« Le macronisme ne sera pas une parenthèse » (Clément Beaune)

Bonne entame de Coupe du monde de rugby pour Clément Beaune. Et pour cause, le ministre des Transports vient d’arracher la levée d’un préavis de grève des contrôleurs aériens pendant la compétition et a même transformé l’essai en signant une trêve sociale jusqu’à la fin des JO de Paris, fin septembre 2024. Pour autant, la partie n’est pas gagnée à la RATP et à la SNCF et l’ancien secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes met la pression sur les dirigeants des deux entreprises publiques pour éviter tout conflit social. Sur le plan de transition écologique, Clément Beaune la veut « désirable » avec des « comportements qui doivent changer de manière progressive et juste ». Un défi au moment où profilèrent les idées climato-sceptiques d’une partie de la droite et de l’extrême-droite, confie-t-il à Bruno Jeudy. Alors que la maire de Paris, Anne Hidalgo, veut attaquer en justice l’Etat qui a diminué, selon elle, les ressources financières de la Ville, Clément Beaune, à qui l'on prête des ambitions dans la capitale, lui renvoie la balle en rappelant la hausse de 52% de la taxe foncière.
Jeune, Clément Beaune rêvait d'être président de la République.
Jeune, Clément Beaune rêvait d'être président de la République. (Crédits : DR)

LA TRIBUNE - Le président de la République vient d'annoncer la mise en place d'un « Pass rail », c'est-à-dire un tarif unique pour les transports dans chaque région. Les exécutifs régionaux se montrent extrêmement sceptiques, notamment sur le financement. Que leur répondez-vous ?

CLÉMENT BEAUNE - Le Pass rail est un grand projet écologique et social. L'ambition du train pour tous. Je le dis très clairement : nous ne prendrons l'argent de personne. Il ne s'agit pas d'une tentative déguisée pour recentraliser les compétences des régions en matière ferroviaire. Au contraire, l'idée, c'est de mettre en commun, de faire plus, mieux, plus simple.

Les régions font déjà beaucoup pour rendre le train attractif, avec des offres alléchantes, notamment pour les jeunes. C'est notamment le cas de la Région Occitanie, où Carole Delga a mis en place le ticket de TER à 1 euro pour les jeunes tout cet été. De son côté, l'Etat n'est pas en reste. A ma demande, 200.000 billets Intercités ont ainsi été mis en vente au prix bloqué de 19 euros, soit deux fois moins cher que le prix habituel. Ça a très bien marché. Avec ce Pass, nous voulons donc un outil simple, attractif, accessible à tous, qui engloberait au moins les Intercités et les TER voire, les transports urbains, à terme. Nous sommes au début du processus. J'irai au Congrès des régions à la fin du mois pour en discuter avec les présidents de région. Les Allemands ont réussi à faire ce travail de coordination entre les Länder et l'Etat fédéral en quelques mois. Nous ne sommes pas moins bons qu'eux ! Je souhaite que nous soyons en mesure de proposer une première offre dès l'été prochain.

Mais qui financera ce « Pass rail » ?

Il ne s'agit pas, comme je l'ai lu ou entendu, de demander aux régions de financer l'offre de l'Etat. L'Etat finance les Intercités. Les Régions financent les TER. Pour le Pass, on va faire ça ensemble. Et ensemble, nous devons réussir à offrir des billets toujours moins chers et relever le défi de la planification écologique.

La Première ministre a dévoilé, au printemps, un plan de 100 milliards d'euros pour le développement du transport ferroviaire d'ici à 2040. Est-ce que ce sera suffisant pour rajeunir un réseau vieillissant ?

Il ne s'agit pas de saupoudrer, mais de financer notre grande ambition pour le train avec un plan d'une ampleur sans précédent. Nous avons déjà beaucoup augmenté les investissements ces dernières années, notamment sur le réseau ferroviaire. Ce ne sont pas les plus visibles mais ils sont indispensables pour faire face au retard accumulé depuis tant de décennies. De fait, on a créé une fracture entre la France du TGV, c'est-à-dire celle des métropoles bien reliées, et la France des Corail et des Intercités. Comment justifier que le temps de trajet entre Paris et Clermont-Ferrand soit plus élevé aujourd'hui qu'il y a 20 ans ? Pour mettre un terme à ces inégalités, on va investir dans la durée. Nous investirons notamment plusieurs milliards d'euros pour acheter de nouveaux trains. C'est très concret : sur le Bordeaux-Marseille par exemple, 20 rames flambant neuves seront livrées d'ici la fin de l'année 2026. Pour rénover le réseau ferroviaire, nous augmentons de 50% les investissements annuels d'ici à 2027. Enfin, il y a les objets de la transition écologique qui sont très importants. Je cite trois priorités où nous allons mettre le paquet : les RER métropolitains promis par le Président, les trains de nuit et puis le fret ferroviaire.

