Grèce : la BCE s'est-elle comportée comme un "fonds vautour" ?

La Grèce se démène encore pour pouvoir rembourser le 20 août 2015 son échéance vis-à-vis de l'Eurosystème. Une dette qui a pesé lourd dans les événements récents, mais dont la légitimité soulève beaucoup de questions.
La dette grecque détenue par la BCE est-elle légitime ?

Un des éléments déterminants de l'épilogue de la crise grecque a été la double épée de Damoclès de la dette due à la BCE les 20 juillet et 20 août. Encore à présent, l'échéance du 20 août représente un moyen de pression sur le gouvernement grec qui a contraint le parlement à débattre toute la nuit pour pouvoir obtenir un financement avant cette date.

Ces deux échéances, de 3,2 et 3,4 milliards d'euros représentaient un obstacle absolument infranchissable pour les finances publiques grecques. Mais, alors qu'un défaut sur le FMI était un phénomène connu et documenté (même si l'ampleur du défaut grec du 30 juin était inédite), un défaut sur la banque centrale européenne était un fait inconnu qui aurait posé un défi inédit à la zone euro. Et sans doute la BCE et les dirigeants européens sont heureux de pouvoir éviter un tel incident.

La BCE, créancier principal à moyen terme

Mais à quel prix ? Celui du troisième mémorandum et d'un nouvel épisode de récession pour la Grèce. Car sur les 86 à 90 milliards d'euros prévus par le nouveau plan, près de 13,5 milliards d'euros sont destinés à rembourser le capital des dettes détenues par l'Eurosystème, le système des banques centrales de la zone euro d'ici à fin 2018. La BCE et les banques centrales nationales sont ainsi solidairement les premiers créanciers de la Grèce d'ici à 2020, devant le FMI. Le mémorandum a donc d'abord pour vocation de permettre à Athènes de rembourser l'Eurosystème.

Doute sur sa légitimité

Cette dette est cependant particulière à plus d'un titre. Le comité sur la vérité de la dette publique convoqué par la présidente du parlement grec Zoé Kostantopoulou et dont le rapport préliminaire a été remis le 16 juin dernier, avait émis de sérieux doutes sur sa légitimité et sa légalité. Le coordinateur scientifique, le Belge Eric Toussaint, insiste encore aujourd'hui sur le caractère « illégitime » de cette dette. Il est vrai, que ces créances de la BCE sont très particulières.

Le programme SMP

Cette dette a été acquise sur le marché secondaire dans le cadre du programme SMP (Securities Market Programme) lancé en mai 2010, après la décision de lancer un premier plan de soutien à la Grèce par le conseil européen. Ce programme a duré plus de deux ans et a été stoppé en septembre 2012 avec l'annonce officielle du programme OMT par Mario Draghi. Dans le cadre du SMP, la BCE et les banques centrales nationales ont racheté près de 210 milliards d'euros de titres dont 55 milliards d'euros de titres grecs. Au 7 août 2015, l'Eurosystème détenait encore 130,6 milliards d'euros de titres achetés dans le cadre du SMP, dont 23,5 milliards d'euros de titres grecs.

Le but officiel du programme SMP et son échec

Selon le communiqué de la BCE du 10 mai 2010, alors dirigée par Jean-Claude Trichet, l'ambition de ce programme de rachat était de « faire face au mauvais fonctionnement du marché des titres en améliorant sa liquidité et sa profondeur » et de « restaurer la bonne transmission de la politique monétaire. » De ce point de vue, le programme SMP a lamentablement échoué. Il n'a aucunement empêché la crise de la dette souveraine en Europe qui s'est aggravée à l'été 2011, puis encore au printemps 2012. Ce programme peu ambitieux et peu clair n'a pas permis de contenir la contagion et n'a pas été capable de restaurer l'accès au marché des pays « sous programme », alors même que la condition de son application était une politique de rigueur budgétaire, comme le souligne le communiqué de mai 2010. L'échec du programme SMP - qui est aussi celui des plans mis en œuvre en zone euro à partir de 2010 - éclate au grand jour lorsque Mario Draghi doit le remplacer par une arme autrement plus dissuasive : l'OMT qui prévoit des rachats « illimités. »

