La France pourra-t-elle vraiment éviter une hausse d'impôts ?

Faute de croissance économique, le gouvernement anticipe un déficit plus important que prévu en 2023 et 2024. L'exécutif a déjà annoncé 30 milliards de coupes budgétaires par décret et pour le budget 2025. Mais pour tenir l'objectif d'une réduction du déficit public et assurer dans le même temps les investissements colossaux dans la transition écologique, la réindustrialisation et la défense, une hausse de la fiscalité d'ici à la fin du quinquennat semble difficilement évitable.
Grégoire Normand
Le ministère des Finances.
Le ministère des Finances. (Crédits : Reuters)

La France va-t-elle échapper à une hausse de la fiscalité d'ici à la fin du quinquennat ? Alors que le gouvernement a promis une baisse de la fiscalité sur les classes moyennes de deux milliards d'euros, le scénario d'une hausse d'impôts est balayé d'un revers de la main par Bruno Le Maire. Le ministre de l'Economie martèle en effet sur tous les plateaux TV qu'il s'oppose farouchement à toute hausse d'impôts. Il l'a redit le 6 mars dernier lors de son audition en Commission des finances à l'Assemblée nationale : « L'option d'augmenter les impôts est une impasse. Pour une raison qui est simple : nous avons le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé de toute l'Union européenne ».

Plutôt que de parler de hausse de la fiscalité, le gouvernement préfère mettre en avant l'impact des baisses d'impôts réalisées pendant le premier quinquennat Macron. Entre la baisse de l'impôt sur les sociétés (IS), la transformation de l'impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI), la baisse des impôts de production, la suppression de la taxe d'habitation, celle de la redevance audiovisuelle, l'exécutif a réalisé environ 60 milliards d'euros de baisses d'impôts entre 2017 et 2022.

Depuis, le contexte macroéconomique a complètement changé. La pandémie et la guerre en Ukraine ont poussé Emmanuel Macron a dépensé les milliards d'euros du « quoi qu'il en coûte » pour limiter la casse économique et sociale dans l'Hexagone. Profitant d'une politique monétaire accommodante, la France a pu ainsi se financer sur les marchés à des taux négatifs pendant des années. Mais la remontée des taux a mis fin à l'ère de « l'argent gratuit », tandis que le gouvernement peine à sortir de la politique du carnet de chèques.

Résultat, la France a vu son déficit s'aggraver l'an dernier et la promesse du gouvernement de parvenir à un déficit inférieur à 3% d'ici à 2027 semble de plus en plus compliquée à tenir.

« Il y a une quadrature du cercle très difficile à résoudre », explique Mathieu Plane, économiste à l'OFCE. « Entre le soutien à la croissance, la transition énergétique, la loi de programmation militaire, les objectifs de réindustrialisation, la France va avoir besoin d'une action publique forte. Mais les marges de manœuvre sont réduites », poursuit-il.

« La contrainte budgétaire risque de devenir mordante », ajoute Olivier Redoulès, directeur des études chez Rexecode.

Des recettes fiscales nettement inférieures que prévu en 2023

En 2023, le gouvernement a enregistré des recettes fiscales bien inférieures à ce qui était prévu dans le projet de loi de finances (PLF) de 2023. S'agissant des recettes fiscales de l'Etat, le trou est de 7,7 milliards d'euros selon les propos du ministre des Comptes publics Thomas Cazenave. « Le rendement de l'impôt sur les sociétés net est inférieur de 4,4 milliards d'euros à la prévision », a déclaré le ministre devant la Commission des finances. Les recettes sur la TVA (-1,4 milliard) et l'impôt sur le revenu (-1,4 milliard) ont également creusé le déficit de recettes. « Nous savons d'ores et déjà que la cible de déficit public à 4,9% pour 2023 sera nettement dépassée », a prévenu Thomas Cazenave.

