Au terme de son premier semestre, AXA a réalisé un bénéfice net de 1,323 milliard d'euros, en retrait de -38% sur un an. Ces résultats sont au delà des attentes des analystes qui anticipaient en moyenne un profit de l'ordre de 900 millions. Le résultat opérationnel se tasse de -26% à 2,11 milliards et le chiffre d'affaires recule de -1,8% à 48,4 milliards.
Conformément aux anticipations, les chiffres marquent une amélioration sensible des résultats par rapport au deuxième semestre 2008. Le ratio de solvabilité s'est redressé de six points à 133%.
Le chiffre d'affaires total a reculé de 6% à 48,414 milliards d'euros, avec une baisse de 16% du volume des affaires nouvelles (APE) en vie-épargne-retraite, impacté par des conditions de marché difficiles. Dans le dommage, le chiffre d'affaires augmente légèrement (+1%) à 14,9 milliards d'euros. En gestion d'actifs, où la décollecte nette a atteint 38 milliards d'euros, le chiffre d'affaires plonge de 34% en raison d'une baisse des commissions liée à la baisse des actifs moyens sous gestion et à un mix-produits moins favorable.
"Notre confiance dans la stratégie du Groupe AXA se trouve renforcée par les résultats du premier semestre 2009, ainsi que par l'efficacité des actions de gestion des risques engagées pour atténuer les conséquences de la crise", a déclaré son président Henri de Castries. L'assureur indique par ailleurs que la situation de capital a été "stabilisée" aux Etats-Unis, où le groupe n'attend pas d'augmentation de capital cette année. Le dirigeant précise que le groupe est prêt "à faire face à une éventuelle dégradation des conditions de marché" et estime AXA bien placé pour profiter d'un rebond "Nous n'avons jamais cessé d'investir et de nous focaliser sur notre coeur de métier, dans un marché au potentiel de croissance intact", conclut Henri de Castries.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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