L'autre objectif du programme SMP

Pour autant, Eric Toussaint souligne que l'ambition de ce programme n'était peut-être pas celui affiché en mai 2010 par Jean-Claude Trichet : « le programme SMP a surtout permis aux grandes banques de la zone euro de vendre leur dette grecque à bon compte. » Selon lui, la BCE a permis aux banques qui se retrouvaient « coincées » avec des titres grecs sur un marché fermé de trouver preneurs et donc de réduire leur exposition au risque grec. Ceci est cohérent avec les informations parues à l'époque, selon lesquelles les banques avaient réclamé une telle intervention. Le SMP a donc été un des canaux privilégiés par lequel il y a eu un transfert du risque privé vers les institutions publiques. Ceci rendrait la dette détenue par la BCE sujette à caution pour Eric Toussaint. « Il y a un problème de légitimité dans la mesure où cette dette n'a pas été utilisée dans l'intérêt général européen par une institution chargée de le préserver, mais pour un intérêt particulier », souligne-t-il.

L'utilisation du programme SMP pour imposer la politique d'austérité

Rappelons cependant que beaucoup estiment que le sauvetage des banques vis-à-vis du risque grec s'inscrit bien dans la sauvegarde de l'intérêt général. Ce qui, alors, cependant, est contestable, c'est que l'achat et la détention de ces titres a été une véritable arme pour la BCE pour faire pression sur la Grèce et contraindre ses gouvernements à appliquer une politique austéritaire qui, in fine, a réduit le PIB et rendu insoutenable le poids de la dette publique. Ainsi, à plusieurs reprises, la BCE a utilisé la suspension du programme SMP pour faire pression sur l'exécutif grec et l'obliger à appliquer des mesures voulues par la troïka (dont la BCE était membre).

Autrement dit, en considérant même que le transfert de créances privées vers la BCE était légitime, son usage en a été plus que contestable. « On reste frappé par le lien direct entre les conditions du programme SMP et la politique adoptée par la Grèce entre 2010 et 2015 », souligne Eric Toussaint. Pour lui, du reste, la conditionnalité adoptée par la BCE dès le 10 mai dans le cadre du programme SMP est contraire à son principe d'indépendance, puisqu'il fait dépendre une action de la BCE d'une action politique d'un Etat membre. De ce point de vue, la légalité même de cette dette pourrait être discutée.

Le refus de la BCE de participer au programme PSI

Mais cette dette détenue par la BCE est surtout contestable au regard du plan de contribution du secteur privé (appelé en anglais PSI), autrement dit de la restructuration de la dette grecque privée de mars 2012. Cette restructuration prévoyait l'échange des titres existants contre des titres ayant une valeur faciale 53,5 % plus faible. La BCE s'est toujours montrée opposée à cette restructuration et elle a obtenu de l'Eurogroupe qu'elle ne soit pas concernée. La position de la BCE a été d'affirmer qu'elle ne pouvait accepter une restructuration d'une dette souveraine d'un Etat membre qu'elle détient puisque ceci serait contraire à la fois à sa position d'indépendance et à son interdiction prévue par les traités de faire du financement monétaire de la dette publique. La BCE a donc été exemptée de participation au PSI en tant qu'agent « public. »

Une position contestable

Reste que cette position, à l'époque unanimement approuvée ou presque, était fort contestable. En achetant des titres sur le marché secondaire, la BCE agit comme un agent privé : elle touche les intérêts et attend le remboursement du principal. Elle était détentrice de contrats qui ont été touchés par la restructuration lorsqu'ils étaient dans les mains d'investisseurs privés. Et même parfois dans les mains d'investisseurs publics, puisque le fonds de pension grec a été contraint d'apporter ses titres publics dans le cadre du PSI, et a perdu près de deux milliards d'euros dans l'opération. Autrement dit, la justification de la non-participation de la BCE au PSI est très hasardeuse.

