
Un discours pour rassurer l'aile gauche de Syriza ou un véritable coup de colère deux jours après l'échec des négociations ? Mardi 16 juin, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a particulièrement tancé les bailleurs de fonds de la Grèce devant les élus parlementaires de son parti.
Il a accusé les créanciers de la Grèce d'essayer "d'humilier" son gouvernement. S'en prenant à la BCE, il a estimé que sa tactique se résumait à une "asphyxie financière", reprochant à l'institution comme à l'Union européenne en général, de s'opposer à toute procédure d'allègement de la dette.
"L'insistance des institutions à poursuivre un programme qui a clairement échoué ne peut pas relever de l'erreur ou du zèle excessif, le plus probable est qu'elle est au service d'une motivation politique."
Les attaques les plus virulentes réservées au FMI
Ses attaques se sont faites encore plus virulentes lorsqu'il a évoqué le rôle du Fonds monétaire international dans les négociations. Selon lui, l'institution dirigée par Christine Lagarde a une "responsabilité criminelle" dans la situation actuelle de la Grèce.
Pour rappel, le FMI a annoncé avoir quitté la table des négociations entre Athènes et ses créditeurs, jeudi 11 juin, arguant le refus du gouvernement grec d'accepter le régime que demandent les créditeurs: coupes dans les retraites, réformes du marché du travail et objectif ambitieux d'excédents budgétaires primaires (hors services de la dette).
Lors de son discours, Alexis Tsipras a également joué sur les divisions des créanciers, assurant que les intérêts des Européens étaient contraires à ceux du FMI:
"Le moment est venu pour que les propositions du FMI soient jugées non seulement par nous, mais surtout par l'Europe (...), car l'Europe doit discuter non seulement pour la Grèce, mais aussi pour l'avenir de la zone euro."
Lire aussi >> Grèce : la division des créanciers conduit à l'échec des discussions
"Un accord qui répartit le fardeau équitablement"
Des déclarations percutantes qui n'ont pas écarté la volonté de trouver un terrain d'entente avec les créanciers. "Le mandat que nous avons obtenu du peuple grec est d'en finir avec la politique d'austérité", a rappelé Alexis Tsipras face aux élus de son parti.
"Pour y parvenir, nous devons rechercher un accord qui répartisse le fardeau équitablement et qui ne porte pas préjudice aux salariés et aux retraités." [...] Je crois que nous entrons dans la dernière ligne droite. On pourrait dire que les véritables négociations démarrent maintenant."
Par ailleurs, un sommet européen exceptionnel pourrait avoir lieu en fin de semaine, dans la foulée de la réunion des ministres des Finances de jeudi, avec pour but de parvenir à un accord entre la Grèce et ses créanciers, ont indiqué à l'AFP trois sources européennes.
C'est l'évidence, les "institutions" sont néo-libérales, viscéralement anti-démocratiques, elles ne veulent voir qu'une tête et surtout pas une tête qui penche à gauche.
Tout le reste n'est que bla bla, comme votre commentaire par exemple !
donc ils sont a nouveau en recession, et a nouveau en deficit... donc leur pb n'est pas un pb de liquidite, mais de solvabilite ( quelle decouverte, hein!!!!!!!!)
le problème de la grèce n'a jamais vraiment été un problème de compétivité ou de liquidité. Souvenons nous des chiffres juste après la crise des subprimes et ce qui a fait tombé la Grèce (hormis les fameux paris de certains edge funds sur l'avenir de l'euro): la Grèce affichait un deficit de 40 milliards d'euro de l'ordre de 10% du PIB. Elevé certes mais finalement d'autres affichaient pire. Et l'evasion fiscale grecque était estimée à l'époque à plus de 40 milliards / an. En gros si l'état grec était un état "normal" la grèce n'aurait pas de déficit public , du moins à l'époque. Au lieu de faire de politiques structurelles visant à casser l'évasion fiscale , la troika a appliquer les bonnes vieilles méthodes du FMI qui ont été appliquées dans tous les pays en crise et qui ont toutes abouti à la même chose : la contraction massive de l'activité l'augmentation stratosphérique de la pauvreté, et des crises sociales dont les pays mettent des dizaines d'années à s'en sortir.
Mauvais diagnostique , mauvaise politique...
et que demande t'on à la Grèce aujourd'hui apres 8 ans de crise ? et bien de continuer dans la même voie : couper les retraites (déjà coupée) couper les budgets sociaux, couper dans le nombre de fonctionnaires etc ... ou sont les mesures contre l'évasion fiscale ? ou sont les mesures obligeant les banques européennes et suisses à fournir les informations des comptes de citoyens grecs sur demande du fisc grec ? ou sont les mesures favorisant les créations d'entreprises, les investissements industriels pour relancer la production en Grèce ? Rien. le FMI et la Troika agissent comme les docteurs du malade imaginaire.
Il avait surtout promis qu'il obtiendrait des concessions et qu'il resterait dans l'Europe
On dirait bien que c'était du vent et que ces menaces et insultes envers ces banquiers se retournent contre lui
Il restera juste a faire un référendum ⏳
Il faudra payer et si il sorte de l'euro Ca va leur faire tellement mal que c'est la démocratie qui risque de sauter
Ce petit Mélenchon est un provocateur irresponsable qui va emmener son pays vers la banqueroute et l envoyer dans le tiers monde
Les retraites en Lituanie sont 2 fois moins qu'en grece
quel progres quel vision
Jubilatoire.