Loi immigration : le gouvernement ébranlé, le texte transmis au Conseil constitutionnel

Le Parlement a approuvé définitivement mardi la loi sur l'immigration, une victoire parlementaire pour Emmanuel Macron. Elle ouvre toutefois une profonde fracture au sein de sa majorité, dont une partie s'est détournée d'un texte soutenu par le Rassemblement national.
(Crédits : POOL)

[Article publié le mercredi 20 décembre 2023 à 07h01 et mis à jour à 18h31]. Avec l'adoption définitive de la loi immigration, Emmanuel Macron a gagné une bataille parlementaire. En revanche, le président de la République se retrouve désormais confronté à une profonde fracture au sein de sa majorité, dont une partie s'est détournée d'un texte soutenu par le Rassemblement national, et ce, dès que le texte a été validé par la commission parlementaire mixte.

« Ce texte est le fruit de compromis avec des choses sérieuses et des choses que je n'aime pas, mais qui ne sont pas contre nos valeurs », a déclaré le chef de l'État, selon une source citée par l'AFP, appelant ses troupes à « dénoncer les manœuvres du RN », qui a voté pour le texte, « remercier ceux qui ont voté pour la loi et écouter les autres », alors que la majorité s'est fracturée.

Dans le détail, le président Emmanuel Macron va transmettre dès ce mercredi au Conseil constitutionnel le projet de loi immigration, a confirmé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Il s'agit de demander aux Sages de « statuer sur la conformité de tout ou partie de cette loi à notre Constitution », a précisé le ministre à l'issue du Conseil des ministres, alors que la crise politique est ouverte dans la majorité.

Ces propos rejoignent ceux d'Elisabeth Borne, plus tôt dans la matinée, au micro de France Inter. « Nous avons fait part de nos doutes, a-t-elle insisté, en référence à certaines mesures poussées par Les Républicains. Le président de la République va saisir le Conseil constitutionnel, on verra ce qu'il répond ». Elisabeth Borne n'a pas exclu non plus de devoir « revenir » sur certaines d'entre elles, comme les aides personnalisées au logement ou la caution pour les étudiants étrangers (lire plus bas).

La démission d'Aurélien Rousseau confirmée

Quid de la cohésion au sein du gouvernement, en apparence mise à mal par la démission - pourtant démentie en début de matinée par la locataire de Matignon - du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau ? L'exécutif semble vouloir éteindre l'incendie.

« Il n'y a pas de mouvement de fronde ministérielle », a ainsi tenté de rassurer Olivier Véran. Il a par ailleurs confirmé la démission du ministre de la Santé, « absent ce matin au Conseil des ministres ». Il sera remplacé « en intérim » par l'actuelle ministre déléguée chargée des professions de santé Agnès Firmin Le Bodo.

Le porte-parole du gouvernement a également dénoncé une « véritable escroquerie intellectuelle » du Rassemblement national. Pour rappel, ce dernier a revendiqué une « victoire idéologique » dans le vote par le Parlement mardi soir d'une loi controversée sur l'immigration.

« Depuis hier, tout le monde tente d'imposer son narratif, ne tombons pas dans le piège tendu par ceux qui instrumentalisent les émotions, il faut remettre du factuel », a-t-il de plus déclaré.

« J'ai le sentiment du devoir accompli »

Des propos qui viennent, une fois de plus, confirmer ceux d'Elisabeth Borne.

« J'ai le sentiment du devoir accompli (...), a-t-elle martelé à plusieurs reprises, assurant que la loi répond « aux préoccupations des Français ». Ce texte a été voté sans les voix du Rassemblement national. Je les écarte, nous n'en voulons pas. »

« Je suis profondément humaniste. Je suis moi-même fille de quelqu'un qui est arrivé comme apatride dans notre pays, qui a acquis la nationalité française. C'est quelque chose qui me tient à cœur. (...) J'ai mouillé ma chemise pendant les dix derniers jours. J'ai veillé à ce que ce texte respecte nos valeurs », a-t-elle insisté.

