Les données, arrêtées fin juin, concernent 4.700 banques européennes. Elles montrent que dans l'ensemble, les mauvaises créances représentent l'équivalent de 27% du capital des banques selon la définition des ratios prudentiels, contre 25% il y a un an et 20% en 2009.
Au même moment, les banques semblent avoir renforcé leurs bilans. Les données montrent que les ratios moyens de solvabilité se sont établis à 13,8%, contre 13,2% et que leur ratios fonds propres durs sont passés de 10,1% à 10,9%.
Les bénéfices des banques ont toutefois augmenté malgré la crise dans la zone euro. Le résultat net agrégé des banques allemandes s'est établi à 5,8 milliards d'euros, au lieu de 4,3 milliards auparavant. Le profit des banques françaises est passé de 14 à 14,5 milliards. Celui des établissements italiens est passé de 4,2 à 4,9 milliards.
Les banques espagnoles en revanche ont vu leur profits tomber de 10,7 à 9,1 milliards. Celui des banques britanniques a baissé de 16,9 milliards, pour tomber à 8,4 milliards.
Ces chiffres interviennent alors que certains craignent un tarissement des sources du crédit. Les banques pourraient alors très fortement réduire leurs prêts aux entreprises et aux ménages de façon à rester en conformité avec les nouvelles règles en matière de ratios prudentiels qui entreront en vigueur l'an prochain.
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