Le traitement des Holdouts

En réalité, la BCE s'est comportée comme un Holdout, autrement dit comme un de ces fonds qui refusent la restructuration des dettes publiques. Du reste, pour écarter tout danger de voir contester le comportement de la BCE, la Grèce n'a pas appliqué la menace qu'elle avait formulée avant l'opération PSI de contraindre les Holdouts à une conversion forcée. Selon le comité sur la vérité de la dette publique grecque, les investisseurs qui ont refusé le PSI ont « été remboursés sur la base du montant nominal. » Les fonds du deuxième mémorandum ont donc servi à rembourser les fonds qui ont refusé le PSI et, précise le rapport, « dont beaucoup étaient connus pour être des fonds vautours », ces fonds qui rachètent à vil prix des dettes publiques pour en viser le remboursement au pair. Le rapport souligne qu'entre mai 2012 et la fin de cette année, pas moins de 3,615 milliards d'euros ont été remboursés à ces Holdouts par la Grèce. Du coup, nul ne peut contester l'exigence de la BCE de réclamer à présent le remboursement de sa dette. Pourquoi ne pas la payer lorsque l'on a payé les Holdouts ?

La BCE, un « fonds vautour » ?

Faut-il en conclure, comme Eric Toussaint, que la BCE s'est comportée dans cette affaire comme un « fonds vautour » ? Pour le coordinateur du comité de vérité sur la dette publique, la BCE a utilisé cette créance pour faire pression sur les gouvernements grecs. « A chaque étape de la crise grecque, la BCE a joué un rôle déterminant pour imposer les politiques d'austérité qui ont mené au caractère insoutenable de la dette grecque », explique-t-il. Autrement dit, comme les fonds vautours utilisent leurs titres pour exercer sur les pays émetteurs des pressions juridiques (comme on le constate par exemple avec l'Argentine), la BCE a utilisé les titres acquis dans le programme SMP pour exercer une pression politique sur la Grèce. Même si cette dette n'est qu'une partie des moyens de pression utilisés par la BCE (l'ELA est un moyen bien plus efficace), la dette due les 20 juillet et 20 août a été un élément important du dénouement de la crise actuelle.

La décision de reverser les bénéfices sur la détention des titres grecs

Sauf que, l'Eurosystème a accepté une forme de restructuration. En décembre 2012, la BCE a accepté de reverser les bénéfices réalisés sur la détention des dettes grecques au gouvernement grec. C'est une concession importante. La BCE a en effet racheté des titres dévalués sur le marché à des taux importants. Le remboursement au nominal avec le versement régulier des intérêts permet à l'Eurosystème d'encaisser d'importants bénéfices. Selon l'association Jubilee Debt Campaign, le total des bénéfices réalisés s'élèvera d'ici à 2028, date du dernier remboursement dû, à 22 milliards d'euros.

Un reversement « volontaire » et conditionnel

Cette décision a notamment permis de verser 2 milliards d'euros au budget grec en 2013. Mais cette magnanimité de la BCE a beaucoup de limites : elle est tout d'abord « volontaire », et donc n'est nullement contraignante pour l'Eurosystème, notamment pour les banques centrales nationales dont certaines estiment que ce retour n'est pas légitime. Ce système de reversement n'est donc pas très clair, ni très transparent et l'on ignore si l'ensemble des bénéfices sera reversé effectivement.

Mais surtout, la BCE, n'étant pas contrainte à ce renversement, elle utilise ce « cadeau » comme une autre forme de pression : elle n'a ainsi toujours pas reversé les 1,9 milliard d'euros de bénéfices réalisés sur l'exercice 2014 à Athènes, malgré le besoin criant qu'en avaient les autorités grecques. Bien au contraire, elle a utilisé ce versement comme un moyen de pression supplémentaire, ce qui semble valider le point de vue d'Eric Toussaint.

