Saint-Nazaire : un seul candidat à la reprise des chantiers navals

Le tribunal de commerce du district central de Séoul a refusé de transmettre le nom du candidat à la reprise. La justice doit annoncer dans une semaine si l'offre est acceptée.
STX France, qui compte 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 sous-traitants, est en pleine forme avec un carnet de commandes très bien rempli.

Une seule offre de reprise du chantier naval STX de Saint-Nazaire a été soumise au tribunal sud-coréen examinant la procédure de redressement judiciaire de sa maison mère STX Offshore and Shipbuilding, a annoncé mardi à l'AFP un porte-parole du tribunal.

Plusieurs groupes, dont deux chantiers navals européens, Fincantieri (Italie) et Damen (Pays-Bas), avaient pourtant fait part de leur intérêt pour racheter la filiale française, seule entité bénéficiaire du groupe sud-coréen. "Mais seul un candidat a déposé son offre dans le délai imparti", a déclaré le juge Choi Ung-Young en refusant de donner l'identité de ce repreneur potentiel.

Décision le 3 janvier

Un porte-parole de STX Offshore and Shipbuilding a indiqué que la justice annoncerait le 3 janvier si cette offre est acceptée. "Si le prix proposé est trop bas, l'offre sera refusée et un nouvel appel d'offre sera lancé", a déclaré le porte-parole.

Le secrétaire d'Etat français à l'Industrie Christophe Sirugue avait déclaré début novembre que le gouvernement préférerait un repreneur industriel pour racheter STX France, et verrait d'un bon œil une participation du français DCNS. Ce dernier n'a jamais montré son intérêt pour les chantiers de Saint-Nazaire, mais il pourrait prendre une participation minoritaire.

STX France, qui compte 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 sous-traitants, est en pleine forme avec un carnet de commandes très bien rempli. Le 21 décembre, une nouvelle commande de cinq paquebots passée par des poids lourds du secteur de la croisière, l'armateur américain Royal Caribbean Cruises Limited et le groupe italo-suisse MSC Croisières a été annoncée. Des contrats d'une valeur de 4 milliards d'euros selon Bercy.

(Avec AFP)

Commentaires 9
à écrit le 30/12/2016 à 15:33
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COMME ARREVA LES CHANTIERS DOIVENT RESTER FRANCAIS/ CAR LES SECRETS DE FABRICATION DE CENTRALES OU DES NAVIRE DE GUERRE DOIVENT RESTE FRANCAIS???

à écrit le 28/12/2016 à 14:08
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Aucun des articles ne décrit les possibilités de l'Etat français au cas où ils auraient envie d'agir via DCNS. Est-ce que l'Etat a une minorité de blocage contrebalançant le principe "grand minoritaire grand c...."?

à écrit le 28/12/2016 à 8:39
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et apres la France n'a plus de savoir faire et d'industries donc beaucoup de chomeurs merci les lois travaille et les syndicats qui protegent tellement les travailleurs que l'on a plus de grosses industries avec tout nos chomeurs et nos petites st...

le 28/12/2016 à 12:24
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Merci pour votre analyse économique d'une grande finesse. Cependant au lieu de blâmer les syndicats en permanence peut être faudrait il s'interroger sur la gestion des entreprises....A priori ce ne sont pas les syndicats qui s'opposent aux embauches ...

le 29/12/2016 à 20:18
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N'oublions pas non plus les patrons qui veulent toujours des sur-diplômer. Pourquoi vouloir des ingénieur pour faire des travaux de BAC+2, des BAC+2 comme ouvrier et surtout que peuvent encore faire comme travail ceux qui n'ont pas de diplôme? Je ne ...

à écrit le 27/12/2016 à 17:52
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C'est une honte que le gouvernement reste les bras croisés. La France doit récupérer cette entreprise hautement stratégique par tous les moyens ! Du temps de De Gaulle elle n'aurait jamais été vendue à l'étranger ... Pour nos intérêts militaires (...

le 27/12/2016 à 21:37
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DCNS est probablement dans la dernière offre retenue (Fincantieri ?), mais avec une participation minoritaire.

à écrit le 27/12/2016 à 17:52
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C'est une honte que le gouvernement reste les bras croisés. La France doit récupérer cette entreprise hautement stratégique par tous les moyens ! Du temps de De Gaulle elle n'aurait jamais été vendue à l'étranger ... Pour nos intérêts militaires (...

à écrit le 27/12/2016 à 17:51
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C'est une honte que le gouvernement reste les bras croisés. La France doit récupérer cette entreprise hautement stratégique par tous les moyens ! Du temps de De Gaulle elle n'aurait jamais été vendue à l'étranger ... Pour nos intérêts militaires (...

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