
Les dirigeants de l'Union européenne viennent, ce mercredi 30 décembre, de conclure lors d'une visioconférence avec le président chinois Xi Jinping un accord de principe controversé entre Bruxelles et Pékin sur les investissements, dont la signature n'interviendra que dans plusieurs mois.
Cet "accord politique" sur les négociations, ouvrira la voie à "un rééquilibrage des opportunités commerciales et d'affaires", a assuré la cheffe de l'exécutif européen. L'agence étatique de presse Chine nouvelle a annoncé simultanément que les négociations pour cet accord avaient été "conclues comme prévu".
Sept ans de discussion
Conclu après sept années de discussions entre l'UE et la Chine ce traité vise à garantir les conditions d'activité des entrepreneurs.
Il est censé garantir le respect de la propriété intellectuelle des entreprises européennes lorsqu'elles investissent en Chine, interdire les transferts de technologie forcés, et imposer la transparence sur les subventions aux entreprises publiques chinoises.
Les accusations de travail forcé à l'encontre du régime communiste ont toutefois compliqué les pourparlers dans la dernière ligne droite.
Des experts et ONG accusent Pékin d'avoir interné au Xinjiang (est de la Chine) au moins un million de membres de la minorité musulmane ouïghoure dans des "camps de rééducation", les soumettant au travail forcé. Selon une récente étude américaine, au moins 570.000 Ouïghours ont été enrôlés dans un programme coercitif de ramassage du coton.
La Commission européenne, chargée des négociations au nom des 27, a cependant assuré lundi que Pékin était prêt à donner des gages sur le sujet, ouvrant la voie à un feu vert des Etats membres de l'UE, selon deux sources diplomatiques.
La Chine s'engagera ainsi "à faire des efforts continus et soutenus vers la ratification des deux conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT)" interdisant le travail forcé, selon des sources concordantes.
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a le à :
Un certain Jack Ma a aussi "disparu" depuis octobre 2020 car il a critiqué le gouvernement. Et il y en a beaucoup d'autres. Personne, sauf Trump a le courage de dire quelque chose.
Voyez ça comme une délocalisation mondiale.
La Chine va être en concurrence avec tous les pays du continent Asiatique .
Quels sont les termes exacts de cet accord ?
Le sentiment sur l’Europe est son ralentissement pour laisser émerger d’autres pays qui était en guerre civile dans les années 1980.
Le populisme est plutôt inquiétant en Europe, sachant que la Chine ne brille pas aussi sur ce sujet.
Il est vrai qu'il ne va pas chercher à mordre la main chinoise qui pourrait faire très mal au grand vizir turc...
En tant que consommateurs nous avons ke droit de choisir ce que nous achetons.
Quand, comment, combien ?
Tout ça parce que la Chine vient de signer le RECP en novembre :
10 ASEAN + 4 Asie + Chine – Inde = RCEP.
C'est l'Inde qui va apprécier !
C'est l'Allemagne qui pilote, pourtant elle nous avait affirmé cette année que son histoire d'amour avec la Chine était finie
J'avais cru entendre que viser l'Inde +l’ASEAN, pour équilibrer face à la Chine, était pertinent.
En septembre :
Quotidien Handelsblatt :
« Une trop grande dépendance économique met en danger la souveraineté politique. Ce constat est à l’origine de la nouvelle stratégie »
« Ce changement de cap est remarquable. Alors que les responsables politiques (allemands) étaient convaincus que le commerce entraînerait un changement social, Berlin s’éloigne désormais de ce credo - bien qu’aucune autre économie ne soit aussi étroitement liée à la Chine que celle de l’Allemagne »
Heiko Maas :
« L’Himalaya et le détroit de Malacca peuvent sembler lointains. Mais notre prospérité et notre influence géopolitique dans les décennies à venir seront également basées sur la manière dont nous travaillons avec les États de la région Indopacifique », a fait valoir Heiko Maas.
« En tant que nation commerçante, notre prospérité dépend directement de la liberté du commerce et des routes maritimes, qui dans une large mesure traversent l’Indopacifique »
« L’objectif principal est de travailler avec des partenaires démocratiques désireux de coopérer pour faire appliquer les règles internationales contre la ‘loi du plus fort »
blablabla.....
Je ne suis pas votre ami, et c'est irrévocable !
Je constate juste que l'Allemagne (sous Trump), viens de nous faire un grand cinoche (il y a quelques mois).
Exactement le 02/09/20, pour la région Indopacifique, rapport "Leitlinien zum Indo-Pazifik" publié à la fin d'une tournée diplomatique chinoise plutôt houleuse au sein de l’UE.
L'Allemagne avouait qu’avoir tout miser sur la Chine était une erreur, mais elle lui reste pourtant entièrement dévouée, et s’enfonce dans l’erreur.
Le 1er septembre l'Allemagne, contrainte et forcée par la pression citoyenne, attaquait la Chine sur les droits de l'homme, et le jour suivant, Steinmeier cirait avec amour les pompes de Wang Yi (Affaires Étrangères).
Faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais.
Évidement que l'Allemagne n'est pas la seule européenne à avoir le popotin entre 2 chaises, mais dans ce cas là mieux vaudrait éviter ce fourbe grand cinoche.
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Et non, y'a pas de contradictions, mon constat est assez souvent sévère sur l'UE, et certain de mes commentaires le démontrent.
Mais l’UE a aussi permise de grandes avancées économiques e sociales et une paix durable.
Donc, comme a mon avis y'a pas de plan B, face à la Chine, aux États-Unis et à la Russie, le Royaume-Uni étant en train d'en faire la démonstration, et l'affaire Brexit est loin d'être terminée.
Comme beaucoup, je souhaite une Europe meilleure, plus efficace, plus proactive, plus souveraine, etc.
Inutile de ressasser sur les erreurs passées, notamment sur l'intégration trop rapide des nations qui avaient un trop grand différentiel avec le noyau des riches. Le fait que les nations se sont faites une concurrence économique acharnée à l’extérieur de l’UE, investissements et délocalisations hors UE, plutôt que de consolider avant tout l’UE, ce qui a profité à la Chine et aux États-Unis, au détriment de l’UE. Sur ce point l’Allemagne a une grande responsabilité sur les biens, et le Royaume-Uni sur la thatchérisation de la finance, et la France d’avoir laisser faire.
Il faut arrêter de tout mettre sur le dos de l’UE, alors que certains responsables européens, n’ont rien fait avec les outils dont ils disposaient au niveau national pour booster leurs économies, tout comme pour mettre la pression sur les choix de l’UE.
La lutte tardive contre les paradis fiscaux, notamment européens, les GAFA et Cie, et contre les blanchiments qui y sont liés, est relativement récente, et a mis du temps à monter en puissance, et on est encore loin du compte.
Etc.
Contrairement à vous, j’ai mes propres opinions, je ne roule pour personne, et je ne pratique pas les fake news, sauf exceptionnellement.
Dommage que je n’ai pas le temps (ni l’envie), d’aller chercher dans vos anciens commentaires d’avant Brexit, quelques contre-vérités grossières.
Vous très aigri par le deal R-U_EU qui vient d’être passé, c’est normal !
Une signature qui plante d’un coup tous vos commentaires agressifs et anti-européens.
Enfin maintenant de le Royaume-Uni a rompu le cordon ombilical, mais sera toujours biberonné par l’UE-27, faut passer autre chose !