Une mauvaise affaire pour la Grèce

Enfin, ce système de reversement volontaire ne saurait remplacer pour la Grèce le bénéfice d'une restructuration qui aurait eu lieu en 2012. Ainsi, entre 2012 et 2015, la Grèce a remboursé 29 milliards d'euros à l'Eurosystème, tandis qu'elle « récupérait » 2 milliards d'euros (et peut-être d'ici la fin de l'année 3,9 milliards d'euros). Pour payer la différence, la Grèce a dû s'endetter via le FESF jusqu'en 2054. Il en sera de même à partir de cette année puisque les sommes versées à la BCE le seront grâce aux moyens versés par le MES dans le cadre du troisième mémorandum.

Du reste, la BCE détenait en mars 2012, selon les estimations les plus courantes, 56,2 milliards d'euros de titres grecs. Une participation au PSI aurait réduit la valeur nominale de cette dette de 30,22 milliards d'euros cette dette. On est déjà au-delà de la valeur estimée du reversement. Bref, la Grèce a clairement perdu, politiquement et financièrement, dans l'attitude de la BCE.

Sans doute inattaquable en droit, la position de l'Eurosystème vis-à-vis de cette dette acquise entre 2010 et 2012 est cependant très fortement contestable sur le plan des principes. Le refus de participer au PSI et l'utilisation de cette dette comme un moyen de pression pour mener une certaine politique économique mettent en lumière la très mauvaise volonté et l'approche très biaisée de la BCE dans cette affaire grecque. Autrement dit : loin d'être évidente, le remboursement de la dette due par la Grèce le 20 août était très contestable du point de vue de l'intérêt de la Grèce et de celui des créanciers publics.

Commentaires 50
à écrit le 31/01/2016 à 0:20
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Je suis absolument d'accord : la BCE se comporte en fond vautour. Mais il ne faut pas oublier que la Grèce avait le choix entre 1) quitter la zone euro 2) accepter la situation actuelle. Je pense que la Grèce aurait dû être exclue au titre des critè...

à écrit le 17/08/2015 à 15:05
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Au lieu de se demander si la dette de la Grece est légitime (sic) - comme le fait Mr Toussaint cité dans l'article et membre du comité scientifique d'ATTAC - on ferait mieux de se poser la question de savoir ou l'argent, contrepartie de cette dette,...

à écrit le 17/08/2015 à 10:01
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Superbe article. Mais je le compléterais en disant que la BCE n'aurait pas pu agir seule. Il y a également la Commission Européenne, le Président des Ministres de la zone Euro et chacun joue un rôle complémentaire. Tous pour un et un pour tous. La ...

à écrit le 16/08/2015 à 12:41
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L'emprunt de la Grèce était à rembourser avant 2028, et avec 22 milliards d'euros d'intérêts. A la place, la BCE permet que ce même emprunt soit à rembourser avant 2054, et sans aucun intérêt moyennant des conditions pour garantir ce remboursement. ...

à écrit le 16/08/2015 à 10:50
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Sur la base de cette excellente article, je comprends mieux pourquoi il est si difficile desormais d'obtenir le consentement des creanciers pour une restructuration de dettes comme le montre le cas ukrainien. En clair, les creanciers n'ont aucun inte...

à écrit le 15/08/2015 à 17:07
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Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris. Je résume. La dette grecque, suite à la mauvaise gestion du pays, ne se négocie qu'avec une forte décote, qui intègre un risque de défaut. La BCE rachète un paquet de dette grecque sur le marché secondaire, do...

le 16/08/2015 à 2:39
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Effectivement, vous n'avez rien compris! Concentrez-vous quand vous lisez un article, ça nous éviterait de lire vos commentaires. La Grèce a remboursé 29 mds, elle récupérera au mieux 3,9 mds. Comment peut-elle donc avoir remboursé moins que ce qu'el...

le 16/08/2015 à 2:39
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Effectivement, vous n'avez rien compris! Concentrez-vous quand vous lisez un article, ça nous éviterait de lire vos commentaires. La Grèce a remboursé 29 mds, elle récupérera au mieux 3,9 mds. Comment peut-elle donc avoir remboursé moins que ce qu'el...

