Université : les Etats-Unis dominent le classement de Shanghai, la France sixième

L'université Pierre-et-Marie Curie, à Paris, classée 40e, est le premier établissement français, juste devant l'Université Paris-Sud qui gagne cinq places.
Malgré l'élection de Donald Trump, qui a éveillé les inquiétudes de la communauté scientifiques, les universités américaines continuent de truster le haut du classement avec Harvard et Stanford.

Avec 20 universités classées parmi les 500 premières, la France reste à la 6e position du classement de Shanghai publié mardi, une liste encore largement dominée par les Etats-Unis qui placent seize établissements dans les vingt premiers.

L'université Pierre-et-Marie Curie, à Paris, classée 40e, est le premier établissement français, juste devant l'Université Paris-Sud qui gagne cinq places.

"Cette stabilité d'ensemble combinée à des progressions individuelles significatives témoigne de la solidité de la position des universités françaises, qui ont su s'affirmer face à une concurrence internationale devenue de plus en plus forte au cours des dix dernières années", a commenté Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, dans un communiqué.

Harvard et Stanford trustent toujours les premières places

Malgré l'élection de Donald Trump, qui a éveillé les inquiétudes de la communauté scientifiques et notamment des spécialistes du climat, les universités américaines continuent de truster le haut du classement qu'Harvard, dans le Massachusetts, et Stanford, près de San Francisco, dominent. Parmi les quinze premiers établissements, il n'y a guère que les Britanniques Cambridge (3e) et Oxford (7e) qui parviennent à se faire une place.

Le classement de Shanghai, publié tous les ans depuis 2003 par l'université de Jiao Tong, est l'un des cinq classements internationaux de référence. Il prend notamment en compte les publications dans la presse scientifique et le nombre de prix Nobel diplômés des établissements.

(Avec Reuters)

Commentaires 18
à écrit le 17/08/2017 à 17:48
Signaler
Le classement est déjà faussé aux USA. La première université qui compte le plus de Prix Nobel d'Economie parmi ses professeurs et anciens élèves est Chicago. Ou mon fils a étudié et été l'assistant de l'un d'eux !

à écrit le 16/08/2017 à 10:34
Signaler
Ce classement n'a qu'un but: Enrichir les universités américaines et les banquiers (en endettant) les 2/3 des étudiants, dont une partie finit SDF.

le 16/08/2017 à 17:36
Signaler
@valbel89: euh, quand on va à Harvard ou Stanford, soit on est friqué, soit on a une bourse, et dans tous les cas, on a pas de problème de chômage. Pour les autres, l'endettement étudiant est dû au fait qu'on a fait croire aux gens qu'ils devaient ab...

à écrit le 16/08/2017 à 9:45
Signaler
Pas de quoi se réjouir, c'est tout juste un statu quo. En caricaturant un peu, c’est un peu l’avenir du pays qui se joue. Si l’on perd le leadership scientifique et technologique, que restera-t-il ? des administratifs, des services et de l’agricul...

à écrit le 16/08/2017 à 9:15
Signaler
Une bonne partie de la recherche française n'est pas dans les universités (CNRS, CEA, Inserm, etc), d'où le classement.

le 16/08/2017 à 9:53
Signaler
@mjj : tout à fait exact !! Les grandes écoles, le CNRS, le CEA, les Instituts de recherche, ne participent pas à ce classement, qui d'ailleurs repose sur "leurs" critères. Je préfère de loin "nos" critères et l'excellence de la formation française ,...

à écrit le 16/08/2017 à 7:41
Signaler
Bravo à la petite Suisse pour les 5 universités placés dans les 100 premiers du monde.

le 16/08/2017 à 11:00
Signaler
Regardez un peu à quel niveau la Suisse finance ses universités.... Le coût par étudiant à l'EPFL (1 milliard de CHF de budget dépense pour 10000 étudiants) est 6 à 7 fois plus élevé que celui d'un étudiant d'école d'ingénieur française, 8 à 10 fois...

à écrit le 16/08/2017 à 1:15
Signaler
Je ne comprend pas pourquoi les médias et les hommes politiques attachent de l'importance à ce classement bidon. Si on regarde les critères du classement de Shangaï, le niveau général des étudiants à la fin des études n'est même pas pris en compte ...

le 16/08/2017 à 10:49
Signaler
@Johnmckagan "le niveau général des étudiants à la fin des études n'est même pas pris en compte ce qui est un comble. " Ce critère est accessoire. Le but des Universités américaines est de faire du "pognon", d'endetter les étudiants, d'enrichir les ...

à écrit le 15/08/2017 à 20:01
Signaler
Nos universités n'ont pas les moyens d'être performantes, les étudiants payent des sommes dérisoires qui ne permettent pas d'assurer le top niveau. Ensuite, cette politique qui consiste a accepter tous les ans 80 % des élèves au bac, nivelle trop le ...

le 15/08/2017 à 21:38
Signaler
Malheureusement le niveau des etudiants n'a rien a voir avec les classements mais la recherche seulement. Quand plusieurs multimillionnaires americains font des dons de 200 millions de dollars a Harvard et qu'aucune universite francaise ne peut recev...

le 15/08/2017 à 21:55
Signaler
@ Nikias le 15/08/2017 à 21:38 : Votre explication mérite une analyse plus ... fine : les milliardaires français préfèrent se livrer à l'évasion fiscale massive avec la très grande complicité cupide de nos politocards depuis plus de 15/20 ans ...

le 16/08/2017 à 9:27
Signaler
@Evasion et déclin le 15/08/2017 à 21:55 : ... sous Chirac ... Sarkozy ... Hollande et maintenant leur clone Macron

le 16/08/2017 à 11:06
Signaler
@Nikias : à moins de faire le choix d'importer systématiquement les enseignants et chercheurs (c'est un choix que les USA ont d'ailleurs fait...) le niveau des étudiants d'aujourd'hui permet de prévoir celui des chercheurs de demain. Quant aux dons ...

à écrit le 15/08/2017 à 17:42
Signaler
Avec tous les cerveaux qui débarquent on sera bientôt les meilleurs .

le 16/08/2017 à 7:21
Signaler
@NIKIAS semble ignorer complètement le niveau de rémunération des enseignant-chercheurs en France et le conditions d'exercice, même si le statut semble prestigieux !

le 16/08/2017 à 11:47
Signaler
@Michel tant qu'on contraint les universités à ne vivre que de l'argent public et que l'Etat français croulera sous la dette, il ne faut pas s'attendre à pouvoir donner de bons salaires aux enseignants-chercheurs en France. Difficile d'obtenir le beu...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.