Des perspectives économiques assombries

En cause, le coup de frein brutal de l'économie française. Après le rebond post Covid, les administrations publiques avaient bénéficié de recettes fiscales supplémentaires en 2021 et 2022. Mais la croissance de 0,9% en 2023 et le prolongement du bouclier tarifaire n'ont pas fait les affaires de Bercy. S'agissant des perspectives, elles sont loin d'être favorables. « Le problème est que le gouvernement a construit son budget sur une projection de croissance très favorable de 1,4% en 2024 », rappelle Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste du cabinet BDO. « C'est une estimation bien au-dessus des prévisions les plus optimistes », poursuit l'économiste.

Le gouvernement a certes révisé à la baisse sa prévision de croissance pour 2024 à 1% mi-février. Mais ces projections sont encore largement au-dessus du consensus (0,7%) comme l'a souligné le président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici, lors de la présentation du rapport annuel de la juridiction en début de semaine.

Après la Banque de France, l'Insee a dégradé ses prévisions de croissance au premier trimestre 2024. Pour parvenir à 1% de croissance en 2024, « il faudrait avoir 0,7% de croissance au troisième trimestre et au quatrième trimestre », a expliqué le chef du département de la conjoncture à l'Insee, Dorian Roucher. Et les prévisions du programme de stabilité envoyé à Bruxelles sont également très favorables aux yeux des économistes. « Jusqu'en 2027, le taux de croissance serait entre 1,7% et 1,8%. Ce qui serait élevé », estime Mathieu Plane.

Lire aussiCroissance en panne, chômage en hausse : l'Insee noircit ses prévisions pour 2024

Les coupes budgétaires, un risque pour la croissance et les recettes

Pendant le premier quinquennat, le gouvernement « a fait baisser les impôts. Le problème est que ces baisses d'impôts n'ont pas été financées par des baisses de dépenses équivalentes », indique Olivier Redoulès. Le gouvernement s'est alors engagé dans une baisse de la dépense publique d'environ 30 milliards d'euros entre 2024 et 2025 pour compenser la baisse des recettes fiscales. La Cour des comptes a estimé qu'il faudrait faire 50 milliards d'euros d'économies jusqu'en 2027.

Mais là encore ces coupes dans les dépenses sont risquées aux yeux de certains économistes. « Ces économies ne prennent pas en compte les effets de levier de la dépense publique. Cela a un impact sur la croissance », rappelle Mathieu Plane. Le risque est « de répéter les erreurs qui avaient été faites en 2010 et après 2012 ». A l'époque, « la spirale récessionniste » avait frappé de plein fouet la zone euro.  « Moins il y a de croissance, moins il y a de recettes et moins il y a de dépenses », ajoute-t-il.

Pour Olivier Redoulès, « si la France n'arrive pas à trouver un consensus sur les dépenses, elle risque de passer par des hausses d'impôts qui sont plus pénalisantes pour la croissance ». L'autre risque serait également d'augmenter fortement les impôts pour réduire les déficits comme l'avait fait François Hollande en 2013 et 2014. Ce qui avait plombé la reprise économique à l'époque.

La baisse des impôts de production repoussée

Sur le front de la fiscalité des entreprises, le gouvernement a promis une baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros. Promettant d'abord une baisse dans les premières années du quinquennat, l'exécutif a finalement revu son calendrier pour étaler la baisse jusqu'en 2027. Ce qui a provoqué une fronde dans les milieux patronaux. Attaché à la politique de l'offre, le ministre de l'Economie n'a pas prévu de revenir sur cette promesse demandée par les milieux patronaux.

Mais la situation des finances publiques contraint l'exécutif a repoussé cette promesse au grand dam des dirigeants. S'agissant d'une possible future hausse d'impôt sur les entreprises, « elle peut avoir un impact très négatif sur l'investissement et sur la croissance future », prévient Olivier Redoulès.