le 16/08/2015 à 14:09
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Bibo:si je rembourse 29 milliards et que j'en récupère 3.9 mds, je n'ai payé que 25.1 milliards de ce que je devais! Il vous faut un dessin?^^,,

le 16/08/2015 à 14:39
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@goléand : C'est en reprenant la phrase de PME que je vous ai confondu. Je voulais tout simplement dire que la Grèce n'a pas été remboursée de la décote, mais juste des intérêts. Donc, la BCE a fait des bénéfices sur les obligations grecques. Et la G...

le 16/08/2015 à 23:16
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@Bibo. Désole, mais Mr Godin écrit que les bénéfices de la BCE, reversés ensuite à la Grèce, comprennent le versement des intérêts et le remboursement au nominal. Qui dois-je croire, vous ou Mr Godin ? Pour le reste, le goéland vous a répondu.

le 17/08/2015 à 8:18
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@PME : C'est fatiguant, je comprends que ce soit ardu pour vous, mais concentrez vous un tout petit peu! Le nominal étant de 29 mds, les intérêts de 3,9 mds, la Grèce n'a pu être remboursée du nominal. La BCE ayant acheté les titres à un montant nett...

à écrit le 15/08/2015 à 14:48
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Les 22 milliards d'euros correspondent à des intérêts qui pourraient éventuellement être obtenus, si le prêt est remboursé.......................................................................................... La Grèce a déjà obtenu ce prêt, mais...

à écrit le 15/08/2015 à 14:05
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intéressant comment le milieu financier à un inventé l'osmose entre capitalisme et socialisme. Les gains sont pour eux et les pertes pour nous, de plus en prenant leurs créances douteuses, nous nous endettons auprès d'eux. Ils ont inventés le mou...

à écrit le 15/08/2015 à 12:15
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Si << le remboursement de la dette due par la Grèce le 20 août était très contestable du point de vue de l'intérêt de la Grèce >> alors le gouvernement grec doit évidemment le contester pour sauver l'intérêt de la Grèce. Sinon, ce gouvernement a d...

à écrit le 15/08/2015 à 10:57
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Le simple fait que les dettes publiques soient détenues par des acteurs étrangers doit les faire considérer comme illégitimes, contraires aux principes de souveraineté et de démocratie. "la BCE agit comme un agent privé : elle touche les intérêts et...

le 15/08/2015 à 13:22
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Un peu de logique ne ferait pas de mal. Expliquez en quoi le fait que la dette publique soit détenu pas des étrangers pose problème. Ensuite la BCE peut créer de l'argent à partir de rien. Pourquoi le prêter alors? Elle n'a qu'a se le donner à ell...

à écrit le 15/08/2015 à 8:55
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Quand je lis les commentaires à ce type d'article, je comprends que nous allions droit dans le mur. La plupart se contente de vitupérer contre l'auteur car il ose aller à l'encontre du lavage de cerveau dont ils sont victimes, tout heureux que ce lav...

le 15/08/2015 à 11:39
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"lavage de cerveau dont ils sont victimes" prudence pour vos propos, je ne juge pas encore de l'article que je n'ai pas lu en détail. Par contre Mr Gaudin a eu longue histoire de "lavage de cerveau" voir même de maitre gourou de secte. On a pu suivr...

le 17/08/2015 à 11:01
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Les détracteurs de Mr Gaudin parlent de "réécriture" et de "gourous de sectes"... C'est le Grand Gignol. Laissons-les se ridiculiser. Ils attendent que la presse, quel que soit son camp, apporte une "vérité" universelle et objective, là où il ne devr...

le 17/08/2015 à 12:08
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@mekameta Pour répondre à vos propos. Oui nous sommes nombreux a souhaiter que les journalistes fassent objectivement leur travail. Les articles de Gaudin, ils sont très souvent orientés et peu objectifs. "L'Eurosystème, réellement dirigé par le Mi...