Le mot d'ordre de grève lancé par certains syndicats à la SNCF et à la RATP pour l'ouverture de la Coupe du monde de rugby a été très peu suivi. Ça risque de perturber également les JO l'an prochain à Paris. Le risque de chantage des cheminots risque de coûter cher aux finances de l'Etat ?

En ce début de Coupe du monde de rugby, les choses se passent bien. J'ai notamment obtenu la levée du préavis de grève dans le contrôle aérien. Cela montre que le dialogue social fonctionne. Je veux casser cette image que notre pays serait irresponsable, truffé de mouvements de grève permanents, sans justification. Il est normal qu'avant la Coupe du monde de rugby et, a fortiori les JO, un dialogue social s'engage sur des choses très concrètes pour des agents qui doivent décaler leurs congés dans une période exceptionnelle. Je fais confiance aux dirigeants de ces grandes entreprises publiques Jean-Pierre Farandou à la SNCF et Jean Castex à la RATP pour conduire ces discussions et trouver des compromis protecteurs. Et je sais la fierté des agents du service public d'être en 1ère ligne de ces Jeux écologiques.

Pourquoi vouloir en finir avec les billets d'avion à moins de 10 euros ?

Je veux que le consommateur et le citoyen se réconcilient. Quand une compagnie vend un billet à 10 euros, c'est la planète qui paye le prix fort. Ces prix reflètent également des comportements proches du dumping social ou environnemental, avec une pression sur les salaires, les collectivités, les employés... A l'inverse, d'autres compagnies comme Air France ont des engagements écologiques très forts. L'objectif n'est pas de faire monter en flèche les prix, mais simplement de refléter le juste coût, le juste prix social et environnemental.

A quelle échéance la mise en place de cette mesure ?

C'est un débat que nous devons mener à l'échelle européenne et dont je formulerai les contours à mes homologues lors de notre prochaine rencontre le 22 septembre prochain à Barcelone. Plusieurs pays comme l'Autriche ou la Belgique se sont déjà prononcés en faveur d'une telle dynamique.

Malgré les annonces et les promesses répétées par le président de la République, notamment sur la planification écologique, Emmanuel Macron peine à définir un discours, une doctrine écologique. Y-a-t-il un macronisme de l'écologie ?

Absolument et il faut sans doute qu'on le révèle davantage. L'interdiction de la déforestation importée, la taxe carbone aux frontières de l'Europe, l'interdiction de la vente de véhicules à moteurs thermiques en 2035, la suppression de très nombreux plastiques à usage unique, la mise en place du zéro artificialisation nette... on a fait énormément de choses, notamment au niveau européen. C'est la bonne échelle pour un impact réel et concret. A contrario, cela rend peut-être notre action plus difficile à lire. Mais je le dis : l'Europe et l'écologie, c'est nous !

Le macronisme de l'écologie n'est-il pas très discret ?

En la matière, nous avons et nous devons montrer un cap clair. C'est la vraie différence avec ce que sont devenus les Verts, qui ont muté en inquisiteurs du barbecue. De l'autre côté de l'échiquier politique, le courant climato-sceptique a pris ses quartiers chez une partie de la droite et l'extrême droite. Pour ma part, j'estime que notre colonne vertébrale idéologique doit reposer sur trois piliers. D'abord, la science et l'investissement. C'est par le progrès que l'on transforme nos vies et nos économies. Vient ensuite la notion de « juste effort ». Chaque nouvelle mesure doit faire l'objet d'un accompagnement social pour ceux en ont besoin et faire contribuer plus ceux qui le peuvent ou polluent plus. Il ne faut pas mentir aux gens : oui, nos comportements doivent changer, mais de manière progressive et juste. Enfin, il faut réintroduire la notion de rêve collectif autour de grands projets. L'écologie doit être désirable. Faire envie, ça ne veut pas dire que rien ne change, que tout va bien et que notre monde ne doit pas s'adapter. Ça signifie au contraire qu'il faut des projets positifs. L'avion non-polluant sur lequel le chef de l'Etat a fait des annonces au salon du Bourget ou le train à hydrogène doivent être à 2030 ce que le Concorde et le TGV ont été aux 30 Glorieuses : un vecteur d'ambition et de fierté collective.