La Première ministre s'est montré inflexible sur le fond du texte de loi adopté, rappelant qu'il avait été durci par le Sénat, puis retravaillé par la majorité. « Ça fait un an qu'on parle de ce texte : il faut que l'on puisse passer à autre chose. Maintenant, on va passer à autre chose », a-t-elle lâché, signe qu'Elisabeth Borne est désormais déterminée à tourner la page de la loi immigration.

Une loi qui ne fait pas l'unanimité

Pas sûre que cette posture puisse tenir pour autant, tant les réactions se multiplient après l'adoption du texte. Dans le même temps, la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe plus de 900 associations, a annoncé ce mercredi qu'elle effectuait les démarches nécessaires pour faire examiner par le Conseil constitutionnel des mesures de la loi.

Le projet de loi immigration porté par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin n'apporte « aucun élément de maîtrise de l'accueil et de l'intégration des étrangers », mais « un déchainement de mesures qui vont peser lourdement sur les étrangers en précarité » et « les conditions d'action » des associations, estime la fédération. Ces mesures vont également peser « sur l'ordre public et sur la force de notre société et de notre économie », ajoutent

De nombreux départements ont indiqué ne pas vouloir appliquer la loi immigration, à l'image de la Ville de Paris, également un département. Elle n'appliquera pas le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) prévu par la nouvelle loi immigration, a annoncé mercredi à l'AFP sa maire socialiste, Anne Hidalgo.

Lire aussiImmigration : La droite, une victoire et après ?

Marine Le Pen « a tout gagné »

Signe du malaise dans la majorité, le président de la commission des Lois, Sacha Houlié, a voté contre le projet de loi. Et le président du groupe MoDem, Jean-Paul Mattei, s'est abstenu. Allié historique du chef de l'Etat, le président du MoDem, François Bayrou, avait en début de soirée fait savoir qu'il « n'acceptera(it) pas » un texte sur l'immigration « revendiqué » par le RN. Son groupe s'est finalement divisé lors du vote.

« Ça va laisser des traces. Et pas qu'au Parlement. Je pense qu'on ne se rend pas encore compte des répercussions. Des collègues ont craqué physiquement (...) Ne pas tirer les leçons de l'épisode qu'on vient de vivre ce serait difficile », glissait après le vote une cadre de la majorité.

Se félicitant d'une « victoire historique pour la droite »,  le président des LR, Eric Ciotti, a appelé la majorité « en crise », à « tenir compte » du fait que les Républicains avaient permis « sur le fond et la forme l'adoption de ce texte ». « Qu'elle comprenne enfin que le en même temps est une impuissance ». « On est dans la main du RN, on a perdu sur tous les tableaux » et Marine Le Pen « a tout gagné », s'exaspérait une députée Renaissance. Dans cette atmosphère pesante, les membres du gouvernement se retrouveront pour un Conseil des ministres à l'Elysée mercredi matin.

Près d'un quart des députés de la majorité n'a pas voté pour

Le texte a été voté par 349 députés votant pour et 186 contre sur 573 votants. Le RN et la droite ont voté pour le texte, la gauche contre, chaque groupe faisant le plein de ses voix sauf le groupe communiste où il a manqué une voix. La majorité s'est en revanche divisée. Entre votes contre et abstentions, 59 voix lui ont manqué, sur 251 députés, soit près d'un quart de ses députés : 20 voix contre et 17 abstentions chez Renaissance, 5 voix contre et 15 abstentions au MoDem, et 2 voix contre chez Horizons. Dominé par la droite et le centre, le Sénat avait adopté par 214 contre 114.

Sur X, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'était félicité de l'adoption d'un texte « fort et ferme », « sans les voix des (88) députés RN ». Le texte aurait en effet été adopté si les parlementaires d'extrême droite s'étaient abstenus. Le résultat aurait en revanche été différent s'ils avaient voté contre. Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de la France Insoumise a dénoncé une « écœurante victoire » acquise grâce aux voix de l'extrême droite. De son côté, le RN s'est réjoui de sa « victoire idéologique », comme s'était enjouée Marine Le Pen plus tôt dans la journée.

« Ce soir, si les députés du Rassemblement national votaient contre, ce texte ne passait pas contrairement aux mensonges proférés par Gérald Darmanin. C'est une victoire totale des idées défendues par Marine Le Pen », s'est félicité le député d'extrême droite Jean-Philippe Tanguy.

