"Un Grexit serait un danger pour un système financier à la limite de l'équilibre" (JL Mélenchon)

Dans un entretien exclusif pour La Tribune, Jean-Luc Mélenchon se livre à un vaste tour d'horizon de l'actualité. Le leader du Parti de gauche donne son sentiment sur la crise grecque et salue Alexis Tsipras pour son combat contre "l'ordolibéralisme". Il alerte sur les dangers qu'un "Grexit" ferait courir pour tous, y compris la France. Il considère le Parti socialiste comme un "astre mort" et continue de prôner l'émergence d'un mouvement citoyen. Le député européen dénonce également le "système" qui fait le lit du Front National en "ethnicisant" les débats.
"le Parti socialiste est un astre mort. Mais le point d'implosion ne sera pas atteint avant plusieurs mois encore"

La Tribune - Comment avez-vous réagi à l'annonce d'un référendum en Grèce sur les propositions des créanciers ?

Jean-Luc Mélenchon - C'est un renversement majeur de perspective en Europe. Avec ce référendum, Alexis Tsipras affirme qu'aucun domaine n'échappe à l'action politique. C'est ainsi la négation de l'ordolibéralisme dominant. Lorsque Jean-Claude Juncker annonce qu'il n'y a « pas de vote démocratique possible contre les traités », c'est un mot d'une portée terrifiante : il affirme qu'il existerait un ordre immuable et non négociable. Dans le bras de fer terrible qui s'est mis en place entre la Grèce et ses créanciers, l'enjeu principal a été de savoir si l'on pouvait placer les droits humains au-dessus des droits de la rente.

Comment analysez-vous la stratégie adoptée par Alexis Tsipras ?

Les faiblesses de sa position tiennent d'abord au bourrage de crâne mis en place par cinq ans de propagande où l'on veut faire croire que "les Grecs veulent continuer la fête" comme a osé le dire le Premier ministre de Lituanie ! Mais il y a aussi la taille de la Grèce dans la zone euro : elle ne compte que pour 2 % du PIB ! Enfin, il y a la difficulté de construire rapidement une stratégie alternative en s'appuyant sur les BRICS. Il ne peut donc pas tout obtenir d'un coup. J'ai toujours critiqué la position maximaliste qui appelait dès le début à la rupture. Mais, le rapport de forces n'est pas défavorable à la Grèce, parce que le débiteur est toujours plus fort que le créancier. J'en profite pour souligner que les 2.000 milliards d'euros de dettes de la France sont notre principale force, précisément.

Du côté des créanciers, leur principale faiblesse, c'est qu'ils croient à leur propre propagande. Ils considèrent par essence que le peuple peut être mystifié sans risque. Leurs convictions économiques croient répondre sagement à des lois de la nature. Ils se sont donc persuadés que, dans ce bras de fer, Alexis Tsipras allait finir par céder. Mais comme il n'a pas cédé, ils se sont embarqués eux-mêmes vers le point de rupture qu'Alexis Tsipras a décidé de trancher en faisant appel au peuple. En réalité, cet aveuglement les a menés dans une impasse dangereuse pour eux-mêmes ! On pouvait dénouer la question par un simple jeu d'écriture puisque la BCE détient sous la forme des intérêts des obligations grecques qu'elle contient dans son bilan l'équivalent de la créance de juin du FMI. Sous pression allemande, l'Eurogroupe a décidé d'aller vers l'épreuve de force, au risque de provoquer une pagaille de taille mondiale. C'est une monstrueuse bêtise !


Le Grexit serait, selon vous, une catastrophe ?


- En cas de Grexit, les titres de la dette grecque perdront toute valeur, les créanciers publics qui représentent 80 % du total, dont la France, devront prendre les pertes. La dette de la France augmentera de 40 milliards d'euros. Quant aux créanciers privés, il y a un vrai risque de contamination, notamment via les produits d'assurance qui sont basés sur la dette grecque. Il n'est pas vrai que le risque est sous contrôle. Nous sommes dans un système financier que l'on appelle en physique métastable, c'est-à-dire un système qui est toujours à la limite de l'équilibre, à la merci du moindre effet papillon, comme lors de la crise des subprimes de 2007. L'impact d'un changement des frontières de l'euro ne peut être nul ! Tout ça pour 1,5 milliard d'euros de dette au FMI !

Quel est le lien entre le phénomène Syriza et les autres mouvements que l'on voit en Europe ?

