Samedi, le Pentagone a annoncé la destruction d'un missile antinavire appartenant aux Houthis, selon lui « dirigé vers le Golfe d'Aden et préparé à être lancé », lors de nouvelles manœuvres qu'il qualifie d'« autodéfense ». Le conflit entre les Etats-Unis et ces rebelles yéménites, qui mènent depuis novembre des attaques répétées contre les navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, continue de s'enliser. Avec de premières conséquences sur l'économie mondiale...
Les Etats-Unis passent à l'action
« Les forces américaines ont déterminé que le missile représentait une menace pour les navires marchands et ceux de la marine américaine dans la région, et ont ensuite frappé et détruit le missile », a déclaré le commandement militaire américain au Moyen-Orient pour justifier ses actes. Il précise que la manœuvre a été réalisée dans le cadre d'efforts pour « protéger la liberté de navigation et empêcher des attaques sur les navires en mer ».
De leur côté, les rebelles yéménites affirment viser uniquement des navires marchands « liés à Israël », en signe de solidarité avec les Palestiniens à Gaza. Après une période d'inaction, les forces américaines et britanniques ont pour la première fois frappé les Houthis au Yémen le 12 janvier. Plusieurs autres frappes ont suivi depuis, notamment vendredi par l'armée américaine contre des lanceurs de missiles.
Et la situation ne fait que s'aggraver : Washington désigne désormais les Houthis comme une entité « terroriste », ce qui lui ouvre tout un arsenal de mesures répressives. En répercussion, le groupe yéménite a annoncé qu'il allait garantir « un passage sécurisée » aux navires chinois et russes, et mise ainsi sur l'opposition entre les deux blocs pour se défendre.
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