Dans la foulée du vote, le PS avait annoncé immédiatement après le vote un recours du Conseil constitutionnel, une démarche que le président de la République avait par ailleurs déjà annoncée.

Dans l'hémicycle, Gérald Darmanin a vanté un texte méritant d'être voté « pour la protection des Français », pour la « régularisation des travailleurs sans papiers », « pour la simplification de notre droit ». Il s'en est pris avec virulence à la gauche, l'accusant d'avoir trahi la « morale » en « quémandant les voix du RN » - une manière de prendre sa revanche sur la Nupes, dont la motion de rejet, votée par la droite et le RN, avait brutalement mis fin aux débats sur ce texte la semaine dernière dans l'hémicycle de l'Assemblée. Plongeant la macronie dans des tractations de la dernière chance avec la droite.

Gérard Darmanin a également vivement attaqué le RN, qui a décidé en dernière minute de voter pour le projet de loi, l'accusant de faire un « petit coup » politique pour mettre dans l'embarras la majorité, alors qu'il l'avait jusqu'à présent rejeté.

Le souvenir de 2018

Ironie de l'histoire ou continuité politique, c'est sur l'immigration, déjà, que la majorité macroniste s'était pour la première fois fissurée, en 2018.  Quatorze députés du groupe s'étaient abstenus sur le projet de loi de Gérard Collomb, et un député - Jean-Michel Clément - avait voté contre, devançant l'exclusion en quittant le groupe. Une péripétie à l'époque de la majorité absolue, mais qui était déjà prise au sérieux.

« Abstention, péché véniel, vote contre, péché mortel », théorisait alors le macroniste en chef de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.

Depuis, les députés du camp présidentiel ont connu la crise des « gilets jaunes », la perte de la majorité absolue, le 49.3 déclenché sur la retraite à 64 ans. Déjà à l'époque des retraites, les réfractaires avaient fait l'objet d'une forte pression.

Emmanuel Macron sera l'invité de l'émission C à Vous sur France 5, ce mercredi soir depuis l'Elysée. Le président de la République doit revenir « sur les moments clés de 2023 » et il « abordera les perspectives de 2024 (culture, sport, politique, économie) », a précisé France télévision dans un communiqué.

Ce qu'il faut retenir du projet de loi immigration

Les sept députés et sept sénateurs réunis en « commission mixte paritaire » ont bouclé mardi au forceps un accord sur une nouvelle version du projet de loi immigration, marquée par de nombreuses concessions du camp présidentiel à la droite.

Sur les allocations familiales et APL, la question d'une durée de résidence minimale en France pour que les étrangers non-européens en situation régulière puissent toucher des prestations sociales a failli faire capoter les tractations.

Alors que la droite réclamait un délai de cinq ans pour ouvrir le droit à une large liste de prestations « non contributives », le compromis scellé mardi est basé sur une distinction entre les étrangers selon qu'ils sont ou non « en situation d'emploi ». Pour des prestations comme les allocations familiales, pour le droit opposable au logement ou l'allocation personnalisée d'autonomie, un délai de cinq ans est ainsi prévu pour ceux qui ne travaillent pas, mais de trente mois pour les autres.

Pour l'accès à l'Aide personnalisée au logement (APL), principal point d'achoppement, une condition de résidence est fixée à cinq ans pour ceux qui ne travaillent pas, et de seulement trois mois pour les autres. Ces nouvelles restrictions ne s'appliquent pas aux étudiants étrangers. Sont par ailleurs exclus de toutes ces mesures les réfugiés ou les titulaires d'une carte de résident.

Sur la régularisation de la situation administrative de certains travailleurs sans-papiers, la majorité s'est résignée à une version plus restrictive que celle du projet de loi initial, en donnant aux préfets un pouvoir discrétionnaire de régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers dits en tension.

Il s'agira d'un titre de séjour d'un an, délivré au cas par cas, à condition d'avoir résidé en France pendant au moins trois ans et exercé une activité salariée durant au moins 12 mois sur les 24 derniers. Cette « expérimentation » ne s'appliquera que jusqu'à fin 2026. Le camp présidentiel n'a eu gain de cause que sur un point : la possibilité pour un travailleur sans-papiers de demander ce titre de séjour sans l'aval de son employeur.