Il y a une incompréhension de cette nouvelle gauche qu'incarne Alexis Tsipras et que les médias baptisent « gauche radicale. » Elle correspond au mouvement que j'ai appelé le « retour des peuples. » Elle se caractérise par une fragilisation de la classe moyenne qui est une classe éduquée et qui se définit par son mode de consommation. Elle réagit à la déchéance de sa capacité à consommer et exige une prise de décision cohérente. Il s'en suit un dégoût et un rejet du système politique. C'est ce qui s'est passé dans les années 1990 en Amérique latine. Cette réaction commence partout par une forte abstention, puis elle se cristallise dans des mouvements politiques. En Europe, la réaction est différente. Dans les pays du sud qui ont connu une dictature fasciste récente comme l'Espagne et la Grèce, se mouvement conduit à un renforcement de la gauche. Le France est une exception, mais c'est une exception volatile, réversible. En Europe de l'Est, ceci se caractérise au contraire par un rejet complet de toute forme de socialisme, y compris par les sociaux-démocrates qui sont souvent issus de l'ancienne aile dure des partis uniques. Dans ces pays, la gauche n'existe plus, ou seulement à l'état de traces. Restent ensuite les pays du cœur de la vieille « Europe de l'ouest». L'Europe des Six, qui constituent le « cœur » de l'Europe ont vécu dans un compromis entre capital et travail plutôt favorable au travail en raison de la peur de l'ogre rouge voisin !!!! Et dans ce cas, il faut examiner les situations au cas par cas.

En Italie, par exemple, la gauche non sociale-démocrate a pratiquement disparu...

L'Italie est un laboratoire intéressant et très proche de la France. La gauche traditionnelle n'y existe plus. L'ancien parti communiste, un des plus puissants d'Europe, s'est transformé en quasi parti démocrate-chrétien après sa reprise en main par Matteo Renzi, ancien de la DC. De son côté la gauche « radicale » a défendu un programme sans accepter la fonction tribunicienne qui doit l'accompagner. En février 2013, lors des législatives, le candidat de la gauche était un juge anti-mafia peu charismatique, Pietro Ingrao. Il avait constitué une belle coalition, mais il a refusé, comme je le lui conseillais de « monter sur la table. » A la question inévitable d'un journaliste sur une possible alliance avec le Parti démocrate, il a répondu par des « si » très intelligents, mais qui ont brisé net l'élan. En quelques jours, ses intentions de vote sont passées de 7 % à 2 %. Beppe Grillo, lui, en a profité. Il a capté tout le désarmement idéologique de la gauche.

Ce cas fait penser au PCF en France qui est contraint, par le système électoral français, à s'allier avec le PS pour conserver des élus. Cela signifie-t-il que vous devez briser votre alliance avec le PCF ?


Je crois qu'il faut essayer de convaincre tout le monde. Je préfère faire des additions à des soustractions. Mais pas à n'importe quel prix ! La construction d'une alternative passe forcément par une période où l'on conforte un socle, même sans élus, et où l'on fait preuve de patience et d'opiniâtreté. Et où l'on assume la fonction tribunicienne. Entrer dans des exécutifs, c'est accepter l'austérité. Il faut donc se tenir à distance des délices du pouvoir. J'en veux pour preuve la situation au conseil de Paris où notre seule élue, Danielle Simonet, agit plus et a plus d'audience que les treize élus accordés au Parti communiste par le PS qui avaient fait campagne contre elle.

C'est aussi le cas de Syriza ?

Syriza est le fruit d'un travail de quinze ans de combat politique pendant lesquels il y a eu bien des scissions opportunistes. Lorsque la société grecque s'est effondrée, Syriza a donc pu être un recours. Mais voyez la capacité de résistance de l'ordre établi : les forces pro-austérité ont encore obtenu près de 40 % des voix...

Faites-vous un parallèle entre Podemos en Espagne et Syriza ?

Ce sont deux mouvements distincts. Syriza appartient au mouvement de coalition mis en place à gauche depuis les années 2000, comme en Allemagne avec Die Linke, en France avec le Front de gauche ou Izquierda Unida (IU) en Espagne. Ce mouvement a débouché en Allemagne et en Grèce sur la formation de vrais partis, pas en Espagne et en France où il y a eu un refus de cette fusion de la part des anciens partis communistes. C'est du refus de l'hégémonie du PC espagnol sur IU qu'est né Podemos. Son leader Pablo Iglesias est un ancien d'IU qui a décidé de rompre avec cette coalition électorale pour mener une opposition frontale face à ce qu'il appelle la « caste. » Mais il y a un point commun avec Syriza, c'est précisément ce rejet des élites politiques et des partis traditionnels.

Vous devriez incarner une sorte de Syriza à la française, or un tel mouvement citoyen « ne prend pas » en France, quelle est votre explication ?

