Volkswagen, premier constructeur automobile européen, veut multiplier par plus de deux ses ventes aux États-Unis au cours des trois à quatre prochaines années, a déclaré dimanche le directeur général des activités du groupe dans le pays.
"Nous vendrons entre 400.000 et 450.000 véhicules en 2012-2013", a déclaré dimanche Stefan Jacoby, lors d'une réunion organisée la veille de l'ouverture du salon automobile de Detroit. En 2009, Volkswagen a vendu un total de 213.000 véhicules aux Etats-Unis, qui viennent de connaître l'une des pires récessions de leur histoire. Le groupe prévoit que les activités américaines du constructeur allemand deviennent rentables en 2013.
En 2010, il voit le marché américain dans son ensemble à entre 11 et 11,5 millions de véhicules, se montrant ainsi un peu plus optimiste qu'il y a quelques mois. A moyen terme, le marché automobile américain devrait se stabiliser à 15 millions d'unités par an, a poursuivi Stefan Jacoby, soulignant que Volkswagen avait comme objectif d'y vendre 800.000 voitures par an d'ici 2018.
Audi, marque haut de gamme du groupe Volkswagen, a par ailleurs indiqué à Detroit avoir dépassé son objectif de ventes l'an dernier et prévoit d'égaler son record de 2008 en écoulant un million de véhicules cette année. Selon son président du directoire, Rupert Stadler, "nous commençons bien 2010 et nous visons à nouveau un million de voitures livrées".
Audi a vendu 949.700 véhicules en 2009, soit un repli de 5,4% par rapport au niveau record atteint en 2008. Ce chiffre a néanmoins largement dépassé la barre des 925.000 unités que la marque s'était fixée. En décembre, ses ventes mondiales se sont élevées à 79.300 modèles, en baisse de 4,2%. La demande en Chine, son principal marché à l'export, a soutenu les volumes, avec un bond de 76% des ventes. La marque aux quatre anneaux s'attend à ce que ses ventes aux Etats-Unis dépassent 90.000 unités en 2010, contre 83.000 l'an dernier. Elle vise 160.000 véhicules vendus sur le marché américain d'ici 2015.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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