Banque Publique d'Investissement  : les régions auront du poids dans les décisions

Les régions ont obtenu lors d'une rencontre à l'Elysée la présidence des comités chargés de débloquer les prêts.
Le président socialiste de la Région Aquitaine et président de l'Association des Régions de France (ARF) Alain Rousset. Copyright AFP

Le rôle des régions au sein de la future Banque Publique d'investissement (BPI) a été précisé lors d'une réception ce mercredi 12 septembre à l'Elysée.  Vingt-cinq sur vingt-sept présidents de région - tous de gauche, sauf celui de l'Alsace - étaient présents pour une réunion de travail de plus de deux heures autour de plateaux repas avec le président François Hollande, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et onze ministres du gouvernement.

Alain Rousset, le président de l'Association des régions de France, a vu dans cette rencontre inédite avec le chef de l'Etat "une forme de révolution culturelle, de rupture". Pour sa part, Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, a estimé qu'il s'agissait d'une réunion "un peu historique" qui a abouti, selon elle, à "des solutions concrètes" pour l'essor de l'économie dans les territoires.

Les régions obtiennent la présidence du comité national d'orientation de la BPI

L'association des régions de France (ARF) a annoncé à l'issue de la réunion qu'un accord avait été trouvé concernant la gouvernance de la BPI. Les régions "présideront le comité national d'orientation de la Banque publique d'investissement", qui doit être mise sur pied d'ici la fin de l'année et "seront membres de (son) conseil d'administration", a déclaré l'association.

Les régions présideront les comités chargés d'accorder les prêts

Surtout, les régions présideront les comités chargés de débloquer les prêts, indique l'ARF. L'objectif est de "faire progresser de 10.000 le nombre de PME et d'entreprises de taille industrielles exportatrices, à horizon de trois ans". Par ailleurs, les régions présideront les "comités de pilotage" qui seront mis en place sur chaque territoire pour coordonner leurs interventions avec celles de la BPI.

Selon Jean-Marc Ayrault, ce dispositif va "permettre de mettre en place dans les meilleures conditions la Banque publique d'investissement".

 

 

 

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Commentaires 4
à écrit le 13/09/2012 à 15:20
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comment vont etre etudiés les dossiers.... économiquement ? politiquement ? socialement ? ou un peu des 3... Quelles garanties vont etre demandées ? qui va assumer les risques ?

à écrit le 13/09/2012 à 11:36
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l'essentiel est préservé: îl.ne fallait pas recommencer l'expérience desastreuse des SDR des années 1950 1980 capitalistiquement independantes et qui ont du être renflouees par l'État ou vendues a la BDPME ( future OSéo).

à écrit le 13/09/2012 à 10:54
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La BPI est donc déjà morte : il existe déja de nombreux les fonds régionaux , avec des collectivités locales et la CDC au capital. Tous on un principe intangible de fonctionnement des comités d?investissement : ne jamais être dépendant du politiqu...

à écrit le 12/09/2012 à 21:43
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Une Banque Publique d'Investissement OUI OUI - sans OSEOTITUBE. Il faut fermer le mamouth Oseo dont le seul résultat est lerecul de la France dans les nimbes des classements de l'innovation mondiale et européenne. Oseo est virussé. Pour recréer des i...

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