Un peu de patience ! Notez qu'il n'y a pas d'autre réplique dans aucun autre pays non plus ! Je vous l'ai dit, Syriza s'est imposée en Grèce car la société politique grecque s'est effondrée. En France, certes, le Parti socialiste est un astre mort. Mais le point d'implosion ne sera pas atteint avant plusieurs mois encore. De son côté, le Front de gauche a un problème qu'il n'a toujours pas résolu : doit-il se construire comme mouvement citoyen ou comme cartel de petits partis politiques cousinant avec le PS ? C'est tout le débat. En 2012, lors de la présidentielle, j'ai fait 11%. Mais la phase suivante a été difficile. Une partie du Front de gauche ne voulait pas d'affrontement avec les socialistes et le gouvernement. Nous avons été ambigus sur notre participation ou non au gouvernement au début du quinquennat. Avec 80% des candidats appartenant au même parti, nous avons perdu séance tenante aux législatives la moitié de mes électeurs. Puis notre groupe s'est abstenu lors du vote de confiance au Premier ministre au lieu de se constituer tout de suite en opposition de gauche en votant contre. Puis est venu cette apogée d'opportunisme qu'ont été les municipales. La ligne rouge a été franchie avec les alliances passées avec les socialistes à Nantes et Paris les deux villes emblématiques du quinquennat hollandais. Nous avons payé cher ces ambigüités. On ne peut pas être à la fois les commensaux du PS et contre eux entre deux élections. Je continue de prôner l'émergence d'un mouvement citoyen. Alors je tiens la tranchée, il faut être opiniâtre et savoir patienter jusqu'à ce que les fruits soient mûrs.

En attendant le Front National de Marine Le Pen est loin devant vous dans les intentions de vote...

Jamais la misère sociale sur laquelle surfe Marine Le Pen n'a été favorable à la gauche. La misère n'engendre pas la révolution car sinon la terre entière serait en révolution permanente ! Mais surtout le FN surfe sur l'effondrement idéologique de la gauche officielle que François Hollande a provoqué ! Pour le commun des mortels, la gauche et la droite c'est pareil ! Dès lors, c'est un peu comme si un continent avait explosé en mille morceaux. En outre, le « système », droite et PS ensemble, ne cesse d'alimenter le Front National en ethnicisant le débat. Plutôt que de parler social ou écologie, on préfère se gargariser avec une « guerre de civilisation » ou disserter sur la viande hallal ! Tous misent sur un second tour ou le rejet de Le Pen permettrait d'élire même une chèvre ! Un jeu pervers extraordinairement dangereux !

Que serait la politique européenne de la France, si Jean-Luc Mélenchon était au pouvoir ?

Comme pour tout, il faut partir d'une analyse politique. La France est en situation de force car elle représente 18% du PIB européen, elle a un potentiel scientifique et productif énorme... Et surtout, comme je vous l'ai dit, avec 2.000 milliards d'euros de dettes, la France a réellement de quoi peser sur ses créanciers s'ils veulent revoir leur argent. Ma politique est une politique de puissance où l'Etat, refondé par une Constituante, joue un rôle de stratège et d'organisateur. La méthode : un programme de relance économique avec l'impératif écologique en point d'appui. C'est par exemple ce que j'appelle « l'économie de la mer ». Et pour cela il faudra réorganiser la répartition des richesses et les droits du capital pour que l'investissement et les salaires soient prioritaires. Il faut remplir les carnets de commandes !
Bien entendu, toute cette politique de relance va buter sur les textes européens. Dans notre plan « A », on rentre alors dans une logique de refondation des traités structurant l'Europe où la France pèsera de tout son poids - et il est important - en s'appuyant sur le peuple. Sinon, on utilisera le « plan B »... nous n'en ferons qu'à notre tête.

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Commentaires 92
à écrit le 05/07/2015 à 12:01
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Il est bien dommage que JLM soit si caractériel, car son analyse de la situation, est une des plus cohérente qui soit. Il est vrai qu’il s’inspire des analyses de l’économiste Jacques Généreux, lequel maitrise très bien les aberrations du système éc...

à écrit le 05/07/2015 à 8:18
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Fantastique avec Mélenchon la France est puissante car a plus de 2000 milliards de dettes Bravo !!!

à écrit le 05/07/2015 à 1:06
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Ca m'amuse de voir certains commentateurs comparer Mélenchon à Staline, d'invoquer sans cesse les goulags, etc. C'est confondant de mauvaise foi. Il est plus à gauche que Jospin, voilà c'est tout, pas de quoi en faire un bolchevik non plus !

