figuraient déjà dans la commission Attali réunie en 2008 par Nicolas Sarko...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.