Cet ajustement reste toutefois très modeste et de l'ordre de l'arrondi, précise-t-on au sein de l'Institut national de la statistique, qui a aussi confirmé le recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre.
Une consommation moins forte que prévu
Les grandes tendances communiquées fin janvier restent donc pleinement valables, avec une consommation des ménages qui a un peu accéléré, mais moins qu'espéré, un investissement en hausse, alors que la production a elle ralenti, pénalisée par sa contreperformance du dernier trimestre.
Les données détaillées publiées par l'Insee montrent aussi une augmentation du pouvoir d'achat moins importante que ce qui avait été anticipé. Grâce aux baisses d'impôts et au recul du chômage, il a progressé de 1,9%, contre une prévision précédente de 2,3%.
Et les ménages ont confirmé leur volonté d'épargner une partie de ces gains, puisque le taux d'épargne s'élève à 14,7% sur l'année, en hausse de 0,5 point par rapport à 2018.
Progression du taux de marge des entreprises
Les entreprises ont elle bénéficié l'an dernier du "double versement" du CICE, transformé en allègement de charges, détaille l'Insee. Leur taux de marge a donc progressé sur l'année, permettant d'alimenter la croissance économique en investissement.
Malgré le ralentissement par rapport au 1,7% de croissance enregistré en 2018, ces chiffres confirment la résistance de l'économie française l'an dernier dans un contexte européen et mondial plus difficile. Sa croissance s'affiche légèrement au-dessus de la moyenne de la zone euro (1,2%), et nettement supérieure à celles de l'Allemagne et de l'Italie.