à écrit le 04/07/2015 à 22:33
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" il affirme qu'il existerait un ordre immuable et non négociable. " Monsieur Mélenchon paraît ne pas connaitre l' Article 48 du TFUE!!! 3 min 35 pour comprendre: https://www.youtube.com/watch?v=5NjLwwMCFGE

à écrit le 04/07/2015 à 17:49
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Bonjour, La Grèce a fait des réformes énormes en un temps record mais on ne peux pas en demander plus aux citoyens grecs qui sont au bord de l'asphyxie économique. Pour que leurs problèmes économiques cessent il faudrait que leur budget soit à l'éq...

à écrit le 04/07/2015 à 16:18
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La relance tout est là rien de bien nouveau. On va tous habiter dans nos petites maisons toutes pareilles,près de nos chères usines qui produiront, produirons et produiront encore. Ce Mélanchon aurait dû naître au dix-neuvième , pas étonnant qu'il ar...

à écrit le 04/07/2015 à 15:23
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Mélanchon se reve en Tsipras, mais qu'il ne reve pas, Tsipras est un bon, Mélanchon un médiocre, les deux n'ont vraiment rien a voir !

à écrit le 04/07/2015 à 13:04
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il était pas sensé aller brailler aux corneilles celui-là.. il aurait en tout cas mieux fait... avec un peu de chance on s'en serait enfin débarrasser

à écrit le 04/07/2015 à 12:36
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Si vous voulez comprendre voila une excellente analyse http://www.legrandsoir.info/et-la-grece-a-dit-non.html et j'ajoute pour tous les fans de ce système :vous ne serez jamais heureux dans un océan de malheur , votre système mène au fascisme ...

à écrit le 04/07/2015 à 12:23
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Ce n'est pas aux banques de diriger les éttats . Mélenchon n'est pas un extrème , mais simplement un républicain intelligent et honnète qui travaille pour améliorer la vie des gens et pour cela il sait que ce système ne va pas dans ce sens .tou...

le 04/07/2015 à 13:10
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il gagne combien le défenseur du peuple ?Sur que cette homme n'est pas pour l'austérité de son porte feuille !Et DSK quel homme respectable ..Ne vous inquiétez pas Hollande et ségo qui payent moins impôt que leurs femme de ménage avant séparation .Ju...

le 04/07/2015 à 14:11
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La France patrie des droits de l’homme n’est plus … Liberté Egalité Fraternité vont disparaitre … Et se sont les socialistes les exécuteurs à solde des banquiers et des marchés… La France est dirigée par une voyoucratie qui bafoue les droits de ...

à écrit le 04/07/2015 à 12:17
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Un peu d'histoire pour éclairer ceux qui passent leur temps a injurier Mélenchon , qui ne comprennent pas bien ce qu'il dit et le traitent d'extrème gauche pour le comparer au bolchevisme tout ça n'est pas sérieux . "La crise commence avec Rea...

le 04/07/2015 à 15:30
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Mélanchon n est qu un pare feu au fn , la haine qu il déverse à l encontre de marine le Pen rend impossible une entente avec le fn dans les seconds tours des élections et de ce fait , il fait le jeu des libéraux .

à écrit le 04/07/2015 à 12:15
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Un débat sur monsieur Mélenchon n'a aucun intérêt, seules les idées en ont. Monsieur Mélenchon fait partie du paysage politique français en démocratie française, même s'il est situé dans l'échiquier politique à l'extrême. Ne perdez pas votre temps à ...

à écrit le 04/07/2015 à 12:03
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C'est bien beau la finance mais il faut la remettre a sa place : financer l'économie réelle .

à écrit le 04/07/2015 à 11:43
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Mélenchon est un excellent statège et homme d'état de grande envergure .

le 04/07/2015 à 16:03
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oh oui, alors, tout à fait dans les "styles" Chavez, Castro et compagnies !

à écrit le 04/07/2015 à 10:34
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Mélenchon n'a rien compris de l'attente des Français sur le sujet de l'immigration musulmane et des immigrés submergeant l'Europe. Lui même étant né au Maroc, et pied noir il a une forte appétence au système de pensée nord africain. Le thème de l'imm...

le 04/07/2015 à 15:43
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@Friendly : Bonjour, Vos propos sont assez alambiqués, vous parlez d'immigration musulmane. Cela n'existe pas. La plupart des musulmans auxquels vous faites référence sont totalement français depuis de nombreuses générations en ayant été "importés" p...

le 04/07/2015 à 16:21
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@Marousan : Vous parlez des musulmans qui ont combattu auprès des français ; ce fut exact. Ces personnes se sentaient entièrement faisant partis de la France, mais, pour votre gouverne, ils furent peu nombreux. Ceux qui sont venus en France ensuite, ...