Par ailleurs, je ne rêve pas du tout d'un monde où il n'y aurait plus de mobilité. En revanche, il faut faire autrement. C'est ce qu'on fait en déployant les RER métropolitains, en faisant contribuer la route pour financer le ferroviaire, en développant la voiture électrique et le covoiturage, tout ce qui permet à la fois de bouger plus et de polluer moins.

Justement, on a vu cet été le courant climato-sceptique reprendre de la vigueur. On a entendu un député RN remettre en cause les conclusions du GIEC...

Oui, c'est très grave. L'extrême droite n'a pas changé. Force est de constater que la France ne fait pas exception à la prolifération de ces discours. Nous ne devons rien laisser passer et répondre sur le fond, inlassablement. Parallèlement, notre politique porte ses fruits. Il y a 3 ans, on ne produisait pas de batterie électrique sur le sol français et c'était à peu près pareil en Europe. Aujourd'hui, Dunkerque est en passe de devenir la « batterie Valley » de la France et d'une bonne partie de l'Europe. C'est du concret. La preuve qu'avec de l'investissement et une politique tournée vers cette croissance verte, on peut s'adapter, rattraper et réussir !

Comment vont se traduire concrètement, au-delà de la lettre de synthèse du président de la République et une probable deuxième réunion, les entretiens de Saint-Denis avec les chefs des partis ?

Soulignons d'abord la démarche de concorde souhaitée par le chef de l'Etat qui est dans son rôle. Il a voulu remettre de l'apaisement dans le débat et, du compromis en passant des heures avec les responsables des partis. Cela honore notre démocratie. Ces échanges vont aussi déboucher sur des choses concrètes. Par exemple, le président a repris l'idée, proposée par Fabien Roussel, d'une conférence sociale. C'est une bonne initiative pour mettre sur la table la question des bas salaires, celle des branches où il n'y a pas de salaire minimum et la question des carrières. Ces réunions ont vocation à être renouvelées avec le Président et la Première ministre.

Ou pas, mais inversement, on entend dire que c'est finalement beaucoup de parlottes et que le président cède à cette facilité de la procrastination...

Échanger ce n'est pas procrastiner. En attendant, le Président n'a pas suspendu l'activité du pays, ni celle du gouvernement et du Parlement. Le projet de budget sera déposé. Il ne s'agit pas de dire « on gouverne tous ensemble », ça ne serait pas respectueux des institutions. Les discussions parlementaires n'ont pas été transférées du Palais-Bourbon à l'école de la Légion d'honneur. Mais que le Président, de temps en temps, porte cet effort d'unité, c'est important. N'oublions pas que nous sortons d'une période de tensions, des manifestations, d'émeutes au début de l'été. Le contexte national et international est exceptionnel. Par ailleurs, la majorité relative à l'Assemblée oblige à concerter davantage, tant mieux. Je préfère le dialogue aux hurlements. A nous, ministres, d'appliquer la méthode de Saint-Denis dans nos travaux. J'essaie de le faire dans mon secteur, notamment dans l'optique d'une loi d'investissement dans les transports, où je consulte toutes les sensibilités.

A la veille de la rentrée parlementaire, pensez-vous qu'on revive les mêmes tensions, les 49.3 puis les motions de censure à gogo dans une ambiance stérile ?

J'espère que non. D'abord, rappelons que plus de cinquante textes ont été votés durant la première année du quinquennat. Cela montre bien que le Parlement a réussi à dégager des compromis, y compris sur des choses importantes, la loi olympique, la loi sur les énergies renouvelables, celle sur le nucléaire ou encore les réformes de l'assurance chômage ou de France travail... Donc, ce n'est pas impossible et le Parlement existe au-delà des vociférations de certains. Quant aux textes financiers, oui ils passeront probablement en utilisant le 49.3, un outil de la Constitution. Ce n'est ni la première, ni la dernière fois. Le pays a besoin d'un budget chaque année au 1er janvier. Il ne faudrait pas que les cris de Mathilde Panot ou les hurlements de Jean-Philippe Tanguy gâchent, heureusement pour la démocratie, un travail sérieux et serein mené par les autres députés. Encore une fois, je l'ai dit dès le 20 juin 2022 et la fin des législatives, ce nouveau Parlement est comme un meuble en kit, qu'on nous aurait livré sans la notice. La majorité relative ne faisait pas partie de notre culture politique. Nous n'avons pas cédé au défaitisme, la preuve : on avance !

