Safran, optimiste pour 2011, s'allie au chinois Comac

L'équipementier spécialisé dans l'aéronautique, la défense et la sécurité anticipe une hausse d'au moins 20% de son résultat d'exploitation en 2011. Safran a également annoncé la création d'une co-entreprise avec le chinois Comac dans le câblage.
Copyright Reuters

Safran a annoncé ce jeudi son intention de reproduire en 2011 la hausse de 20% de son résultat opérationnel courant enregistrée en 2010. Il prévoit ainsi de dépasser légèrement les attentes du marché à la faveur de réductions de coûts et de la reprise progressive de son activité.

L'équipementier spécialisé dans l'aéronautique, la défense et la sécurité attend également pour cette année une croissance d'au moins de 5% de son chiffre d'affaires, tirée notamment par une augmentation de 10 à 15% des services en aéronautique civile et par son développement dans la sécurité.

Le groupe, qui compte verser un dividende de 0,50 euro au titre de 2010 contre 0,38 euro en 2009, affiche une marge de 8,2% avec pour objectif de franchir le seuil des 10% dès 2012.

Safran a terminé l'année écoulée avec une trésorerie nette de 24 millions d'euros au lieu d'une dette nette de 498 millions un an plus tôt grâce à une génération de cash flow libre de 934 millions.

Safran renforçe son partenariat autour du nouvel avion C919

Par ailleurs, Safran a annoncé ce jeudi la création d'une coentreprise avec le chinois Comac dans le câblage aéronautique, renforçant le partenariat autour du nouvel avion C919. La nouvelle société commune sera détenue à 51% par Shanghai Aircraft Manufacturing (SAMC) et à 49% par Labinal (filiale de Safran).

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 4
à écrit le 24/02/2011 à 9:59
Signaler
Tout accord avec les chinois est voué à l'échec à terme et se retournera contre l'entreprise qui aura signé cet accord. C'est consternant de naïveté de croire qu'on peut s'engager avec les chinois comme avec n'importe quelle entreprise occidentale.

le 24/02/2011 à 11:07
Signaler
Le problème est plus complexe : coopérer avec eux, ou bien être écarté du marché. C'est une situation où il n'y a pas de statégie gagnante, mais quasiment que des stratégies perdantes. La voie qui permet de limiter les dégats est étroite. En fait la ...

à écrit le 24/02/2011 à 9:37
Signaler
Le Panda est dans la bergerie

à écrit le 24/02/2011 à 8:47
Signaler
Ils vendront la corde pour se pendre !

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.