Sur la question inflammable des quotas migratoires, le texte prévoit l'instauration de « quotas » fixés par le Parlement pour plafonner « pour les trois années à venir »  le nombre d'étrangers admis sur le territoire (hors demandeurs d'asile) est considérée comme inconstitutionnelle par le camp présidentiel. Mais ce dernier a quand même accepté d'intégrer cette mesure, ainsi que la tenue d'un débat annuel sur l'immigration au Parlement, dans le texte de la CMP pour satisfaire LR... avec l'espoir à peine dissimulé que le Conseil constitutionnel se charge de la retoquer.

Quid de la déchéance de nationalité et droit du sol ? La majorité présidentielle a également fini par donner son accord à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour homicide volontaire contre toute personne dépositaire de l'autorité publique. Concernant le droit du sol, elle a concédé la fin de l'automaticité de l'obtention de la nationalité française à la majorité pour les personnes nées en France de parents étrangers : il faudra désormais que l'étranger en fasse la demande entre ses 16 et 18 ans. Autre restriction obtenue par la droite : en cas de condamnation pour crimes, toute naturalisation d'une personne étrangère née en France deviendrait impossible.

En outre, le rétablissement du « délit de séjour irrégulier », pourtant qualifié d'inutile par le camp présidentiel, a été retenu, assortie d'une peine d'amende sans emprisonnement.

Malgré les réticences de la droite, l'interdiction de placer des étrangers mineurs en rétention figure dans le compromis final. Le durcissement des conditions du regroupement familial voté par le Sénat se retrouve pour l'essentiel dans le texte final, avec notamment une durée de séjour du demandeur portée à 24 mois (contre 18), la nécessité de ressources « stables, régulières et suffisantes » et de disposer d'une assurance maladie, ainsi qu'un âge minimal du conjoint de 21 ans (et plus 18).

La droite a obtenu l'instauration, sauf dans certains cas particuliers, d'une caution à déposer par les étrangers demandant un titre de séjour « étudiant », visant à couvrir le coût d'éventuels « frais d'éloignement ». Les macronistes avaient pourtant combattu cette mesure constituant à leurs yeux « une rupture d'égalité » entre étudiants et risquant de fragiliser les étudiants internationaux.

La suppression de l'Aide médicale d'Etat (AME) pour les sans-papiers était l'un des principaux chevaux de bataille de la droite. Mais les LR ont accepté d'y renoncer dans ce texte, moyennant la promesse d'une réforme du dispositif début 2024. Le texte de la CMP comprend en revanche une restriction de l'accès au titre de séjour « étranger malade ». Sauf exception, il ne pourra être accordé que s'il n'y a pas de « traitement approprié » dans le pays d'origine. Une prise en charge par l'assurance maladie sera par ailleurs exclue si le demandeur a des ressources jugées suffisantes.

(Avec AFP)

Commentaires 40
à écrit le 24/12/2023 à 15:07
Signaler
Le migrant est l'anti-aryen du XXI ème siècle, l'homo-déracinus. Pour la nouvelle Europe mercantiliste, c'est le symbole du renouveau du vieux peuple européen : la deuxième face d'une même pièce. On nous vend la même idéologie du XX ème siècle en nég...

à écrit le 21/12/2023 à 10:23
Signaler
Qui va croire qu’avec une loi pareil notre pays va se transformer en pays communiste ? Ceux qui mettent des barbelés et des murs partout pour empêcher leur population de s’échapper de leur enfer quotidien et qui n’ont aucun problème avec les clandest...

à écrit le 21/12/2023 à 10:16
Signaler
J'imagine le désarrois des réfugiés qui se sont installés et intégrés en france, et qui se retrouvent aujourd'hui avec le même voisinage des dictatures qu'ils on eu la chance de pouvoir quitter.

