Northrop et son allié d'EADS renoncent au contrat des ravitailleurs pour le Pentagone

Northrop renonce à soumettre une offre pour le contrat d'avions ravitailleurs. Son partenaire EADS Airbus a décidé de ne pas proposer d'offre seul et renonce également à concourir à l'appel d'offres du Pengatone.

EADS-Airbus a décidé de ne pas se lancer tout seul dans la course à l'appel d'offre du Pentagone qui veut renouveler sa flotte de ravitailleurs. Son partenaire américain Northrop Grumman a en effet annoncé qu'il ne soumettra pas de proposition, EADS l'a donc suivi dans cette décision.

L'analyse de Northrop du cahier des charges définitif confirme son sentiment selon lequel le marché des tankers rouvert par l'US Air Force favorise l'avion de Boeing, un dérivé du B767 qui est plus petit que celui dérivé de l'Airbus 330 et a moins de capacités que ce dernier, explique dans un communiqué Ralph Crosby, président d'EADS North America.

Il ajoute que c'est particulièrement décevant parce que l'Air Force avait précédemment choisi le modèle dérivé de l'A330 proposé par Northrop et EADS. Il observe que le nouveau cahier des charges ignore le supplément de capacités offert par ce dernier.

En effet, en février 2008, Northrop et EADS avaient remporté le contrat, évalué à 35 milliards de dollars, avec un modèle dérivé de l'Airbus A330. Mais cette décision avait été annulée suite à une plainte de Boeing.

En décembre, Northrop avait annoncé qu'il évaluait le dernier cahier des charges de l'US Air Force et qu'il n'avait pas encore décidé s'il soumettrait une offre ou pas. Il avait jugé que ce nouveau cahier des charges semblait favoriser Boeing.

EADS, qui souhaite développer ses activités dans la défense (pour ne pas dépendre que des ventes d'Airbus) et sa présence aux Etats-Unis, avait encouragé Northrop à tenter sa chance, selon l'agence Reuters.

Leur rival Boeing a récemment annoncé qu'il répondrait à cet appel d'offres et proposerait une version dérivée de son B767.

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Commentaires 5
à écrit le 09/03/2010 à 11:47
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Obama nouveau prix Nobel du protectionnisme . Il est dans le sillage de Roosevelt mais nos dirigeants prennent toujours les vessies pour des lanternes . NOUS NE SOMMES PAS DEFENDUS EN EUROPE .

à écrit le 09/03/2010 à 10:10
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Non pas de la corruption, mais du protectionnisme!

à écrit le 09/03/2010 à 10:06
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Non, simplement un protectionnisme de fait, dont l'Europe ferait bien de s'inspirer pour garder ses emplois.

à écrit le 09/03/2010 à 9:38
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Protectionnisme !

à écrit le 09/03/2010 à 5:55
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Corruption ! Sans plus !

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