Lire aussiImpôt de production : les entreprises moyennes (ETI) sonnent la charge contre le gouvernement

La hausse de la TVA, une option risquée socialement

Face aux manques de recettes, le gouvernement pourrait décider d'une hausse de la taxation sur la consommation. Mais cette option paraît très risquée socialement. « L'avantage de la TVA est que c'est l'impôt le plus important mais cela va provoquer un choc immédiat sur le pouvoir d'achat des ménages », explique Mathieu Plane. « C'est un impôt régressif car il touche avant tout les ménages les plus modestes et les classes moyennes ».

Pour rappel, ces catégories sont celles qui ont la plus forte propension à consommer. Une hausse permettrait des rentrées fiscales immédiates. Mais cette hypothèse irait surtout à l'encontre de la promesse de l'exécutif de baisser la fiscalité sur les classes moyennes de deux milliards d'euros.

Parmi les autres pistes sur la table, « il pourrait y avoir des baisses sur les niches fiscales, le non remplacement des fonctionnaires ou encore la baisse des aides aux ménages », énumère Anne Sophie Alsif. L'économiste évoque également la baisse du taux d'épargne, toujours supérieur de trois points avant la période pré-covid. « La consommation pourrait revenir mais comme la confiance n'est pas revenue à son niveau d'avant crise sanitaire, les gens continuent d'épargner », affirme l'économiste.

Taxation des milliardaires : la France veut faire avancer le débat dans le monde

Sur la scène internationale, la France s'est réellement prononcée en faveur d'une taxation sur les plus grandes fortunes. « Nous sommes pleinement engagés à accélérer le processus de mise en place au niveau international, au niveau de l'OCDE, au niveau du G20, et je l'espère au niveau des pays européens, d'une taxation minimale des individus afin de combattre toute forme d'optimisation fiscale des personnes à travers le monde », a déclaré le ministre de l'Economie français.

Porté par l'économiste français Gabriel Zucman et le président américain Joe Biden dans son programme à la présidentielle, ce projet de taxation pourrait prendre du temps. « Ce n'est que le début de la conversation », affirme Quentin Parinello, conseiller à l'Observatoire européen de la fiscalité. « Les négociations sur l'impôt minimum mondial sur les multinationales ont pris sept ans ».

Surtout, « cet impôt a été amoindri par une série de failles », regrette le spécialiste de la fiscalité. « La question d'une hausse de la fiscalité est importante mais elle ne doit pas faire l'impasse sur le débat : à qui fait on porter l'effort ? », s'interroge Quentin Parinello.  Dans les rangs de la majorité parlementaire, l'idée d'une plus forte taxation des hauts revenus fait son chemin. Une soixantaine de députés (Renaissance, MoDem, et Horizons) ont appelé cette semaine dans une tribune au Monde à adopter la taxe européenne sur les transactions financières. Un serpent de mer qui pourrait revenir dans les débats à l'approche des élections européennes.

Grégoire Normand
Commentaires 66
à écrit le 17/03/2024 à 7:24
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Et si vous commentiez les vrais problèmes ? Dépenses pour l'immigration illégale (ONG, associations, frais de prisons pour des clandestins) ? Les dépenses dans tout les sens en consulting auprès d'entreprise anglosaxone ? Les repas à plusieurs mil...

à écrit le 17/03/2024 à 0:33
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Les records étant faits pour être battus, nous voilà partis pour battre notre propre record mondial des impôts. Il n'y aucun problème en France qu'un nouvel impôt ne saurait régler. Avec tous ces impôts, ce pays aurait dû être sans problèmes. C'est u...

à écrit le 17/03/2024 à 0:15
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En dépit de toutes les aides, les prélèvements sur les entreprises restent plus élevés en France que chez nos voisins. Il y a rien à faire: il faut baisser les prestations sociales ou dissoudre la nation française

le 17/03/2024 à 4:03
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il faut supprimer cette aide sociale qu'est le statut fonctionnaire

à écrit le 16/03/2024 à 21:54
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Quand on voit tout l'argent qui est placé et toutes les inégalités de patrimoine, on se demande bien qu'est-ce qu'ils attendent pour les augmenter les impôts ???? La dette, la dette, ils n'ont que ça à la bouche et ils ont supprimé l'ISF !!!!! N'im...

le 17/03/2024 à 0:10
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Il y a au moins 100 milliards de depenses sociales de trop.