à écrit le 21/12/2023 à 3:48
Signaler
30 dirigeants socialistes de département ont décidé de NE PAS appliquer cette loi !!! Je comprends donc de leur part un soutien au non-respect des lois que la droite ne soutient pas, dans les 70 autres départements ???

le 21/12/2023 à 9:50
Signaler
Bruno Le Maire a fustigé aujourd'hui les présidents des départements de gauche qui ont annoncé mercredi qu'ils n'appliqueraient pas la loi immigration. «La loi s'impose à tous, surtout quand on est élu», a tonné le ministre, rappelant que «cette loi ...

à écrit le 20/12/2023 à 22:15
Signaler
La préférence nationale est vécue comme normale en Italie, en Allemagne, au Danemark, en Pologne...Il n'y a qu'en France qu'on la refuserait ? Allez, des articles à écrire et des reportages à effectuer chez nos voisins : les voyages forment la jeun...

à écrit le 20/12/2023 à 17:57
Signaler
Pour une fois que le peuple est entendu !!!!

à écrit le 20/12/2023 à 17:10
Signaler
c'est plus qu'un déni de démocratie, un renversement de république, le pouvoir a été kidnappé par une pseudo-élite qui pense à l'encontre du peuple !

à écrit le 20/12/2023 à 16:32
Signaler
arrêtez vos tailles de chiffonniers !!!!! pour une fois que le vote est tres proche de se que veulent les Francais !!!!!!! faites un vote vous verrez

à écrit le 20/12/2023 à 16:20
Signaler
Le Conseil Constitutionnel a t'il bien reçu les ordres ? Ouf..! ;-)

à écrit le 20/12/2023 à 16:16
Signaler
juste la continuité de la politique d'extrême droite de macron ! rien de nouveau ! il suffit de voir la revue de presse dans le monde pour comprendre que l'image du pays sera le prix a payer ! nous n'avions déjà plus grand chose en terme d'attrac...

à écrit le 20/12/2023 à 12:14
Signaler
j'ai honte pour la representation de mon pays je rappelle pour memoire que sur le fronton de tous les imeubles de la republique il y a marqué Liberté Egalité Fraternité Ou est la fraternité dans ce texte nauseabon on se croirait en 1938. a quand...

le 20/12/2023 à 12:40
Signaler
elle est la chef du gouvernement. ou elle ce tait ou elle degage il faut assume sa responsabilite mais qui en france assume plus personne ces la version socialiste du monde les seul responsable sont les electeurs

le 20/12/2023 à 13:53
Signaler
"Liberté Egalité Fraternité" , oui pour les Français

le 20/12/2023 à 16:17
Signaler
@constat Pourquoi c'est le cas? ah ah ah ce n'est pas parce que les médias sont d'extrême droite dans l'idéologie qu'il faut faire croire a quelque chose qui n'existe plus !

le 20/12/2023 à 16:23
Signaler
non 1935, l'arrivée de pétain comme ministre de la guerre ! et lorsque l'on sait ce qui s'est passé après, tout est dit ! pour moi, toutes les lois que vote macron ont pour fonction de permettre a lepen de pouvoir une fois au pouvoir, utiliser les...

le 20/12/2023 à 16:30
Signaler
1938 c'était pas ça. C'était Munich... Je vous laisse retourner à l'école pour en apprendre plus, regardez aussi 1942, cela vous éclairera. Quant à la fraternité, il y a ceux qui payent pour d'autres, qui pratiquent tous les jours la fraternité et l...

à écrit le 20/12/2023 à 11:30
Signaler
En fait, la Première ministre en disant que certains articles sont contraire à la constitution, reconnaît qu’elle a bâclé le travail. Et si la loi est détricotée par le Conseil Constitutionnel, cela risque d’être la révolution dans le Pays tant elle ...

le 20/12/2023 à 12:30
Signaler
"tant elle était attendue par les Français" Non les français s'en tapent dans leur majorité, les français souffrent en ce moment merci de ne pas parler à leur place alors qu'ils n'ont jamais été autant vulnérables.

à écrit le 20/12/2023 à 11:18
Signaler
Démission imminente d’Aurélien Rousseau ,le ministre de la santé ? ,il vient de le confirmer dans le journal Le Monde ce matin.Pendant ce temps ,cela vient d'être annoncé ce matin que 6700 lits supprimés en 2022 dans les hôpitaux.