à écrit le 04/07/2015 à 9:53
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Aucune vision le Mélenchon.Il soutient Tsipras et bien il devrait proposer la création d'une Europe démocratique et socialiste,un nouvel espace dont les 2 membres fondateurs sont la Grèce et la France.Avec la possibilité d'accueillir tout pays dont l...

le 04/07/2015 à 12:26
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national socialisme ??? berk

le 04/07/2015 à 15:38
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Pourquoi berk ???? les mots et les choses ne sont pas responsable des pensées et des actes de celui qui les utilise . La perversité on peu même la trouver dans mes propos autant que dans les vôtres .

à écrit le 04/07/2015 à 9:47
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“La Grèce est le pays qui a mené le plus de réformes pendant la crise.” L’auteur de cette phrase n’est pas le ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, mais une banque allemande, Berenberg, qui depuis quelques années étudie l’état des réformes – ...

le 04/07/2015 à 11:01
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C'est l'OCDE qui l'affirme, la Grèce est championne des réformes en 2013. Donc, toutes les critiques soi-disant que la Grèce n'a pas réformé et ne veut pas réformer sont infondées.

le 04/07/2015 à 11:59
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@ lord Keynes ;Restructuration de la dette !!!!!A debut de la crise grecque la dette était de 300 milliards !Les créanciers en ont effacés la moitié et par un jeux de transfert c'est nous contribuable qui avons épongé la difference !Il faudrait peut ...

le 04/07/2015 à 12:26
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Si vous avez de l'argent dans votre compte bancaire et la banque veut faire une opération quelconque avec votre argent (overnight, applications à l'extérieur, etc) et le fait sans vous avoir consulté préalablement, lors d'un échec de ses opérations. ...

le 04/07/2015 à 12:30
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C'est la preuve que l'austérité crée la dette , la fait s'envoler et place les états sous la coupe des financiers . Les Grecs ont raison de vouloir mettre fin a cet engrenage .

le 05/07/2015 à 11:23
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@saz Vos propos reflètent exactement ce que certains leaders d’opinion font tourner sur les médias pour affoler les citoyens, la peur. Relisez ce que vous répond avec une parfaite justesse @lord keynes, et puis également cet article de la tribune ...

à écrit le 04/07/2015 à 8:16
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Ce que ne comprend pas ce Monsieur mais d’ailleurs est-il assez honnête intellectuellement pour le comprendre que les nouveaux partis en Grèce et en Espagne sont constitués de nouvelles têtes et non des piliers politiciens à la française qui ont et q...

le 04/07/2015 à 9:13
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Le Fhaine est bien présent sur ce site' pour vous pas de compromis' vive la solution finale, mais on a déjà connu. Votre longue tirade vole à la hauteur des analyses du Fhaine' plein de haine, d'insultes, de mensonges et de contrevérités. vous pou...

le 04/07/2015 à 9:16
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Mr Mélenchon ne dit pas qu il est prêt à encore plus endetter nos concitoyens la Grèce nous coûte déjà 50 000€ par foyer fiscal ( encore un irresponsable de plus 👹) ét que la france a déjà 30% de fonctionnaires en trop ! Mais comme qui dit : ( c est ...

le 04/07/2015 à 12:59
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Samarinda , ce que vous décrivez sur la classe politique française est tellement vraie . C'est bien la corruption qui mène à la dictature ... mais les gens sont trop incultes pour le comprendre ...

le 04/07/2015 à 13:03
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docno , cet argument du FN ressort systématiquement chez les cocos fonctionnaires lorsqu'on est pas d'accord avec eux .

le 04/07/2015 à 22:53
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@docno Bonjour, je lis avec attention et vous en remercie, votre commentaire. Pour vous éviter de faire une analyse sur mes idées politiques j'ai dans ma carrière j’ai eu la chance de connaître beaucoup de démocraties du peuple vous savez celles qui ...

à écrit le 04/07/2015 à 0:39
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la France a réellement de quoi peser sur ses créanciers s'ils veulent revoir leur argent --> Qui a la dette française rigolo ..? Ma politique est une politique de puissance où l'Etat, refondé par une Constituante, joue un rôle de stratège et d'orga...

à écrit le 04/07/2015 à 0:34
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Très peu, habituellement, d'accord avec Monsieur Mélanchon, je dois reconnaître que son analyse du point de vue morale politique pour les peuples me paraît pertinente quand il parle de la Grèce. Quelque soient les turpitudes de la gouvernance de l...

