JO Paris 2024 : nouveau test à Lausanne

Ce mardi, le comité de candidature de Paris 2024 a passé un nouvel oral à Lausanne, au siège du Comité international olympique. Los Angeles, la seule rivale de la capitale française, également. Le principe d'une double attribution des jeux en 2024 et 2028 est acté. Il reste maintenant à trouver un accord entre les deux villes et le CIO.
Fabien Piliu
Nouvel oral d'importance ce mardi pour le comité d'organisation de Paris 2024.

(Article publié ce mardi 11 juillet à 11h51 et mis à jour à 18h59)

Ce mardi, Paris et Los Angeles ont présenté leur dossier de candidature à l'organisation des JO 2024 devant les 95 membres du Comité international olympique (CIO) au siège de l'organisation, à Lausanne.

C'est Los Angeles qui a ouvert le bal à 9 heures à Lausanne, avec pour intervenants Eric Garcetti, le maire de Los Angeles, Casey Wasserman, le président du comité de candidature LA 2024 ou encore les multiples champions olympiques Allyson Felix et Michael Johnson.

A 10h30, Paris, dont la délégation était composée de Tony Estanguet, Anne Hidalgo, Laura Flessel, Sarah Ourahmoune, Guy Drut et Muhammad Yunus, a dévoilé son projet.

Comment s'est concrètement déroulé cet oral, l'avant-dernière épreuve avant celle prévue le 13 septembre à Lima ?

L'intervention d'Emmanuel Macron

Les deux candidates ont disposé du même temps de parole, c'est à dire 45 minutes de présentation avec un maximum de dix intervenants, puis un échange de 30 minutes sous forme de questions-réponses avec l'assistance.

Cette présentation a été marquée par l'intervention d'Emmanuel Macron, le président de la République. " On sait toujours mobiliser les gens contre. C'est bien de mobiliser les gens pour quelques chose. Les Jeux sont un élément de mobilisation pour toute une société ", a-t-il déclaré quelques minutes après cet oral, lors d'une conférence de presse. " Ce projet s'appuie sur ce qui existe. Le coût budgétaire est extrêmement limité. C'est un coût total qui est raisonnable et qui n'a rien à voir avec le passé ", a poursuivi le président de la République.

La question de la double attribution

Après cette matinée, le CIO s'est réunit ce mardi après-midi en session extraordinaire pour débattre sur une éventuelle double attribution des Jeux 2024 et 2028. Résultat des débats et du vote : les membres du CIO ont voté à l'unanimité la double attribution des JO 2024 et 2028 à Lima le 13 septembre prochain, pour Paris et Los Angeles. Concrètement, les deux villes sont invitées à se mettre d'accord avec le CIO d'ici la 130ème session organisée à Lima  Si un accord tripartite est trouvé, le CIO n'aura qu'à le valider. En revanche, si les deux villes ne parviennent pas à s'accorder, le CIO reviendra alors à la procédure initiale : un vote sur les seuls Jeux 2024.

Lundi, lors de la conférence de presse organisée par le CIO, Thomas Bach, son président avait évoqué le sujet. " Si le CIO donne le feu vert à une double-attribution pour les Jeux olympiques 2024 et 2028, nous aurons une situation gagnant-gagnant-gagnant pour Paris, Los Angeles et le CIO ", a-t-il indiqué.

Du côté du comité parisien, le discours reste le même. Organiser les jeux en 2024, et pas en 2028, est la priorité. " Notre équipe est venue pour organiser les Jeux olympiques en 2024 ", a indiqué Tony Estanguet, juste après l'oral.

Paris et Los Angeles seules en lice

Paris et Los Angeles sont les deux finalistes de cette compétition, les autres prétendantes ayant jeté l'éponge. Au cours des derniers mois, Budapest, Rome, Hambourg et Boston ont en effet décidé de pas se présenter, souvent en raison de la pression populaire, alarmée du coût de cet événement et des éventuelles dérives financières.

Rappelons que les deux dernières candidates ont déjà accueilli la flamme olympique. Ce fut le cas en 1932 et en 1984 pour Los Angeles et 1924 pour Paris.

Fabien Piliu
Commentaires 8
à écrit le 12/07/2017 à 10:37
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1924, c'était la 'belle époque' d'une France riche et puissante sur dos de quelques uns: le prolétariat et l'Allemagne soumise aux dédommagements. Puis il y a eu en contrepoint 1929, 1936 et 1940. 2024 pourrait bien marquer le début de l'"age d'or" ...

à écrit le 12/07/2017 à 7:43
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La mégalomanie de nos dirigeants continue. Nous sommes très loin de l'idéal olympique d'origine, il ne reste que le tiroir-caisse. Nous sommes avec un déficit abyssal, mais le con-tribuable paiera ... Pourvu que Paris perde.

à écrit le 11/07/2017 à 14:16
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On cherche de l argent partout et comme d habitude on fanfaronne !!!Trump n en veut pas il a compris que cela coûte trop cher !!!donc bon pour Paris et si on ne rentre pas dans nos dépenses il faudra penser à faire rembourser le comité Français

à écrit le 11/07/2017 à 14:03
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Si vous saviez à quel point on s'en cogne de vos JO. Quel spéctacle écoeurant que votre socialisme festif pour élite incompétente.

à écrit le 11/07/2017 à 13:40
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Les Romains avaient la recette pour leurs pauvres : Panem et circenses . Rien n'a changé en deux millénaires

à écrit le 11/07/2017 à 13:16
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Je crois que ce n'est vraiment pas le moment, mais l'ego démesuré de certains nous fait prendre des risques inutiles.

à écrit le 11/07/2017 à 12:16
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Paris & LA sont les deux finalistes ...vraiment. Ce ne serait pas plutot les autres qui auraient declares forfait ? LA sera choisie.

le 11/07/2017 à 16:53
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Et tant mieux si LA est choisi, les riens, les sans dents ont marre de payere pour ses nantis

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