LVMH a fait mieux qu'attendu au troisième trimestre grâce à un rebond de ses ventes de cognac en Chine, tandis que les ventes de sa division phare, la mode-maroquinerie, ont été inférieures aux attentes.
Effets favorables de l'euro
Le chiffre d'affaires du numéro un mondial du luxe a totalisé 25,288 milliards d'euros sur neuf mois, signant une hausse de 18% en données publiées, porté par les effets favorables de la baisse de l'euro. A taux constants, la croissance est ressortie à 6%.
Sur le seul troisième trimestre, les ventes du groupe ont totalisé 8,58 milliards d'euros pour un consensus Thomson Reuters I/B/E/S de 8,61 milliards. La croissance organique est ressortie à 7%, légèrement supérieure aux 5% à 6% attendus par les analystes et aux 6% enregistrés au premier semestre.
Ralentissement pour Luis Vuitton
Très surveillée, la mode-maroquinerie, qui loge Louis Vuitton -principal contributeur aux profits du groupe- a vu sa croissance organique ralentir à 3%, après 5% au premier semestre et contre 5% à 6% attendus.
A l'inverse, la tendance s'est nettement accélérée dans les vins et spiritueux, deuxième division la plus profitable du groupe, avec une progression de 16% après une hausse de seulement 2% au premier semestre, grâce à une reprise des expéditions de Hennessy vers la Chine.
(Avec Reuters)
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