En réponse aux sanctions, la Russie interdit Boris Johnson d'entrée sur son territoire

Face aux sanctions économiques et à la fourniture d'armement à l'Ukraine, la Russie prend de nouvelles sanctions diplomatiques. Moscou a ainsi banni le gouvernement britannique de son territoire, et elle menace d'autres part Washington de "conséquences imprévisibles".
(Crédits : YVES HERMAN)

La Russie a annoncé samedi que le Premier ministre britannique Boris Johnson et plusieurs autres hauts responsables britanniques étaient interdits d'entrée dans le pays, en réponse aux sanctions britanniques envers Moscou en raison de son opération militaire en Ukraine.

"Cette mesure a été prise en réponse à la campagne médiatique et politique effrénée visant à isoler internationalement la Russie et créer les conditions propices pour freiner notre pays et étrangler l'économie nationale", a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Il dénonce les "actions hostiles sans précédent" de Londres, en particulier les sanctions à l'égard de hauts responsables russes.

Nouvelle vague de sanctions diplomatiques russes

"Le gouvernement britannique cherche délibérément à aggraver la situation autour de l'Ukraine, en fournissant des armes létales au régime de Kiev et en coordonnant des efforts similaires au nom de l'Otan", ajoute le ministère. Outre le Premier ministre Boris Johnson, figurent également sur la liste noire de Moscou le vice-Premier ministre Dominic Raab, la ministre des Affaires étrangères Liz Truss, le ministre de la Défense Ben Wallace, l'ex-Première ministre Theresa May et la Première ministre d'Ecosse Nicola Sturgeon.

La Grande-Bretagne n'est pas le seul pays dans le viseur russe. Dans une note diplomatique, Moscou a mis en garde Washington et l'Otan contre l'envoi d'armes "plus sensibles" à l'Ukraine, jugeant que de tels équipements militaires mettaient de l'"huile sur le feu" et pourraient provoquer des "conséquences imprévisibles", a rapporté le Washington Post.

L'économie russe commence à se fissurer sous la pression des vagues de sanctions financière -l'Union Européenne en est à sa sixième- sans que cela ne réduise l'intensité armée du conflit.

Commentaires 9
à écrit le 17/04/2022 à 20:35
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En fin de compte, le problème n'est pas Boris mais sa médiatisation!

à écrit le 17/04/2022 à 18:07
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Quel dommage, cet été il devra partir ailleurs en vacances :)

à écrit le 16/04/2022 à 18:04
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Je pense que Bojo se moque totalement d'être personna non grata au pays des soviets,comme tout homme politique occidental d'ailleurs. L'invasion russe a au moins le mérite de réveiller l'occident et lui faire prendre conscience que la Russie est so...

le 16/04/2022 à 19:10
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L'OTAN donc les USA et l'UE son indigne subalterne servile sont l'ennemi de la Russie et de tout ce qui leur résiste. L'axe Chine/Russie et le reste du monde résiste à cet empire occidental isolé et en déclin. La roue tourne. L'empire mettrait le feu...

le 16/04/2022 à 20:24
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Vous savez , c'est pas mieux chez nous ! c'est même plus affreux que le système Russes de captation du pognon de dingue pour vous diriger un peu plus .

à écrit le 16/04/2022 à 17:42
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Toutes ces armes envoyées par l'Occident pourraient passer pour une déclaration de guerre ! Espérons que le diagnostic des journalistes sur son état de santé mentale n'est pas avéré !

à écrit le 16/04/2022 à 13:40
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Bojo ne va pas en dormir...mdr

le 16/04/2022 à 14:11
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Et pourtant il cherche les clés de son appartement à Moscou allez-voir....

le 16/04/2022 à 19:22
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Le Lac Baïkal est magnifique. Mais quand on ne sort jamais de son trou...

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