à écrit le 16/03/2024 à 16:01
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Une hausse d’impôts ne fera qu’étouffer l’économie, comme en 2008… c’est également une fausse solution. Il faut s’attaquer aux causes structurelles, à savoir l’énormité du budget social de €848 Mds…. Une aberration léguée par les socialistes…..Mais c...

le 16/03/2024 à 18:49
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Si une contrainte exterieure empêchera à la France de faire recours à l'endettement pour financer la depense publique courante, les français deviendront des suisses dans l'espace d'une génération

le 16/03/2024 à 20:04
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Ben non, l'expérience montre que les hausses d'impôts étouffent moins l'économie, qu'une politique d'austérité. Surtout si elles sont ciblées sur ceux qui ont bénéficié des baisses d'impôts et qui bénéficient de ce fait d'une épargne importante. M...

le 16/03/2024 à 20:18
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Le budget social est effectivement énorme puisque nous avons un des meilleurs taux de remplacement des retraites, qui gagnent plus que les actifs, une exception. Mais les retraites c’est pas touche, clientélisme oblige. D’un autre côté, dans d’autres...

le 16/03/2024 à 20:26
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Vous mélangez prélèvements obligatoires et budget de l'état. Les retraites du privé, qu'ils soient du régime général, de celui des professions libérales ou d'autres ne figurent pas dans le budget de l'état, seules les retraites du public y sont i...

le 16/03/2024 à 21:56
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Il faut surtout s'attaquer a l'inconsequence et a l'incurie de l"éxécutif ! ....sans attendre 2027 !!!

à écrit le 16/03/2024 à 14:46
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les taxes sur le carburants sont supérieures à 150 %, un taux de taxe se calcule sur le prix de base, 70 % c'est la part de taxe dans le montant final.

à écrit le 16/03/2024 à 13:14
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Si on dois payer les dommages de guerre de nos armes données aux urkrainiens et qui servent à détruire des raffineries qui polluent augmementent le niveau de méthane dans l air etc …! Continuons d être inconscients et de nous tirer une balle dans le ...

à écrit le 16/03/2024 à 12:39
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Toutes les personnes de bon sens souhaitent une mise sous tutelle de la France par le FMI et la BCE, sans contraintes exterieures nous ne sommes pas capables d'assurer un avenir au pays. Depuis Mitterrand inclus notre système politique ne produit que...

le 16/03/2024 à 23:44
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Depuis Mitterrand, on est passé de 5 millions de retraités à 18 millions...

à écrit le 16/03/2024 à 12:09
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Il est vrai que nous français ne payons que 20% de TVA, 70% de taxes sur les carburants et que les salaires sont tellement élevés que nous ne savons pas quoi faire de notre argent...la bonne blague. Regardez les pays qui vont bien.....salaires élevé...

le 16/03/2024 à 14:36
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Vous oubliez de mentionner que la dette du Japon représente 240 % du PIB et que le suicide est la première cause de mortalité des adultes de moins de 45 ans. Tout n'est pas paradisiaque. Si la France est un pays infernal car trop de taxes/impôts, il ...

le 16/03/2024 à 14:45
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@John La hausse des patrimoines dont vous parlez est liée à l'activité hors France. Il est aujourd'hui presque impossible d'avoir succès sur les marchés mondiaux et de cumuler des richesses en basant l'essentiel de son activité en France. Voila pour...

le 16/03/2024 à 14:46
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@John La hausse des patrimoines dont vous parlez est liée à l'activité hors France. Il est aujourd'hui presque impossible d'avoir succès sur les marchés mondiaux et de cumuler des richesses en basant l'essentiel de son activité en France. Voila pour...