à écrit le 20/12/2023 à 11:14
Signaler
c est écrit ! les français à plue de 70% optent d abord pour la préférence nationale )

le 20/12/2023 à 12:23
Signaler
Mais la préférence nationale de quoi !?

le 20/12/2023 à 13:15
Signaler
Que serait une Nation sans préférence... dites moi !

à écrit le 20/12/2023 à 11:11
Signaler
Ben tiens, voilà que j'apprends quelque chose. Après avoir foulé aux pieds la CDH et sans sourciller durant la pandémie; pris la fâcheuse habitude d'imposer son autoritarisme à coups de 49.3; emprunté le virage de l'économie planifiée; usé et abusé d...

à écrit le 20/12/2023 à 10:50
Signaler
Exactement, toute l'humanité doit avoir droit aux APL Française même Musk ou Bezos sinon c'est contraire à la constitution.

à écrit le 20/12/2023 à 10:34
Signaler
Qu' elle démissionne si elle est en contradiction avec la loi votée par le parlement. Il faut se rendre à l'évidence, sans le 49-3 la France serait ingouvernable !!!!

à écrit le 20/12/2023 à 10:32
Signaler
Le conseil constitutionnel va sûrement retoquer la moitié des articles de cette loi ,sans oublier les instance de l'UE ,CEDH ,ONG etc.. qui vont tout faire pour freiner ces dispositions ,l'accord de 68 avec l’Algérie n'est pas concerné non plus par c...

à écrit le 20/12/2023 à 10:02
Signaler
On en est à dire que la préférence nationale est contre la constitution et la république ! On se moque de qui ? tout le concept même de nation , de pays , de république repose autour du consentement du citoyen à l'état et de la préférence national...

à écrit le 20/12/2023 à 10:01
Signaler
"NOS" parlementaires se sont montré à leur hauteur; comme d'habitude! S'il s'avère que certaines dispositions piétinent la Constitution, je me demande pourquoi on paye aussi cher des pas rigolos du tout. S'il y a des économies à faire pour proposer u...

à écrit le 20/12/2023 à 10:00
Signaler
Alors, Quelle démocratie parlementaire que de trier ce que vote le parlement. 345 contre 134 plus ou moins, voilà une loi bien voter. Pas de 49.3 et de passage en force. Mais, ça, ce n'est pas bien. Alors Mme Borne et Macron, utilisent les juges qui,...

le 20/12/2023 à 10:13
Signaler
+100

le 20/12/2023 à 14:20
Signaler
Donc, on en conclut que le vote de vos copains n'aura servi à rien; et qu'ils se sont fait avoir, non ?

à écrit le 20/12/2023 à 9:53
Signaler
On sent que les médias vont être mis a contribution pour sauver la tête du petit père "des peuples" européens ! ;-)

à écrit le 20/12/2023 à 9:42
Signaler
Sur les allocations familiales et APL, pour ne pas discriminer personne et pour combattre le ségrégationnisme des femmes, il serait souhaitable de les abroger pour tous ceux qui ne travaillent pas sans distinctions. Pour qu'elles soient perçues il fa...

à écrit le 20/12/2023 à 9:00
Signaler
Qui se souvient des assurances de féministes qui assuraient que la politique changerait , la Première Ministre serait elle le simple bras armé de Macron, sans mettre en jeu sa propre responsabilité ??.

à écrit le 20/12/2023 à 8:37
Signaler
Un acte courageux exposant que certainement le seul renaissance à avoir une sensibilité de gauche en effet, maintenant c'est bon il n'y en a plus du tout ! lol

le 20/12/2023 à 14:02
Signaler
Et alors…… ça veut dire quoi ??

à écrit le 20/12/2023 à 7:57
Signaler
Bref, quand les droites s'unissent, elles se montrent efficaces. Qui en doutait, en réalité ?

le 20/12/2023 à 8:36
Signaler
LOL ! Efficaces pour tuer la France oui !

le 20/12/2023 à 22:23
Signaler
@Dossier 51 : la préférence nationale est la règle de base dans tous les pays, il n'y a qu'en France qu'on y voit la marque de l'extrême droite...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.