
Le projet de loi travail "va dans le bon sens" et peut même être "une véritable chance pour la France" en contribuant à "débloquer les relations sociales", estime Michel Rocard dans Le Parisien/Aujourd'hui en France de ce mardi 22 mars.
"C'est un texte qui va dans le bon sens car il laisse plus de place à la négociation entre partenaires sociaux", explique l'ancien Premier ministre qui déplore que, "en France, la puissance législative (ait) paralysé le dialogue social".
Rocard appelle les salariés à s'impliquer
"Tout va se jouer sur la manière dont (la loi travail) sera mise en oeuvre sur le terrain", ajoute M. Rocard, qui estime que "le patronat doit arrêter de diriger unilatéralement et prendre conscience que des syndicats forts peuvent être un atout pour l'entreprise".
En outre, "il faut voir maintenant comment les salariés vont eux-mêmes jouer la partie. Vont-ils s'emparer de ce que la loi leur propose, c'est-à-dire la négociation d'accords au niveau de l'entreprise ? Vont-ils faire pression sur la CGT pour qu'elle aussi accepte cette nouvelle donne ?" s'interroge-t-il.
"Ce que pourrait générer ce texte est une véritable chance pour la France. Mais débloquer les relations sociales demandera des années", insiste Michel Rocard.
D'une manière générale, "s'opposer à la loi El Khomri ne me paraît pas très intelligent car la situation actuelle n'est pas satisfaisante".
Manuel Valls préféré à François Hollande
Alors que le PS est très divisé sur la loi portée par la ministre du Travail Myriam El Khomri, l'ancien premier secrétaire estime que la situation de son parti "est grave" et qu'"il y a un risque de conflit majeur".
Michel Rocard se montre élogieux envers le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, et le Premier ministre, Manuel Valls, son ancien collaborateur à Matignon, qui sont "plus respectueux de la contrainte des choses", par opposition à "(son) ami François Hollande un peu +instantanéiste+". "Le point sur lequel je suis sensible, c'est le respect de la complexité, qui est difficile, et surtout le fait d'accepter que ce qu'on fait d'important en politique prend toujours du temps", explique-t-il pour justifier son jugement.
(Avec AFP)
Ou même de quelles expériences personnelles réelles dans une entreprise?
Ce n'est plus qu'un vieux, très vieux, beau parleur qui tente de vivre aux dépends des français... d'ailleurs nous lui payons de confortables retraites lui permettant de vivre entre Paris et Tel-Aviv.
Après, les modalités de protection des personnes dans leurs revenus quand elles sont sans emploi reste d'actualité.
Vous avez même la possibilité de vous mettre à votre compte, d'investir tout votre argent, de vous endetter, de demander à votre famille de se sacrifier pour l'entreprise. Vous pourrez même vous consacrer 70h par semaine à votre entreprise.
Et même, motivé comme vous êtes, vous pouvez embaucher, signer tout plein de CDI, et alors là, vous pourrez traiter vos collègues patrons de dictateurs... mais commencez donc par dénoncer votre CDI... et bon courage pour la suite !
Mais non, vous ne voulez surtout pas quitter votre confort : critiquer les patrons et tout attendre d'eux, c'est votre leitmotiv !!?
Mais Quid des petites entreprises ? RIEN ! et pourtant, chacun sait que c'est là qu'il y a un potentiel de création d'emploi ! Chacun sait que c'est là qu'il y a des craintes en termes de risques à la rupture de contrat !