Heuliez placé en redressement judiciaire pour six mois

L'équipementier automobile a été placé ce vendredi en redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois. Heuliez est à la recherche d'un repreneur pour assurer sa survie.

Heuliez, l'équipementier automobile actuellement à la recherche d'un repreneur pour assurer sa survie, a été placé ce vendredi, en redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois. La société qui a déposé son bilan mardi dernier, est devenue le symbole des difficultés de l'industrie automobile en France.

Dans sa décision, le tribunal de commerce de Niort (Deux-Sèvres), qui suit la demande du parquet, fixe la fin de cette période au 21 novembre prochain. Cependant, le tribunal précise qu'il statuera le 28 juillet sur sa prolongation éventuelle. Maître Régis Valiot a été nommé administrateur judiciaire.

Le redressement judiciaire permet le paiement des salaires par les assurances de garantie des salaires (AGS), un dispositif public, et donne du temps pour examiner les offres des repreneurs potentiels.

Emilio Galluccio, président délégué, et Didier Picot, vice-président de la société basée à Cerizay, qui fabrique notamment un véhicule électrique, avaient annoncé la cessation de paiement mardi dernier.

Selon les syndicats, trois ou quatre candidats seraient sur les rangs pour la reprise, dont le groupe financier anglo-malaisien Delamore and Owl (D&O) qui a fait une offre de reprise globale de 25 millions d'euros, et un groupe d'investisseurs franco-allemands.

L'investisseur turc Alphan Manas, candidat privilégié par le ministère de l'Industrie il y a quelques semaines, a proposé de reprendre 15% de l'entreprise avec un apport de 10 millions d'euros, mais il devra trouver d'autres partenaires.

Un fonds d'investissement américain aurait également présenté une offre.

Heuliez avait déjà été placé en redressement judiciaire il y a près d'un an, avant d'en sortir en raison d'un projet de reprise par le groupe Bernard Krief Consulting (BKC), désigné par le tribunal de commerce.

Ce dernier n'a jamais apporté l'argent promis. L'avenir d'Heuliez dépend pour l'essentiel du développement de la Mia, un véhicule électrique présenté au dernier salon de Genève.

L'Etat a promis 10 millions d'euros via le Fonds stratégique d'investissement (FSI) et la région Poitou-Charentes s'est engagée à hauteur de cinq millions d'euros dans le cadre d'un pacte d'actionnaires.
 

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Commentaire 1
à écrit le 22/05/2010 à 7:57
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De S ROYALE, à JP RAFFARIN, en passant par L CHATEL, ESTROSI nous avons la démonstration de ce que nos politicards DE TOUS BORDS sont IMPOTENTS ... Il manque plus qu'unedémonstration RUTILANTE de l'auto-entrepreneur-heuliez ...

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