à écrit le 04/07/2015 à 0:29
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Le pb de démocratie c'est ça : des mélenchons , des hollandes , sarkozy , lepen etc ..qui sont les perroquets de leurs experts , et lorsque leurs experts sont mauvais , ils plantent le pays... et ce sont des gens incompétents comme ça qui préparent l...

à écrit le 03/07/2015 à 21:36
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Bonsoir, Le remplaçant des guignols ! J'ai toujours du mal a comprendre l'importance que donne les journaux à ce guignol.qui n'a jamais travaillé.Son appréciation sur la GRECE : .l' Europe peut payer! Les francais ont tellement de fric!

à écrit le 03/07/2015 à 21:22
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Mélenchon n'en loupe pas une... en cas de Grexit et si la dette grecque envers ses créanciers devait ne pas être remboursée ce n'est pas pour autant que la dette française se verrait accrue de 40 milliards... puisque nous n'avions pas les 40 milliard...

le 04/07/2015 à 8:46
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Ca veut dire quoi tout mettre en oeuvre pour obtenir dédommagement ? En 1918 aussi il aurait fallu tout mettre en oeuvre pour obtenir dédommagement des russes ? En 1950 aussi de la part des allemands ? Soyons réalistes : les créanciers (dont nous som...

le 04/07/2015 à 9:44
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Même les emprunts russes, PLACES AUPRES DES PARTICULIERS, ont fini pas être dédommagés.

le 04/07/2015 à 14:25
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@théophile;Les consequences sont toutes tirées .Il ne faut plus preter à la Grece je parle de la troika .Que la Grece aille sur les marchés comme tout le monde .La France et l'Allemagne ont une excellente signature et empruntent à moins de 1 % sur 10...

à écrit le 03/07/2015 à 21:04
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444.812.091.687€ Que s'est-il passé? Hier la dette belge était encore à 434 milliards!!!

le 04/07/2015 à 12:15
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@V_v: et que vient faire la Belgique dans ce débat ? Essaierais-tu de noyer le poisson pour continuer à nous abreuver de tes idioties :-)

à écrit le 03/07/2015 à 20:34
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La France a de quoi peser sur ses créanciers !!!!!!!!!L'assurance vie française detient la moitié de la dette du pays et je suis sur et certain que Melenchon et bien d'autres au FDG en ont et pas qu'un peu !Parler quand on est dans l’opposition sans ...

à écrit le 03/07/2015 à 20:13
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Un politicien grec partisan du "OUI" au référendum, vient de transférer 1 million d'€ vers une banque en France avec la complicité de la Banque de Grèce et alors que les banques sont fermés. Voilà ce que c'est les partisans du système qui soutiennent...

le 03/07/2015 à 21:15
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...et 4 députés d'ANEL ont appelé à voter "oui". Tout foutl'camp, mon bon monsieur...

le 04/07/2015 à 11:16
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Mais quel est le rapport? Qu'il y ait des politiciens d'ANEL qui veulent voter OUI, c'est leur droit (d'ailleurs il y en a d'autres de ND qui veulent voter NON), mais ça ne donne pas le droit d'utiliser leur fonction de politicien pour entrer dans un...

à écrit le 03/07/2015 à 20:12
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M. Mélenchon propose que la France finisse avec des banques fermées parce qu'au bord de la faillite ? Les lendemains qui chantent, comme en Grèce.

à écrit le 03/07/2015 à 19:52
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Où allons-nous maintenant ? La Bible dit : « Et [le roi du Nord] retournera dans son pays avec de grandes richesses [1945], et son coeur sera contre la sainte alliance [l'hostilité envers les chrétiens], et il agira [cela signifie l'activité dans l'a...

à écrit le 03/07/2015 à 19:40
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mr melenchon votre solution pour les migrants mourants a calais ecrase comme des lapins

à écrit le 03/07/2015 à 19:23
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V

à écrit le 03/07/2015 à 18:51
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"Quand sera conquis tout le reste de ce qu'enferment la colline de Cécrops et l'antre du divin Cithéron, Zeus aux vastes regards accorde à Tritogénie qu'un rempart de bois soit seul inexpugnable, qui sauvera et toi et tes enfants. Ne va pas attendre ...

le 03/07/2015 à 20:06
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@V_v : allez, remet-nous une tournée de Léonidas, nos chocolats préférés, car c'est à peu près la seule chose qui a du sens dans ton discours :-)

le 04/07/2015 à 9:52
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Leonidas, c'est même pas grec, c'est belge ...