à écrit le 16/03/2024 à 11:50
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Championne des prélèvements fiscaux et sociaux, la question ne doit même pas se poser. Si la France ne sait pas comment faire pour sabrer dans tout ce qui est inutile, il faut suggérer à Bercy un voyage d'étude en Argentine pour établir de nouvelles ...

le 16/03/2024 à 15:29
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L'Argentine, c'est la civilisation en pleine régression, le pouvoir donné à un fou, la loi de la jungle, la loi du plus fort, la loi du plus riches, comme dans tout état libéral.

à écrit le 16/03/2024 à 10:56
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Ben tant que les riches ne payent pas d'impôt et qu'ils absorbent toujours plus d'argent public en en ayant toujours plus envie on voit mal une baisse d'impôts sur les moutons. Nos dirigeants sont cupides.

le 16/03/2024 à 18:56
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............Ben tant que les riches ne payent pas d'impôt et qu'ils absorbent toujours plus d'argent public en en ayant toujours plus envie on voit mal une baisse d'impôts sur les moutons.......53% des moutons ne paient pas non plus d'impôt sur le re...

le 17/03/2024 à 11:57
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Impôts sur le revenu: 100 milliards de rentrée fiscale TVA: 250 milliards.Adresse toi à quelqu'un d'autre, un poulet, un lapin je sais pas moi... merci.

à écrit le 16/03/2024 à 9:59
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Dans un pays en faillite, incapable de financer l'investissement et de ratrapper son manque cuisant de compétitivité face à Allemagne et Italie, le gouvernement à augmenté les retraites de 5,3%. Comment peut-on appeler ce type de comportement? Corru...

le 16/03/2024 à 23:39
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Ça s'appelle du clientélisme, les partis politiques ayant appris du privé le marketing...

à écrit le 16/03/2024 à 9:54
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Les hausses on les a déjà eu. Taxe foncière qui coute aussi cher que coutaient anciennement taxe foncière + taxe d'habitation , et taxe sur l'électricité largement augmentée.

le 16/03/2024 à 10:28
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La TICE (CSPE) sur l'électricité n'a pas augmenté, au contraire. C'est pour cette raison que Le Maire a trouvé "normal" un rattrapage en début d'année qui sera complété par une fin de rattrapage (?) en août. Ce sont les taxes sur le gaz qui ont augme...

le 16/03/2024 à 10:41
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Fait la taxe foncière 2023 c est pas taxe foncière 2022+taxe habitation 2022.. sinon déménager ! Le vrai sujet c est que si sur le papier le tx de prélèvements est le plus élevé d Europe ce n est pas vrai dans la réalité pour certaines catégories s...

à écrit le 16/03/2024 à 9:44
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Faire des hausses d’impôts c’est la solution de facilité ! Aux taux de prélèvements où nous sommes parvenus, on pourrait d’abord commencer à se poser la question de l’utilisation de tout l’argent prélevé et faire de l’élagage de façon à tendre vers u...

le 16/03/2024 à 13:18
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Défiscalisation des particuliers via l’impôt sur le revenu payé par moins 50% des français: 118 milliards, défiscalisations des multinationales en France : 103 milliards, défiscalisations des professions libérales cadre dirigeants via différents out...

à écrit le 16/03/2024 à 9:24
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Tous ces Français - résilients à l'instar de Sisyphe poussant inlassablement son rocher - qui défendent leurs maîtres grâce à une ignorance déconcertante, étant même "heureux" par effet de manche à refiler la dette publique à leurs enfants et petits-...

le 17/03/2024 à 4:48
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@Raymond. Vous prechez dans le desert. Inutile d'essayer d'elever des veaux. Ils preferent brouter leur Iphone et regarder netflix, c'est moins complique et evite de reflechir. Ici, la jeunesse eduquee prefere foutre le camp pour esperer une vie me...

à écrit le 16/03/2024 à 9:23
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Réindustrialisation en France: du vécu; consultant BPI conseille une PME avec un bon savoir faire d'investir aux USA pour se développer à l'international au lieu d'investir en France. Le patron, propriétaire refuse et préfère investir dans une sociét...

le 16/03/2024 à 13:22
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Ben oui à l image des banques françaises qui préfèrent le risque des petro- majors aux risque des pme et artisans… que nos banques présentent donc leur tableau de soutien aux industriels pme eti artisans etc et qu on compare avec l’ Allemagne l’ It...

