Le passage sous pavillon chinois de Volvo inquiète les médias suédois

Même les titres les plus sérieux redoutent que la prestigieuse marque suédoise perde de son aura.

"L'argent ne peut pas tout acheter". C'est le titre de l'éditorial du Dagens Nyheter paru ce jeudi. L'éditorialiste de ce quotidien très respecté en Suède estime que la prise de contrôle de Volvo par le chinois Geely annoncé la veille est "un saut dans l'inconnu". A l'instar de la plupart de ses confrères ce journaliste s'inquiète pour le "modèle social et démocratique" auquel était jusqu'alors attaché le constructeur suédois.
"Dans la production de masse de la Chine, il y a un risque que la marque soit vidée de sa substance" ajoute-t-il.

Même son de cloche du côté de la radio publique. "A la fois, le constructeur automobile Saab et Volvo sont en train de quitter la Suède. Saab risque de fermer et tout laisse à croire que Volvo va devenir chinois", s'est lamenté à l'antenne Tommy Fredriksson, l'un des journalistes de Sveriges Radio avant d'inviter ses auditeurs à se poser une question : "Que va-t-il advenir de l'image que les Suédois ont d'eux-mêmes?"

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Commentaire 1
à écrit le 14/01/2010 à 10:30
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L'argent ne peut pas tout acheter, mais il peut acheter beaucoup. A part peut-être " la façon de penser" (air connu).

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