à écrit le 03/07/2015 à 18:43
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3De son côté, le Front de gauche a un problème qu'il n'a toujours pas résolu : doit-il se construire comme mouvement citoyen ou comme cartel de petits partis politiques cousinant avec le PS ? C'est tout le débat.3 Mélenchon a combattu le traité de...

à écrit le 03/07/2015 à 18:42
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Ridicule Mélanchon qui n'a pas compris que la Non allait donner prétexte aux allemands de lâcher la Grèce, à la BCE de stopper le programme ELA, et donc laisser partie les banques grecques à la faillite..Personne n'ira exclure formellement la Grèce d...

le 03/07/2015 à 20:55
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C'est cousu de fils blanc Je crois qu'ils ont envie de voir le system exploser et les grecs ils s'en foutent bien

le 04/07/2015 à 9:50
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Le système n'explosera pas. Les créanciers prendront leur perte (c'est à dire qu'ils transformeront une créance douteuse en perte), évidemment excluront tout nouveau financement à la Grèce, point barre.Et que la Grèce se démerde.

à écrit le 03/07/2015 à 18:24
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si la grèce se tire, c'est quoi 2%? une piqure d'épingle! Sinon envoyer 100000 fonctionnaires européens à mi-temps pour procéder aux contrôles fiscaux et redressements. (4h taff 4h vacances,lol!) et embaucher l'armée pour les saisies.

à écrit le 03/07/2015 à 18:13
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Si l’on ne souhaite pas que les contribuables des autres pays passent à la caisse, une sortie est la seule solution pour éviter un chaos. "Une sortie de l’euro est la seule façon pour la Grèce de retrouver sa compétitivité sans recourir à une aide...

à écrit le 03/07/2015 à 17:51
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"La signature des représentants démocratiques des Etats n'aurait donc plus aucune valeur " depuis 2005, non car ils ne représentent plus que leur caste justement. Quant à la valeur de la dette, tout dépend du droit sur laquelle elle a été émise. En...

le 04/07/2015 à 10:03
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Même en francs fortement dévalués la dette ne serait pas davantage supportable. Parce que le production nationale (la création de richesses) se ferait aussi en francs fortement dévalués (c'est à dire que le prélèvement sur la production nécessaire p...

à écrit le 03/07/2015 à 17:51
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Apres Mr Godin voila Mr Mélenchon Que du bon sens !!

à écrit le 03/07/2015 à 17:39
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assez grotesque sur le fond mais plutôt habile sur la forme ,avec ce genre de propos il se vautre dans ce qu'il le caracterise le plus ,l'incompetence d"s que les sujets imposent un minimum de connaissance !

le 03/07/2015 à 18:05
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Les gens sont tout aussi compétents pour penser l'économie. En tout cas mieux que des oligarques comme ceux qui sont à la tête de l'UE/BCE et sont responsables des bulles financières qui mènent aux crash tous les x années. Faut arrêter d'être un biso...

le 03/07/2015 à 18:05
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Les gens sont tout aussi compétents pour penser l'économie. En tout cas mieux que des oligarques comme ceux qui sont à la tête de l'UE/BCE et sont responsables des bulles financières qui mènent aux crash tous les x années. Faut arrêter d'être un biso...

le 03/07/2015 à 18:27
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Taxer brutalement Mélenchon d'incompétence , sans arguments, c'est de la dictature intellectuelle Mais finalement, c'est vous qui êtes incompétent!!

à écrit le 03/07/2015 à 17:37
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Là où Mélenchon se trompe c'est lorsqu'il dit ceci: "Jamais la misère sociale sur laquelle surfe Marine Le Pen n'a été favorable à la gauche." Ce qui se passe en Amérique du Sud, et même en Espagne / Grèce illustre pourtant que la misère peut engen...

à écrit le 03/07/2015 à 17:35
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Si Tsipras mettait en pratique ce que Mélenchon préconise pour la France:a savoir une imposition confiscatoire pour les bourgeois,la grèce n'aurait pas de problème de remboursement.E n France pour mémoire il y a un ISF pour l'instant il n'y en a pas...

le 03/07/2015 à 18:42
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Vous pensez vraiment qu'en quelques mois d'existence et sous la pression des financiers de l'Europe, le gouvernement Tsipras â eu le temps de mettre en place un administration finance avec les taxes prévues dans son programme?! C'est de l'inconscienc...

le 03/07/2015 à 20:49
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@propodit !La Grece doit 40 milliards d'€ à la France pas aux banques mais au trésor public français qui a du emprunter sur les marchés pour preter à la Grece .Par habitant (y compris les enfants ) les grecs doivent 700 €,1400 € pour un couple et 28...