à écrit le 16/03/2024 à 9:06
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Voilà ce qu'il se passe à vouloir protéger les "supers profits" pour avoir l'appui de la caste des nantis ! ,-)

à écrit le 16/03/2024 à 8:31
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Faire une monnaie parallèle à l'Euro, mais non convertible, uniquement utilisable par les associations. 160 milliards instantanément disponibles, et une chasse à la corruption dans ce milieu.

à écrit le 16/03/2024 à 8:20
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on peut éviter la hausse d'impôts même les baisser en abolissant les privilèges à revenu égal impôts égaux exemple pourquoi exonérer les tickets restaurant puisque tout le monde n'y a pas droit ,?

le 16/03/2024 à 13:25
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Dans le secteur public les «  avantages en nature » sont déclarés soumis à cotisation et à impôts : ex les salariés de la Sncf et d’EDF payent des cotisations sociales et des impôts sur leurs avantages de billets trains gratuits et d abonnement edf ...

le 16/03/2024 à 13:33
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Dans le secteur public les «  avantages en nature » sont déclarés soumis à cotisation et à impôts : ex les salariés de la Sncf et d’EDF payent des cotisations sociales et des impôts sur leurs avantages de billets trains gratuits et d abonnement edf ...

à écrit le 16/03/2024 à 7:11
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Il est urgent d’entreprendre la réforme de l’état et du secteur publique au lieu de penser à ponctionner toujours plus et à financer toujours plus de dépenses qui ne sont pas des nécessités évidentes

le 16/03/2024 à 13:33
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Quelle réforme du secteur public? Vous êtes dans les lieux communs qui datent d il y a 30-40 ans! Commençons par le privé dont les acteurs fraudent le plus selon la cour des comptes : fraudes sociales et fiscales : 257 milliards ..Le secteur privé...

le 16/03/2024 à 13:39
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Quelle réforme du secteur public? Vous êtes dans les lieux communs qui datent d il y a 30-40 ans! Commençons par le privé dont les acteurs fraudent le plus selon la cour des comptes : fraudes sociales et fiscales : 257 milliards ..Le secteur privé...

à écrit le 16/03/2024 à 7:10
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Depuis MITTERAND la France dégringole chaque jour de plus en plus. Alors que se sont les propriétaires qui paient avec la taxe foncière maintenant, l'entretient des routes, des écoles, etc on va augmenter les impôts! On se dirige tout droit vers une ...

à écrit le 16/03/2024 à 6:31
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Le problème n'est pas le taux l'impôt mais le génie de nos élus dans sa gestion. J'aime entendre la droite type LR ou la gauche type PS ou Vert et en pire LFI ou les nuls de l'économie RN dans compter les cerveaux paraît il de la gestion Renaissance...

à écrit le 15/03/2024 à 23:25
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Nos dépenses (hors subventions et chèques divers) ne permettent même pas à notre Service Public (Santé, Enseignement, Police, etc...) de fonctionner correctement; nous n'avons donc pas assez de rentrées fiscales sur les bénéfices des entreprises et l...

à écrit le 15/03/2024 à 23:19
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Tout le monde devrait connaitre les chiffres de nos extravagances, qui conduisent la France au chaos, processus maintenant quasi irréversible. 150 milliards d’augmentation de déficit annuel, plus que l’IR, plus que la totalité des bénéfices des socié...

à écrit le 15/03/2024 à 21:18
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Solution: ne conserver que les ministères qui rapportent.

le 15/03/2024 à 23:58
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In n'es resterait pas beaucoup. Vous voulez supprimer la sécurité, la santé entre autres ?

le 15/03/2024 à 23:59
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Il n'en resterait pas beaucoup. Vous voulez supprimer la sécurité, la santé entre autres ?