le 17/08/2015 à 12:35
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@nantes44 : je me demande, et vous demande également, de quel côté se situe donc ce journaliste "orienté et peu objectif". Quel serait donc cette position partisane qui semble déranger tant de monde ici? Quel serait donc son intérêt à simplement donn...

le 17/08/2015 à 12:41
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@nantes44 : c'est bien connu, quand les journalistes ne disent pas ce que vous voulez entendre, ils disent n'importe quoi. Encore un peu de lecture, cela fera du bien à votre recherche d'objectivité. http://www.the-american-interest.com/2015/04/19...

le 17/08/2015 à 13:59
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@Mekameta "et vous demande également, de quel côté se situe donc ce journaliste "orienté et peu objectif". --> Extrême Gauche en France, parti Syriza anti Euro en Grèce. Vous pourrez trouver de la littérature orientée dans toutes les langues. Nous...

le 17/08/2015 à 15:43
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@nantes44 : en résumé, le problème est avant tout démocratique. Les Grecs ont voté démocratiquement pour ce parti qui était le seul à vouloir lutter concrètement contre l'austérité qui avait déjà bien détruit la vie de beaucoup de gens là-bas (encore...

le 17/08/2015 à 16:05
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@nantes44 : et j'ajouterais que même si l'euro a été accepté avec les règles qui l'encadrent, cela n'est pas censé remettre en cause le système démocratique européen. Ce qui est manifeste et évident, et que beaucoup ne veulent pas voir, c'est la mise...

le 17/08/2015 à 16:40
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@mekameta "Les Grecs ont voté démocratiquement pour ce parti qui était le seul à vouloir lutter concrètement contre l'austérité" Oui c'est bien la cas, par contre Syriza a trompé ses électeurs en laissant croire qu'on pouvait rester dans l'Euro sa...

le 17/08/2015 à 17:20
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@nantes44 : Donc, tout va bien, rassurez-vous : la Grèce crève de faim et les autres pays en profitent. Combien de milliards d'euros économisés par l'Allemagne depuis 6 ans? Et combien gagnés par les industriels français, allemands, américains et chi...

le 17/08/2015 à 17:21
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@makameta je ne peux pas tout suivre toute vos remises à jour mais "Pourquoi l'Allemagne reste-t-il le seul pays à ne pas régler ses dettes? Dont certaines datent de la seconde guerre mondiale?" --> Parce que vous vous faites un amalgame de ce qui...

le 17/08/2015 à 17:42
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800 euros???? C'est le dernier chiffre en date annoncé à la télévision? Ce serait drôle si beaucoup de personnes comme vous n'y croyaient pas... Vous parlez également de désastre et de chaos causés par Syriza, mais ce gouvernement n'est pas en place ...

le 17/08/2015 à 22:04
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@makameta les 800€ sont la somme des engagements Francais dans les diverses organismes FMI fond de stabilité etc ... qui ont prété à la Grèce divisé par le nombre de Francais (en janvier 2015). N'oubliez pas que ce sont les européens et le FMI qui c...

le 18/08/2015 à 9:37
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@mekameta Vous qui me parlez de lecture de la presse Anglaise et de Poker. Je ne vous ai jamais entendu parler du maitre de la théorie des jeux Yanis Varoufakis (les articles abondent en langue Anglaise) Et pourtant, c'est bien ce qui s'est passé d...

à écrit le 14/08/2015 à 21:44
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@bruno_bd 14/8 20:11 Depuis 1974, les acheteurs (Français et Etrangers) d'OAT Françaises ont déversé E 2 000 Mlds à la France. Ces porteurs d'OAT sont-ils responsables de la "mauvaise" gestion de cet argent facile qui a permis de boucler les budge...

le 15/08/2015 à 12:03
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Je parlais de SUBVENTIONS européennes, pas de prêts. Et oui, je pense que l'endettement bon marché qui a résulté de l'adoption de l'€ a poussé certains gouvernements (dont les gouvernements français successifs depuis les années 2000) à la facilité d...

le 15/08/2015 à 13:09
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@bruno-bd Veuillez m'excuser: je me suis mal exprimé. Je suis d'accord avec vous. Je voulais juste ajouter que l'argent facile c'est la même chose partout et en particulier en France. Avant l'Euro, c'était facile car c'est l'inflation qui remboursai...