à écrit le 03/07/2015 à 17:23
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Mélanchon analyse Mélanchon mais n indique pas ce qu il lui est nécessaire pour retrouver ses 15% de base . Que fera le parti de.gauche entre les deux tours des nouvelles élections .S il s oriente vers le front républicain il va exploser . Se maint...

le 03/07/2015 à 18:16
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Commentaire inepte, ou incompréhensible. C'est vraiment venir avec de gros sabots.

le 03/07/2015 à 19:09
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C'est 10 % (score à la présidentielle 2012), score retrouvé lors des départementales 2014 (si on ne compte pas dans le résultat final les circonscriptions où le FDG et/ou ses affiliés étaient absents). Le FDG stagne, il n'a rien perdu (ni rien gag...

le 03/07/2015 à 23:35
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@Proposit Pour être clair il doit se déterminer pour qui il vote au second tour , quand il n a pas les moyens de s y mantenir . Le ps d Hollande et Valls est libéral , le parti républicain est libéral . Il ne lui reste que le blanc si vous connaisse...

à écrit le 03/07/2015 à 17:23
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En cas de Grexit, il est faux d'affirmer que les créances ne vaudront plus rien. Pourquoi les dettes de la Grèce seraient tout à coup effacées ? Ils paieront, d'une manière ou d'une autre. Il y aura certainement une restructuration, quoi qu'il arrive...

à écrit le 03/07/2015 à 17:16
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" AFP Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a souhaité vendredi "une décote de 30% de la dette grecque et "une période de grâce de 20 ans" pour assurer "la viabilité de la dette" de son pays, lors d'une allocution télévisée." ... bref,...

le 03/07/2015 à 17:43
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Moi aussi je réclame une décote de 30% sur tous les Impôts que je paye et une période de grâce de 20ans ou alors je sort de l'Europe ;un" yoyoexit" .Cest la canicule qui me fait délirer ou pas ?:):)

le 03/07/2015 à 18:31
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Nous avons effectivement intérêt à ne pas rembourser 2000 milliards d'euros

le 04/07/2015 à 8:00
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et pourquoi pas ? la dette coûte plus cher que sa restructuration : elle tue le croissance en justifiant l'austérité ! les états unis ont obtenu 10 points de croissance depuis la crise des subprimes (dont ils sont pourtant responsables) prennent que ...

à écrit le 03/07/2015 à 17:10
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Un revolutionnaire qui s'inquiète de la stabilité du système financier, on aura tout vu !

à écrit le 03/07/2015 à 17:06
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Cela me rappelle un peu la bulle informatique de l'an 2000. Tout devait s'arrêter, mais rien ne s'est arrêté :-) La Grèce ne représente rien du point de vue économique ou politique. Le problème, c'est que sa sortie pourrait créer un précédent dans l'...

à écrit le 03/07/2015 à 16:36
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GODIN et MELANCHON, quand deux "économistes" se rencontrent. "J'en profite pour souligner que les 2.000 milliards d'euros de dettes de la France sont notre principale force, précisément" Quand 1 extreme-gauchiste défend l'effet de levier en s'end...

le 03/07/2015 à 17:28
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Ce que vous appelez "extrêmes gauchistes" sont des gens qui pensent rationnellement et normalement l'économie. De façon humaine. On constate à quel point 25 ans de lavage de cerveau du capitalisme financier, ont rendu certains aveugles. Ce qui ab...

le 03/07/2015 à 17:51
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Pas haine de la démocratie du tout ,juste une exaspération vis a vis des débiteurs mauvais coucheurs qui ne tiennent pas leurs engagements .

le 03/07/2015 à 18:23
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@Gedeon: je vous trouve bien péremptoire, au moins autant que ceux que vous condamnez. Si être "humain" c'est considérer la dette comme une force, si c'est penser qu'une bonne dette est une dette non honorée, si c'est réprimer toute réussite au non d...

le 03/07/2015 à 18:49
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@gedon Mais non ami, les troll nuland sont tout juste à l' oeuvre...

le 03/07/2015 à 20:33
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@ Gedeon Il est vrai qu'en matière de lavage de cerveau, vous semblez être un spécialiste... de "belles paroles qui font jolies dans les discussions bien-pensantes des cafés occidentaux", mais quand on a vécu en ex-URSS, ou en Amérique du Sud, on sa...

le 04/07/2015 à 23:35
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comparer Melenchon à l'URSS, faut vraiment oser. le programme du parti de gauche est du niveau de 1981 .. en France. Je n'ai pas l'impression que la France a sombré dans un état Satallitaire des l'URSS. Melenchon n'est pas d'extreme ni Tsipras...

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