Doux : la facture sociale est lourde pour les salariés du pôle frais

Sur les 1.704 personnes qui composent le pôle frais du groupe volailler, seuls 683 sont sauvés par les cinq offres de reprise partielle selon Guillaume Garot, le ministre délégué à l'Agroalimentaire. Selon lui, l'Etat ne laissera tomber les salariés.
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Les offres de reprise partielle du pôle frais de Doux déposées ce matin vont entraîner une grosse casse sociale. Sur les 1.704 salariés qui composent aujourd?hui cette activité mise en liquidation le 1er août (le reste fait l'objet d'un plan de continuation), seuls 683 sont sauvés par les projets de reprises des cinq repreneurs, a indiqué Guillaume Garot, le ministre délégué à l?Agroalimentaire.

Pas d'offres pour les les sites de Graincourt et de Blancafort

Ce matin, les groupes Duc, Glon Sanders associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec ont chacun déposé une offre de reprise partielle. Sur les 9 sites que compte Doux, seuls cinq sont concernés avait indiqué ce vendredi matin l'un des administrateurs, Sophie Gautier :
Clémont (Cher), Serent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boyne (Loiret) et Amilly (Loiret). Déjà elle avait indiqué que les offres préserveraient entre 450 et 500 emplois, auxquels s?ajouteraient les 134 personnes reprises à Pleucadeuc dans le plan de continuation du groupe. Deux sites importants ne figurent dans aucune offre. Il s?agit de ceux de Graincourt (Pas-de-Calais, 253 emplois) et Blancafort (Cher, 244 emplois).

"L'Etat ne laissera pas tomber les salariés"
Pour autant, pour Guillaume Garot, "le combat que nous avons mené depuis des semaines a permis de sauver 683 emplois, à la fois des emplois repris et des emplois reclassés", a commenté le ministre. "Avec la liquidation nous avons frôlé le précipice social et industriel, et aujourd'hui (..) nous avons des offres qui préservent l'avenir", a-t-il poursuivi affirmant que "l'outil de production, dans sa grande partie, est préservé". Le ministre a assuré que l?Etat ne laisserait pas tomber les salariés. « Je pense à tous ceux qui n'ont pas de solution aujourd'hui sur les sites de Graincourt (Pas-de-Calais), de Blancafort (Cher) et du Pontet (Vaucluse)", a poursuivi le ministre. "L'Etat ne laissera pas tomber les salariés. Nous allons regarder bien évidemment ce qui peut être fait au cas par cas, dans le cadre des mesures qui existent aujourd'hui".


Le tribunal se prononcera sur les offres la première semaine de septembre. Pour les sites sans repreneur, le tribunal a fixé au 10 septembre la fin de la période d'activité.

 

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Commentaires 3
à écrit le 10/08/2012 à 18:12
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un président de la république en vacance, un premier ministre en vacance, des ministres fatigués d'un job de trois mois maintenant les salariés de doux en vacance jusqu?à' a la retraite à 60 ans.... elle est pas belle la vie en France par ce beau mo...

à écrit le 10/08/2012 à 16:33
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Après : " La BCE ne laissera pas tomber l'Europe", nous avons droit à "L'Etat ne laissera pas tomber les salariés".

le 10/08/2012 à 17:59
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qui ne laissera pas tomber les privileges de ses fonctionnaires laCGT les protegent

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