Climat : le patron de l'ONU sonne l'alarme

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a entamé une tournée dans le Pacifique Sud dimanche en prévenant que la planète n'était pas dans les clous pour atteindre ses objectifs de limitation de la hausse des températures.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. (Crédits : JONATHAN ERNST)

Dans un message fort destiné à réclamer des actes pour le climat, M. Guterres a jugé que la détermination des différents pays du monde s'émoussait, ajoutant que les petites nations insulaires qui sont "vraiment en première ligne" allaient souffrir le plus. La tournée qu'effectue le patron de l'ONU avant le sommet sur le climat prévu en septembre à New York le conduira aux Fidji, Tuvalu et au Vanuatu, tous menacés par la montée des eaux consécutive au changement climatique. "Nous voyons partout la démonstration évidente que nous ne sommes pas en bonne voie pour atteindre les objectifs définis par l'accord de Paris", a déclaré M. Guterres.

Les choses empirent sur le terrain

Le pacte, conclu entre 195 pays membres de l'ONU, prévoit de contenir le réchauffement de la planète "bien en dessous de deux degrés Celsius et de limiter la hausse à 1,5°C". "Et le paradoxe, c'est qu'à mesure que les choses empirent sur le terrain, les mesures politiques semblent reculer", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse conjointe à Auckland avec la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

Il a cependant rendu hommage à l'action en la matière du gouvernement néo-zélandais, qui vient de présenter un projet de loi affichant un objectif de neutralité carbone pour 2050. Le texte exempte cependant partiellement un secteur agricole vital pour le pays. Mme Ardern a déclaré que le changement climatique représentait "le plus gros défi" qui se pose à la communauté internationale. Cette dernière ferait preuve de "grave négligence" si elle restait les bras croisés.

Durant son séjour de trois jours en Nouvelle-Zélande, M. Guterres rencontrera aussi les chefs de la communauté musulmane de Christchurch pour témoigner de sa solidarité après le carnage des mosquées qui a fait 51 morts parmi les fidèles le 15 mars.

Commentaires 8
à écrit le 13/05/2019 à 9:21
Signaler
Faut le dire aux chinois et ensuite faut le dire aux propriétaires de capitaux et d'outils de production du monde dont les politiciens sont à la botte de façon générale puisque "la notion de libre arbitre a été inventée par les classes dirigeantes" N...

à écrit le 13/05/2019 à 8:18
Signaler
Cet homme est certainement le moins crédible de tous, c'est un gauchiste pro immigration, qui rêve de détruire l'Europe, pour le plus grand bien des multinationales qui le financent. Le type même du parfait menteur qui professe le contraire de ses bu...

à écrit le 13/05/2019 à 7:32
Signaler
Ces élites sont rendus malades par la pollution de leur propres usines qui les ont rendu si riches. Ils ne vont pas profiter longtemps de tout leur argent. Leurs enfants encore moins... Ça doit leur faire tout drôle pour une foi de dire la vérité. Il...

à écrit le 13/05/2019 à 3:40
Signaler
On commencera a ecouter leurs salades, quand il y aura moins d'avions dans le ciel.

à écrit le 12/05/2019 à 21:12
Signaler
US - Chine - Russie - Inde - Japon - Europe ? Qui s'engage sur le chemin de l'écologie ? Personne, ou alors à dose homéopathique. La médecine douce pour soigner un cancer, si ça peut aider, ça ne règle pas le problème de fond. La Terre va mourir et...

à écrit le 12/05/2019 à 18:58
Signaler
Vaut mieux tard que jamais ( bien que vu le nombre de connerie humaine depuis leur existence : le phénomène était prévisible) Le plus gros défi du siècle est : comment augmenter l’oxygène dans l’air ?( nécessaire à la Vie sur terre)

à écrit le 12/05/2019 à 18:58
Signaler
Le gros problème c'est qu'ils veulent utiliser "la monnaie" pour un mal qu'elle a engendré, c'est la suite du feuilleton...!

à écrit le 12/05/2019 à 17:21
Signaler
Il sonne l'alarme, mais qu'à-t-il fait contre ? Toujours promouvoir les migrations, la surnatalité, maintenant il vient pleurer.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.