
Après Renault, c'est au tour de Fiat Chrysler d'être suspecté de tricherie. Dans une plainte, le constructeur automobile italien est accusé d'avoir gonflé ses ventes aux Etats-Unis. Dans le détail, selon le texte de la plainte consulté par l'AFP, il aurait mis en place un programme spécial lié à la performance baptisé "VGP" pour inciter ses concessionnaires à falsifier leurs ventes à la fin du mois contre une rémunération déguisée en aides publicitaires et marketing. D'après le site spécialisé Automotive News, les deux concessionnaires plaignants accusent Fiat Chrysler US (FCA US) de tentative de corruption. Le magazine donne l'exemple du réseau de concessionnaires Napleton. Son chef, 'Edward Napleton, se serait vu offrir "20.000 dollars pour falsifier le rapport de 40 nouveaux véhicules à la fin d'un mois non spécifié".
Dans un communiqué, Fiat dément les accusations en bloc. "L'entreprise a confiance dans l'intégrité de ses procédures d'activité et de ses rapports avec les vendeurs et entend se défendre énergiquement dans cette affaire." La plainte est "infondée", selon le groupe.
Panique des places boursières
Mais le mal est fait du côté des marchés boursiers. Après avoir connu une chute de 7,9% de son titre, l'action Fiat a été suspendue à la Bourse de Milan. A Wall Street, l'action Fiat Chrysler Automobiles chutait de 4,83% au NYSE, à 16h39 (heure française).
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