
Décidément les responsables politiques sont incorrigibles. Tout comme François Fillon dans son programme pour la défense, l'ancien Premier ministre Manuel Valls souhaite augmenter les dépenses de défense à 2% du PIB... à l'horizon de 2025. Soit bien après le prochain quinquennat. Facile à promettre... alors qu'il a pourtant expliqué lundi sur Europe 1 que la France a "le devoir de se préparer à une guerre longue". Bref des déclarations très, très éloignées de l'urgence évoquée depuis de longs mois par le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers.
"Nous avons le devoir de nous préparer à une guerre longue", a estimé le candidat à la primaire organisée par le PS. "Nous l'avons fait au cours de ces dernières années en donnant plus de moyens à nos forces de sécurité, à nos services de renseignements, à nos armées, mais il faut nous préparer à cette guerre longue, donc, oui, il faut se donner cet objectif d'atteindre (...) 2% pour notre budget de la défense, c'est-à-dire passer aujourd'hui de 32,7 milliards à un peu plus de 40 milliards à l'horizon 2025".
Le général Pierre de Villiers veut rejoindre les 2% dès 2020
Depuis plusieurs mois, le chef d'état-major des armées demande une hausse progressive du budget de la défense pour atteindre les 2% du PIB (41 milliards en euro 2017), contre 1,78% (budget 2016). Face à l'urgence de la situation, le général Pierre de Villiers souhaite que la France atteigne la cible de 2 % du PIB, avant la fin du prochain quinquennat. Soit bien avant 2025 et si possible dès 2020. Et pourtant... "Ma priorité", a poursuivi Manuel Valls, "c'est de protéger les Français, et d'abord les protéger de la principale menace que nous connaissons aujourd'hui, celle du terrorisme islamique".
Il est urgent de favoriser l'émergence d'un gouvernement réunis-
sant toutes tendances confondues, les personnalités les plus
aptes à diriger les affaires de l'état.
Nous le paierons tôt ou tard.
Supprimons les logements gratuits, aux temps de l'informatique cela ne se justifie plus.
Etc......
Il serait bien de voir une étude auprès des notaires sur le patrimoine transmis même par un militaire de base.
Logement gratuit cela ne concerne que les gendarmes et encore pas tous, et cela pour des raisons de service.
Les militaires gagnent assez peu au regard de ce qu'ils fournissent pour leur pays. Et ils sont en fait sans doute ceux qui ont fait le plus d'efforts de rationalisation et de productivité depuis 25 ans. Si tous les ministères et toutes les collectivités territoriales en avaient fait de même, la France serait en bien meilleur état.
90% des candidats à l'élection présidentiel ne connaissent absolument RIEN AU MONDE DE L ENTREPRISE NON ETATISEE alors comment peut-on seulement imaginer qu'ils vont générer de la croissance dans un monde de plus en plus complexe ?
Certains ont fait des études prestigieuses mais bidons car peu professionnalisantes et en grande partie basée sur le carnet d'adresse .
Je pense notamment à Science po et à l'ENA qui forme des communicants dont la France n'a plus besoin depuis la fin des trente glorieuses .
En outre, par respect pour tous les historiens, je m'abstiendrai de commentaires sur les licences d'histoire de Valls ou d'Hamon....
Sérieusement, où va t-on avec ce personnel qui noyaute la représentation nationale ?
Ne faudrait-il pas des chefs d'entreprises , des économistes , des chercheurs , des ingénieurs civils à l'assemblée nationale plutôt que des professions réglementées et des (hauts) fonctionnaires ?
Il faut légiférer pour faciliter la passerelle privé / public et non l'inverse.
laissons les bonimenteurs Fillon, Valls, Macron, continuer leur piètres annonces
et les Français vont leur mettre une gifle électorale bien méritée en 2017, ils se rapprochent dus sort minable que connaît Sarkozy.
Commençons par un
Aligner le secteur public et prive ( retraités , délai de carence etc..!)
Supprimer 1,5 million de fonctionnaires pour arriver à la moyenne européenne ! Pas 500k
Et la france repartira d elle meme !
Malgré le contexte difficile (mais il y a tout de même eu pire comme situations de conflit) cela ressemble quelque part à de la fuite en avant. Il ne faut pas se tromper de cible, "atteindre un objectif de dépenses" cela n'est pas très structurant comme méthode de lutte.
Il faudrait déjà commencer par définir une politique générale de défense au niveau Européen, sinon on va rapidement arriver à la limite du supportable pour les finances publiques nationales. Qui plus est, cela nous préserverait, pendant quelques temps, des discours populistes et nationalistes des anti Européens.
Dans tous les cas, et quel que soit le ministère, il faut arrêter cet espèce de mouvement de balancier entre restrictions et surenchère. Cela laisse l'impression que nos politiques et dirigeants sont perméables à tous les événements y compris médiatiques.
Et surtout qu'ils "réagissent", plus que n'agissent. Or s'il s'agit de la guerre anti terroriste dont il est question, si l'on écoute les experts dans les médias, il faut surtout mener des actions préventives.
Sachant que l'on ne pourra malheureusement pas lutter contre tous les fous furieux, qui par définition sont imprévisibles. Qu'il faille des ressources humaines et des moyens techniques, c'est évident, mais parfois c'est à se demander si ce n'est pas surtout l'organisation et la politique qui sont essentiels.
et qui va payer !