à écrit le 15/03/2024 à 20:09
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Avec 6% de depenses sociales/ pib en plus que la moyenne européenne (150 milliards d'économies possibles) augmenter les impôts serait un acte criminel qui ne devra pas rester impuni. Prison ferme pour tous les ministres et deputés.

à écrit le 15/03/2024 à 19:41
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nous avons peut être le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé d' Europe mais c est un taux que tout le monde ne paye pas:il s' applique sur une assiette restreinte par clientélisme politique de gauche comme de droite depuis 30 ans...et ça...

le 16/03/2024 à 0:04
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Où avez vous lu que les cheminots étaient payés en dessous du smic et que les billets gratuits sont fiscalisés ? C'est totalement faux ! De plus dans le public la retraite se situe plutôt vers 55 ans calcule sur les 6 derniers mois de salaire.

le 16/03/2024 à 10:45
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"les billets de train gratuits sont déclarés comme du salaire donc ils payent des cotisations et des impôts dessus" C'est absolument faux. Un de mes parents est cheminot, prend régulièrement le train gratuitement (ou presque) mais n'a jamais payé d'...

à écrit le 15/03/2024 à 19:34
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nous avons peut être le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé d' Europe mais c est un taux que tout le monde ne paye pas: s' applique sur une assiette restreinte par clientélisme politique de gauche comme de droite depuis 30 ans...et ça le...

à écrit le 15/03/2024 à 19:21
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NON! Et ce sera très bien. Ainsi es "gens" prendront moins l'avion pour des "voyages" stupides, des achats sur internet stupides, consommeront moins de hamburgers et ingurgiteront moins de Coca-Cola. Tout bénef pour leur portefeuille (malgré la hau...

à écrit le 15/03/2024 à 18:49
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Bonjour, dire que le gouvernement favoris les niches fiscales et autre moyen pour les plus riches ne ne pas payer d'impôts.. Maintenant, nous pouvons réduire les niches et combattre l'évasion fiscale... Dans notre pays, certains ons des voitures a 50...

à écrit le 15/03/2024 à 18:44
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Ah, ils vont peut-être en finir avec leur tyrannie antifiscale. Le problème n'est pas d'augmenter les impôts ; c'est : qu'est-ce qu'on fait de l'argent collecté ? quels impôts ? sur qui vont - ils peser ?

à écrit le 15/03/2024 à 18:37
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la france est incapable d'economiser un euro, la seule chose qu'elle arrive parfois a faire, c'est depenser ' moins que ce que j'avais prevu en hausse'.....donc, non seulement ils vont devoir revoir tous leurs projets de financements de trucs qui ne ...

à écrit le 15/03/2024 à 18:32
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Et si on stoppait la niche fiscale sur les dons aux associations ?

le 15/03/2024 à 19:12
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@Charlie. Les associations servent à palier aux carences de l’état sur certains sujets: par exemple,les épiceries sociales où des millions de personnes peuvent s’alimenter à peu de frais ,voir sans frais.Allez voir la vraie vie ,vous verrez des...

à écrit le 15/03/2024 à 18:29
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Les taxes sont faites pour suppléer à l' impôt ... c' est , comment dire, moins ... " direct " mais ça fait mal à tout le monde

à écrit le 15/03/2024 à 18:24
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[«...nous avons le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé de toute l'Union européenne...»] Pas sur les ultra-riches, ni sur toutes les niches fiscales du grand Capital. Décidément, celui-là, il ne veut pas ouvrir les yeux; pareil pour la tax...

le 15/03/2024 à 23:30
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Instituer une taxe Tobin uniquement en France aura pour conséquence la mort de la place boursière Française. Trop de taxes tue les taxes. Quand on monte une montagne il arrive fatalement un moment où l'on redescend.

le 16/03/2024 à 8:36
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@Tototiti. Je parle d'une taxe sur toutes les transactions financières qui concerne l'ensemble des flux => [à ne pas confondre avec ce semblant de "taxe Tobin] <= C'est pourtant du français ce que j'ai écris, mais probablement que vous ne savez pas d...

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