Automobile : le plan de soutien français permet de limiter la casse au niveau européen

Le marché automobile européen a chuté moins sévèrement en juin que les trois mois précédents, notamment grâce au plan de soutien à la filière automobile française, annoncé fin mai.
Les immatriculations de voitures neuves dans l'Union européenne (UE) s'étaient effondrées de 55,1% sur un an en mars, puis de 76,3% en avril et de 52,3% en mai.
Les immatriculations de voitures neuves dans l'Union européenne (UE) s'étaient effondrées de 55,1% sur un an en mars, puis de 76,3% en avril et de 52,3% en mai. (Crédits : Gonzalo Fuentes)

Le marché automobile européen, victime de la crise sanitaire, a chuté en juin de 22,3% sur un an, moins sévèrement que les trois mois précédents, notamment grâce au plan de soutien français, selon des chiffres publiés ce jeudi.

Les immatriculations de voitures neuves dans l'Union européenne (UE) s'étaient effondrées de 55,1% sur un an en mars, puis de 76,3% en avril et de 52,3% en mai, sous l'effet du confinement des populations et de la fermeture du commerce automobile au plus fort de l'épidémie de Covid-19.

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L'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) a donc constaté en juin "une légère amélioration par rapport à mai", dans un communiqué.

"Bien que les concessions aient rouvert après la levée des mesures de confinement, la demande des consommateurs ne s'est pas complètement rétablie le mois dernier", a-t-elle toutefois insisté.

Au sein de l'UE, la France s'est distinguée en étant le seul pays en hausse (+1,2%). Une conséquence "des nouvelles mesures pour stimuler les ventes de véhicules à faibles émissions introduites début juin par le gouvernement français", a commenté l'ACEA.

Les autres grands marchés ont encore subi en juin des baisses à deux chiffres, à l'image de l'Espagne (-36,7%), de l'Allemagne (-32,3%) et de l'Italie (-23,1%).

Au total, 949.722 voitures particulières neuves ont été mises sur les routes européennes.

PSA, Renault et Volkswagen dans le rouge

Le Royaume-Uni, qui n'est plus consolidé dans les chiffres du marché européen (Brexit oblige), a vu ses immatriculations chuter de 34,9%.

Par constructeur, le groupe Volkswagen, leader européen incontesté, a chuté plus que la moyenne en juin (-24,8%) et sa part de marché a reculé à 24,2%.

Son dauphin français PSA (Peugeot, Citroën, Opel/Vauxhall, DS), plombé par sa filiale allemande Opel (-49,7%), a cependant fait encore moins bien (-28,3%).

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Sur la troisième marche du podium, le groupe Renault (avec Dacia, Lada et Alpine) a en revanche mieux résisté, avec des livraisons en recul de "seulement" 15,7% par rapport à juin 2019.

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Sur l'ensemble du premier semestre, les livraisons de voitures neuves dans l'UE se sont effondrées de 38,1%, selon l'ACEA qui table sur un recul historique de 25% pour l'année 2020.

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Commentaires 3
à écrit le 16/07/2020 à 20:42
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le titre de l'article n'est il pas un peu exagéré ? Il y a longtemps que l'Europe ne compte plus sur la France...

à écrit le 16/07/2020 à 11:15
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où comment dépenser l'argent public pour sponsoriser les achats de véhicules de marque non européennes et/ou assemblés hors Europe de l'Ouest (coréennes et consorts) ...

à écrit le 16/07/2020 à 10:17
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La pollution sous perfusion d'argent public, voitures thermiques ou électriques bien entendu. "Et toi t'as bien pollué aujourd'hui ?" "Ah ouais c'était génial l'état nous a donné 10 milliard on a pu polluer à tout va grâce à ça ! Ah ça nous m...

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