Lancé il y a un an, le projet de loi sur l'immigration est aujourd'hui dans une impasse. Faut-il retirer le titre de séjour sur les métiers en tension pour obtenir le feu vert de la droite ?

Je ne sais pas ce qui permettra d'obtenir des compromis ou des feux verts. Sur ce dossier, la Première ministre l'a répété : le gouvernement tient à l'équilibre du texte. Cela veut dire à la fois renforcer la lutte contre l'immigration illégale et permettre une meilleure intégration de ceux qui travaillent et qui veulent travailler ici. Comme notre majorité, j'y suis attaché.

Vous êtes le premier membre d'un gouvernement à prendre position en faveur de la GPA, mesure qui ne figure pas dans le programme présidentiel. Vous avez dû prendre un savon de la part d'Emmanuel Macron et d'Élisabeth Borne ?

D'abord, je ne dévoile pas mes discussions avec la Première ministre et le Président. Ensuite non, je n'ai pas eu de remontrances. Et trois, j'ai été clair : il s'agit d'une conviction personnelle. Je crois que tous les grands débats de société prennent du temps. On ne perd jamais rien à mettre, non pas seulement des convictions sur la table mais aussi des arguments dans la discussion. C'est modestement ce que j'essaie de faire.

Vous avez été secrétaire d'État chargé des affaires européennes. Il y a un scrutin l'année prochaine. Serez-vous candidat ?

Ce n'est pas mon projet. En 2022, j'ai été élu à l'Assemblée nationale et c'est un grand honneur. C'est cet engagement-là qui m'importe le plus en étant très présent à Paris, dans ma circonscription et au-delà ! Mais je ne lâcherai pas la bataille européenne dans les idées, dans les réunions publiques, dans les actions militantes et les meetings. C'est un combat que j'ai porté auprès du président, dans mes tripes et avec toute mon énergie depuis que je suis à ses côtés en 2014, d'abord en tant que conseiller pour l'Europe, puis en tant que ministre.

Le ministre Gérald Darmanin qui tente une échappée politique en réunissant ses amis à Tourcoing, Bruno Le Maire qui ne cache pas ses ambitions et Edouard Philippe qui publie un livre et s'émancipe. Sans compter Gabriel Attal tout feu tout flamme. La course des petits chevaux démarre tôt...

Les ambitions sont normales. Les contributions des uns et des autres au débat politique aussi. Mais cela ne doit pas virer à la confrontation, la démonstration d'égo ou la course de petits chevaux. Veillons à préserver notre unité comme l'a rappelé la Première ministre à Tourcoing. Chaque chose en son temps. L'objectif politique, ce sont les européennes. Ne donnons pas l'impression d'une quelconque fracturation et proposons des idées plutôt que des ambitions.

Proche d'Emmanuel Macron dont vous avez été le conseiller, vous comptez aussi parmi les ministres en proximité avec Elisabeth Borne. Certains dans la majorité vous qualifie de « macroniste bornisé ». Le macronisme perdurera-t-il après 2027 ?

Macroniste et Borniste, ce n'est pas incompatible, au contraire (rires). Je ne crois pas du tout que le macronisme sera une parenthèse. D'abord parce qu'il y a déjà eu des courants de rassemblement centraux ou centristes, des dépassements ou des synthèses dans le passé. D'une certaine façon, c'est ce qu'avait fait François Bayrou avec sa personnalité et son parti. C'est aussi ce qu'avait défendu Giscard sur de grands sujets comme les transformations sociétales ou l'Europe. Il existe finalement un soubassement historique et politique. L'élection d'Emmanuel Macron a engagé une recomposition politique très forte qui n'est pas terminée. Les partis de gouvernement sont bousculés et de nouvelles formations émergent ou constituent le centre politique réformateur et européen. Je crois que c'est une tendance de long terme. Mais bien malin celui qui peut prédire ce qui se passera en 2027 ou en 2030.

La maire de Paris Anne Hidalgo annonce qu'elle veut attaquer en justice l'Etat qui a diminué, selon elle, les ressources financières de la Ville. Qu'en pensez-vous ?

