Las Vegas inspire Renaud Muselier

Seul président de conseil régional à avoir fait le déplacement au CES de Las Vegas, qui s'est tenu du 9 au 12 janvier, le président de la Région Sud en a profité pour rencontrer Gary Shapiro, le PDG de la Consumer Technology Association (CTA), qui organise chaque année ce rendez-vous mondial de l'électronique et des nouvelles technologies. Une entrevue de près d'une heure qui s'est tenue mercredi en présence de Laurent Saint-Martin, le directeur général de Business France, et qui a acté la volonté d'un travail étroit entre le CTA, la France et la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Rapprochement qui pourrait se concrétiser par la présence du CTA lors des prochaines Rencontres économiques d'Aix, en juillet, plus précisément par une participation au Conseil amical et bienveillant lancé par Renaud Muselier l'année dernière. Ce Conseil rassemble une douzaine de grands patrons, invités à partager leurs visions stratégiques en matière de développement économique. Renaud Muselier aimerait bien, par ailleurs, que soit mis en place un CES euroméditerranéen autour des nouvelles technologies et des enjeux environnementaux.

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Le coup de gueule de Dupond-Moretti

Au lendemain des turbulences provoquées par la loi immigration dans la majorité en décembre, Éric Dupond-Moretti a appelé les ministres revendiquant une sensibilité de gauche qui avaient publiquement fait filtrer leur malaise sur les concessions faites à la droite, afin de leur dire tout le mal qu'il pensait de leur manière de faire. Le garde des Sceaux, partageant la même fibre qu'eux, leur a notamment expliqué n'avoir pas la même conception de la loyauté qu'eux.

Hortefeux et le « vote inutile »

Probable candidat à un nouveau mandat de député européen LR, Brice Hortefeux fourbit ses armes. Il épluche les votes au cours de la dernière mandature des élus du RN et de Renaissance. Sa conclusion : « Leurs votes ne servent à rien car ils appartiennent à des groupes politiques qui ne pèsent pas au Parlement européen. » L'ancien ministre a trouvé sa formule : « Bardella et Séjourné, c'est le vote inutile. » Il devra juste la modifier en substituant au nom du patron du parti majoritaire, devenu ministre des Affaires étrangères, celui de son remplaçant à la tête de la liste européenne.

Portelli tance son camp

Dans son premier ouvrage, Franc-parler, à paraître le 18 janvier aux Éditions du Cerf, la pécressiste Florence Portelli distribue les bons et les mauvais points à la droite, en grande difficulté au moment où l'une de ses dernières figures populaires l'a désertée. « La loyauté en politique, notamment dans les moments difficiles, est bien souvent le révélateur d'un tempérament », tacle la vice-présidente de la Région Île-de-France, sans toutefois dire qui elle vise. L'élue fustige « l'aveuglement » de son camp face à l'hégémonie allemande, « l'abandon » des préceptes gaulliens, « le cynisme » de Jacques Chirac, « l'absurdité » de la révision générale des politiques publiques mise en œuvre sous Nicolas Sarkozy et, surtout, « le mépris » pour les Français ayant voté non lors du référendum de 2005.