Fiat n'a pas fait d'offres pour rachter Opel. Le constructeur automobile italien l'a répeté ce vendredi, dans un communiqué. "En relation avec les commentaires (parus) dans la presse aujourd'hui et à la demande de la Consob (l'autorité boursière italienne), Fiat souhaite clarifier, qu'à l'exception de ce qui a déjà été annoncé en relation avec l'alliance stratégique avec Chrysler, aucune offre n'a été faite pour acquérir un intérêt dans Opel", écrit le groupe.
Le constructeur "examine fréquemment, comme le font d'autres groupes dans le secteur, des opportunités d'accords de types variés qui pourraient offrir des synergies opérationnelles et l'accès à de nouveaux marchés", poursuit le communiqué. Jeudi, Sergio Marchionne, le patron de Fiat n'avait pas exclu de regarder le dossier plus tard: "si l'opportunité apparaît, nous regarderons de près, mais je ne pense pas que nous en soyons là aujourd'hui".
Ces propos faisaient suite à une information relayée par l'hebdomadaire allemand Spiegel, selon lequel Fiat pourrait signer mardi prochain une lettre d'intention en vue du rachat d'Opel à General Motors. Le journal allemand soulignait toutefois que le projet rencontrerait une forte opposition des salariés d'Opel face au risque de casse sociale en Europe, avec des milliers de suppressions d'emplois et des femertures d'usines en vue car les deux constructeurs sont tous les deux présents sur le Vieux Continent sur le segment des voitures petites et moyennes.
Fiat et Opel ont déjà coopéré dans le passé, de 2000 à 2005. General Motors devrait encore 1,5 milliard d'euros àau groupe italien, selon Der Spiegel.
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