Anne Hidalgo n'est jamais meilleure que dans le mensonge. On a l'habitude. Les Parisiens commencent à la connaître. Elle a dit qu'elle ne serait pas candidate à élection présidentielle en 2020, on a vu ce qu'il en était en 2022. Les électeurs lui ont rappelé ses engagements passés. En 2020, elle s'est engagée à ne pas augmenter les impôts. Deux ans plus tard, elle trahit ses engagements et assomme les propriétaires parisiens ! Et quand on a le mauvais goût de lui signaler ses responsabilités, elle accuse les autres. Je crois que c'est une technique qui n'impressionne plus grand monde. Donc il faut rappeler les faits : les dotations aux collectivités ont baissé sous le gouvernement de Manuel Valls. Je crois qu'elle n'avait pas marqué d'hostilité politique à l'époque. Nous avons mis fin à la baisse des dotations. On a compensé à l'euro près la suppression de la taxe d'habitation. Quant à la taxe foncière, il y a les villes qui ne l'augmentent pas, d'autres un peu et, enfin, celles où ça explose ! Que la maire de Paris assume sa responsabilité d'une hausse de 52% plutôt que de dire soudainement que c'est la faute des autres.

Le parti Renaissance aura-t-il un candidat aux prochaines municipales à Paris ou bien fera-t-il alliance avec les Républicains ?

Il le faut. Nous avons une identité politique forte. A Paris comme ailleurs, nous défendrons nos valeurs et nos idées. Je suis engagé comme vice-président de Renaissance à Paris. Avec Sylvain Maillard, nous avons porté une liste pour mener une campagne interne tout le mois de janvier sur le thème de « Réenchanter Paris ». On a proposé une offre et construit progressivement des idées, qui deviendront plus tard un programme. Renaissance Paris existe et participera évidemment aux débats et aux élections sous nos couleurs.

Qui aimeriez-vous inviter (personnages morts ou vivants) dans un dîner parfait ?

Barbara, George Steiner, Mitterrand et Zidane.

En quoi aimeriez-vous vous réincarner ?

J'aimerais revivre une vie humaine. Je ne veux pas être un animal ni un arbre. J'aimerais bien qu'on me donne une nouvelle chance, car la vie en vaut la peine !

Que voudriez-vous comme épitaphe ?

Il s'est bien battu.

Si c'était à refaire, quel métier aimeriez-vous exercer ?

J'aimerais être un grand universitaire, écrivant des bouquins dans une bibliothèque.

De quoi rêviez-vous enfant ?

De devenir Président. J'étais jeune ! (rires)

Où aimeriez-vous être en 2027 ?

Sur les lieux de la victoire.

Commentaires 9
à écrit le 14/09/2023 à 16:58
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J'espère bien que SI, fini le en même temps qui affiche comme ce jour dans votre journal une Emmnauelle WARGON promettant une hausse d'environ 10% début 2024, et un LE MAIRE qui dit le contraire: pas d'augmentation du prix de l'léectricité en début 2...

à écrit le 14/09/2023 à 12:49
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"Le macronisme ne sera pas une parenthèse", peut-être... Mais c'est le dernier clou dans le cercueil de la France.

à écrit le 14/09/2023 à 11:34
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les électeurs retiendront toutefois la politique d un service public dégradée !

à écrit le 14/09/2023 à 11:32
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Franchement pouvoir affirmer ce genre de chose relève bien de mécanismes historiques souvent produit par la courtisanerie ! dans les faits, les sifflets au stade de France disent tout ! ce sera sans doute la période économique la pire de l'histoire...

à écrit le 14/09/2023 à 9:49
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Le macronisme, c'est les dix plaies d’Égypte ! Révoltes sociales, pandémie, crise économique, guerre, perte de relation amicales internationales, insécurité, déclassement économique et social, endettement pharaonique, perte de souveraineté, régressio...

à écrit le 14/09/2023 à 9:11
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Evidemment qu'il est là pour durer. Le macronisme s'inscrit dans la tendance de fond de regain de l'autoritarisme, et pour que ça passe mieux, on lui met une couche de peinture "libérale". Il n'y a rien de libéral dans l'emploi de la police et l'abse...

à écrit le 14/09/2023 à 8:59
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Non juste un crachat de plus de la classe dirigeante.

à écrit le 13/09/2023 à 21:44
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Mais il est d'une naïveté touchante ce bobo socialo écolo. Il est évident que le Macronisme bâti sur du néant ne survivra pas au départ de son maitre à penser vers d'autres cieux. Tout comme l'UDF n'a pas survécu longtemps à la mise au rencard de ...

le 14/09/2023 à 8:59
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En fait, Macron est le dernier de la lignée de politiques initiée par VGE et dont le fonds de commerce électoral consiste à arroser encore et toujours la même tranche d'âge ayant maintenant autour de 75 ans...

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