
Le surendettement en France touche moins de personnes mais il concerne de plus en plus les populations les plus fragiles. Selon la dernière enquête de la Banque de France, sur les plus de 180.000 dossiers de situations de surendettement déposés l'an dernier (soit 343 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus), ce sont 166.670 qui ont été déclarés recevables, un chiffre en baisse de 4,7% en un an et de 14,4% depuis 2012. Ces ménages ploient sous un fardeau total de 7,2 milliards d'euros de dettes. Un montant là aussi en baisse par rapport au pic de 2014. Après traitement par les commissions de surendettement, puis homologation éventuelle par la justice, "23 % de la dette globale a été effacée" indique l'étude.
"La réduction des encours de dettes contractées par les ménages surendettés en 2017 et en 2016 est d'autant plus notable que depuis la mi-2015, en France, les crédits à l'habitat et les crédits à la consommation connaissent une forte hausse", note la Banque de France.
L'institution relève l'effet de la baisse des taux et des politiques publiques "visant à mieux protéger les ménages des pratiques excessives de certains organismes distribuant des crédits", notamment l'encadrement des prêts à la consommation.
"La part des crédits à la consommation dans la dette globale des ménages surendettés a diminué de plus de 16 points depuis 2012, passant de 53,8 % à 37,4 % du total", ajoute la Banque de France.
Adultes isolés ou sous les minima sociaux
Du côté des profils des surendettés, l'enquête souligne "la part croissante des adultes isolés parmi les ménages surendettés, la proportion importante de personnes en recherche d'emploi (quatre fois supérieure à celle des chômeurs dans la population française), la proportion croissante de ménages surendettés disposant de revenus inférieurs aux minima sociaux ou au SMIC et la baisse de la part des revenus d'activités dans l'ensemble des revenus des ménages surendettés depuis 2012".
"Dans deux cas sur trois, le débiteur n'a pas de conjoint ou en est séparé. 27 % des personnes surendettées (débiteurs et codébiteurs) sont au chômage. Un ménage surendetté sur deux n'a aucune capacité de remboursement. Plus de 82 % des ménages surendettés ont un patrimoine brut inférieur à 2.000 euros", détaille la Banque de France.
[La part des prêts à la consommation diminue, celle des dettes immobilières augmente, malgré la baisse des taux. Crédits : Banque de France]
Si l'encours global de dettes immobilières est en baisse, en deçà du pic de 2,7 milliards d'euros 2015, la part de l'immobilier a augmenté et concerne 14,4% des dossiers. En moyenne, la dette immobilière des ménages surendettés atteint 108.094 euros, alors que l'endettement moyen hors immobilier par ménage dans cette situation s'élève à 27.862 euros.
Si 7 milliards de dettes c'est grave, alors que dire de 2200 milliards de dettes ? Le fait que ce soit de la dette publique ne signifie pas que c'est exclusivement la dette des autres. Chaque personne en France, y compris celles qui n'ont aucun revenu, aurait actuellement environ 30 000 euros de dette si c'était réparti proportionnellement (ce qui a très peu de chances d'arriver). Peut être que ce n'est pas grave quand on a un revenu supérieur à 30 000 euros, bien que ça me semble digne d'attention, mais quand on a un revenu inférieur, on est virtuellement surendetté (et le salaire médian est en France bien loin en-dessous de 30 000 euros). Les médias font des articles quand 180 000 personnes sont concernées, et quand des dizaines de millions le sont, c'est caché sous le tapis ?
Ce ne sont pas les banques qui vont faire cesser le surendettement des états, ni bien sûr les états vu qu'ils achètent la paix sociale de cette façon. Mais que les citoyens acceptent d'être tondus comme des moutons et de dégrader volontairement leur propre situation, c'est de l'abus de faiblesse, exactement comme la dette des personnes physiques. Les personnes physiques surendettées sont contentes de pouvoir acheter le dernier téléviseur ou le dernier smartphone. Mais ce n'est pas pour ça que le surendettement a des effets globalement positifs pour elles.
Et si vous forcez les banques a faire une perte seche, ils vont eput etre etre plus selectif sur les emprunteurs (pas franchement le cas actuellement, j ai dans ma famille une panier percee qui a reussit a faire un credit immobilier avec quasi aucun apport ...)
Ca ne peut plus durer, il faut sortir, filer à l' anglaise avant l' explosion de la grosse machine UE.
https://www.upr.fr/actualite/europe/les-gope-grandes-orientations-politique-economique-feuille-route-economique-matignon
Plusieurs médias britanniques, notamment le Daily Mail et le magazine « Express », ont été stupéfaits par un passage au cours duquel M. Macron explique que les Français voteraient probablement pour le « Frexit » si la question leur était posée, comme elle l’a été aux Britanniques, par référendum, s’agissant du « Brexit ».
Se rendant compte de l’aveu qu’il fait, M. Macron s’empresse de tempérer son propos, après quelques secondes de flottement, en expliquant que le contexte français serait, cependant, très différent du contexte britannique : on se demande bien en quoi, sauf s’il veut rappeler que l’économie britannique va bien mieux que l’économie française avec un taux de chômage au plus bas depuis 1975 .
M. Macron révèle donc au grand jour qu’il assume parfaitement de conduire une politique ultra-européiste qu’il sait être contraire aux souhaits profonds des Français !
Macron me désespère mais je pense également qu'un Frexit a de très bonnes chances d'arriver s'il est proposé aux Français, vu que chacun ne pense qu'à son intérêt immédiat et égoïste, sans se rendre compte qu'en faisant ainsi il s'affaiblit plus sûrement qu'en faisant n'importe quoi d'autre.
On appelle ça le dilemme du prisonnier : deux personnes que la police a arrêté mais sans disposer de preuves suffisantes à leur emprisonnement se voient proposer un "deal" par un juge : si elles dénoncent l'autre elles auront une peine minimum et l'autre ira en prison pour longtemps. La logique égoïste voudrait que chacun dénonce l'autre, en se disant que d'une part une peine légère n'est pas très grave, et que d'autre part s'il ne dénonce pas son complice il y a de bonnes chances que ce soit son complice qui le dénonce, et qu'il n'est alors pas près de sortir de prison. Si les deux se dénoncent, ce qui en pratique arrive souvent, les deux vont en prison, donc ils ont tous les deux perdu. Si un seul des deux dénonce l'autre, ce qui est rare, il y a un gagnant et un perdant. Mais si aucun des deux ne dénonce l'autre, ce qui n'arrive quasiment jamais alors que c'est la meilleure solution pour les deux, ils sont tous les deux gagnants vu que le juge doit les relâcher tous les deux. Le Frexit c'est pareil : ce n'est pas avantageux mais comme la plupart des gens n'y connaissent rien et sont égoïstes, c'est une solution qui serait probablement retenue si elle était proposée. C'est de la logique, ça n'a rien à voir avec la subordination de Macron à l'union européenne, même si Macron est pro-UE et ne l'a jamais caché.