Allemagne : légère détérioration du climat des affaires

Le ralentissement chinois et l'affaire Volkswagen n'ont pas entamé outre mesure le moral des entrepreneurs allemands, qui reste bon quoi qu'en légère baisse. La Bundesbank concède un troisième trimestre moins dynamique mais toujours vigoureux.
Alors que la consommation joue un rôle primordial, le secteur du bâtiment a perdu de son dynamisme et, contrairement aux attentes, l'activité industrielle n'a pas redémarré.

Le climat des affaires s'est à peine détérioré en octobre en Allemagne, ce qui semble témoigner de la capacité de résistance de la première économie européenne face au ralentissement de l'activité en Chine et au scandale Volkswagen, montre l'enquête mensuelle publiée lundi 26 octobre par l'institut Ifo.

"L'économie allemande fait preuve d'une résistance remarquable si l'on considère les multiples défis auxquels elle est confrontée cet automne", a commenté le patron de l'institut Ifo, Hans-Werner Sinn, dans un communiqué.

Calculé à partir d'un échantillon de 7.000 entreprises, l'indice s'est tassé à 108,2 en octobre contre 108,5 en septembre. Les économistes interrogés par Reuters s'attendaient à un recul plus prononcé, à 107,8.

Un 3e trimestre moins dynamique mais "toujours vigoureux"

Tout en concédant que le troisième trimestre a été moins dynamique, la Banque centrale allemande a assuré lundi dans son rapport mensuel que la tendance de fond de la conjoncture économique allemande est "encore et toujours particulièrement vigoureuse".

"La tendance à la hausse de l'activité économique en Allemagne s'est poursuivie au troisième trimestre 2015, néanmoins avec un peu moins de dynamisme que précédemment", écrit-elle, qualifiant cette baisse de forme de "temporaire".

La croissance du produit intérieur brut (PIB) allemand s'est établie à 0,3 puis 0,4% au premier et au deuxième trimestre respectivement.

     | Lire Allemagne : une croissance décevante au deuxième trimestre

Alors que la consommation joue un rôle primordial, le secteur du bâtiment a perdu de son dynamisme et, contrairement aux attentes, l'activité industrielle n'a pas redémarré. "Mais on ne peut pas parler de détérioration", a nuancé la Bundesbank, en soulignant notamment que le moral des entrepreneurs allemands, comme illustré par le baromètre Ifo, restait bon et que les entreprises demeuraient "optimistes quant à leurs perspectives de production".

>> Lire aussi L'Allemagne s'oriente vers une année commerciale record

(avec AFP et Reuters)

Commentaire 1
à écrit le 27/10/2015 à 11:46
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C est même surprenant de constater cette résistance face au ralentissement des economies chinoises russes brésiliennes argentiniennes, toutes des gros clients de l industrie allemande. C´est tout simplement le résultat d´une conjoncture domest...

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