à écrit le 14/08/2015 à 20:36
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Que la BCE soit ou ne soit pas un fonds vautour, la Grèce et les Grecs, mais aussi les pays européens qui ont été obligés de faire des efforts, demanderont un jour des comptes à la France qui a profité à plein de la baisse de ses taux d'intérêt tout ...

à écrit le 14/08/2015 à 20:18
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Poser la question, c'est y répondre

à écrit le 14/08/2015 à 20:17
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La BCE a lancé un programme de rachat de créances illiquides ou douteuses auprès de toutes sortes de banques européennes dont une minuscule minorité des grecques, ce qui a permis d'injecter des dizaines de milliards par mois dans la zone euro. Le but...

à écrit le 14/08/2015 à 20:07
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C'est surtout la commission sur la légitimité de la dette, totalement partisane, dont la légitimité est douteuse.

le 14/08/2015 à 20:57
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La légitimité de cette commission est aussi "légitime" que celle des ordo libéraux allemands. Ses prises de position ont le mérite de permettre de débattre, ce qui constitue l'apanage de nos régimes démocratiques.

le 15/08/2015 à 12:06
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@Philric : à ceci près que les ordolibéraux allemands ont prouvé la validité de leurs thèses par la remise en bon ordre de l'économie de leur pays. La preuve par les faits, il n'y a que ça de vrai.

à écrit le 14/08/2015 à 19:52
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De l 'argent a t-il été prêté à la Grèce. Oui. A t-il été versé effectivement à la Grèce ? Oui. Je ne vois pas en quoi tous ces prêts seraient illégitimes. Si les anciens prêts sont illégitimes, pourquoi la Grèce accepte t-elle encore de discut...

à écrit le 14/08/2015 à 19:16
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Bon, je vais prendre la peine de lire l'ensemble de l'article mais rien que le titre ... Grèce : la BCE s'est-elle comportée comme un "fond vautour" ? Ca me fait craindre le pire comme souvent chez Mr Godin. Je rappelle que c'est la France et Sarko...

à écrit le 14/08/2015 à 18:53
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Illisible

le 14/08/2015 à 20:58
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Difficile, mais pas illisible. Accrochez-vous, cela en vaut la peine.

le 15/08/2015 à 0:45
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Prévisible surtout. M. Godin présente toujours des thèses pro-grecques. Il va repêcher une commission "indépendante" et un "expert" international qui ont été choisis pour faire plaidoyer pro-domo pour la Grèce. Si les européens n'avaient pas aidé la ...

à écrit le 14/08/2015 à 18:48
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Une dette ne devient pas illegitime parce qu'elle est détenue par un fonds vautour. Il faut demander aux argentins, divers tribunaux US sont en train de le leur apprendre. A part ça, tout le monde sauf Mrs. Godin et Toussaint sait que la seul moyen d...

à écrit le 14/08/2015 à 18:35
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On va finir par nous faire croire que l'UE est responsable de la gestion irresponsable des gouvernement grecs. Si la Grèce s'est ruinée en 2009 en devenant le quatrième importateur d'armes au monde alors que personne ne la menaçait et qu'elle était s...

le 14/08/2015 à 20:11
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Depuis son adhésion en 1980 l'UE a déversé des centaines de milliards sur la Grèce sans réelle exigence sur la façon dont cet argent était utilisé et a donc habitué la Grèce à l'argent facile et sans efforts. C'est en ce sens que l'UE peut être jugée...

le 15/08/2015 à 8:17
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Mario Draghi, vous connaissez ? Quel était son rôle au moment de l'entrée de la Grèce dans l'UE ?

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