Au tour d'UBS de réduire ses effectifs. La banque suisse a annoncé ce mardi la suppression de 3.500 postes, en majorité dans sa branche "banque d'investissement", dans le but de réaliser 2 milliards de francs suisse d'économie (1,76 millard d'euros) d'ici 2013.
Le troisième gestionnaire de fortune au monde justifie cette décision par ses mauvais résultats au deuxième trimestre 2011. Son bénéfice net chutait de 49% par rapport au trimestre précédent à 1 milliard de francs suisses (861,9 millions d'euros). Lors de la publication de ces chiffres le 26 juillet, la direction d'UBS avait déjà annoncé des réductions d'effectifs à venir sans préciser le nombre d'emplois concernés.
En juillet dernier, la presse suisse avait signalé une réduction d'effectif plus importante que celle qui vient finalement d'être annoncée par UBS.
Outre le non remplacement de "départs naturels", la banque compte aussi licencier du personnel. Conformément à la législation locale, des consultations doivent avoir lieu pour déterminer les modalités de ces licenciements.
Cette réduction d'environ 5% de ses effectifs devrait aussi s'accompagner d'une "rationalisation du patrimoine immobilier", a aussi annoncé la banque dans un communiqué.
Et la situation financière semble décidément défavorable au marché de l'emploi dans le secteur financier puisque d'autres banques comme HSBC, Bank of America ou le Crédit Suisse ont, elles aussi, prévu de supprimer des postes.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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