Bruxelles veut un "Airbus des batteries" électriques

Le vice-président de la Commission européenne appelle à une collaboration des constructeurs européens afin de concurrencer les Etats-Unis et la Chine dans le domaine de la voiture électrique.
L'offre de modèles tout électriques est appelée à bondir à partir de la prochaine décennie.

Le vice-président de la Commission européenne chargé de l'énergie a plaidé pour un "Airbus des batteries", soit une alliance des constructeurs européens pour fabriquer cet élément clé des voitures électriques.

Dans un entretien lundi au Süddeutsche ZeitungMaros Sefcovic propose la création d'un consortium européen pour la fabrication de batteries afin que l'Europe ne soit pas à la traîne. Le vice-président de la Commission a fait référence à l'initiative d'entreprises venant de France, Espagne, Grande-Bretagne et Allemagne dans les années 1970, pour contrer le géant américain de l'aéronautique Boeing :

"Concernant la voiture électrique, nous devons reconnaître que les États-Unis et la Chine avancent plus vite que nous."

2 milliards d'euros utilisables pour le développement de batteries alternatives ?

Après une série d'annonces concomitantes avec le Salon international de l'automobile de Francfort (IAA), ouvert jusqu'au 24 septembre, en particulier de la part de constructeurs d'automobiles allemands, l'offre de modèles tout électriques est appelée à bondir à partir de la prochaine décennie.

> Lire aussi : À Francfort, l'industrie automobile espère trouver son salut dans l'électrique

Mais, pour le moment, les fabricants d'automobiles européens ne se lancent pas dans la production de cellules de batteries lithium-ion, jugée moins chère en Asie.

Cette technologie pourtant, qui constitue une part importante du coût final d'un véhicule électrique, "est trop importante pour être importée", estime Maros Sefcovic.

"Nous avons des moyens disponibles pour soutenir la recherche, l'infrastructure et le marché de manière générale", ajoute-t-il également. Le Süddeutsche Zeitung évoque la somme de 2 milliards d'euros potentiellement utilisables pour développer les batteries et les motorisations alternatives en Europe.

(avec AFP)

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Commentaires 6
à écrit le 19/09/2017 à 10:18
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Il serait temps de se réveiller, surtout que l'on part de loin. On s’est un peu endormis sur notre expertise des bons vieux moteurs « proutprout » d’il y a 100 ans. Pendant ce temps, mine de rien Tesla à résolu beaucoup de problèmes liés au véhicu...

à écrit le 19/09/2017 à 8:46
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voici les incapables voir les incompetemps qui exige de produire mesdammes messieur svp abandonner la politiques et prouvez nous par la production que cela est possible ce jour

à écrit le 19/09/2017 à 0:34
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En mettant du solaire sur les véhicules (5 à 7 m2) comme le font Lightyear One, Stella Solar Lux, eVe Sunswift et bien d'autres, on diminue fortement la taille des batteries pour une très large autonomie (60 kg de batterie).

à écrit le 18/09/2017 à 17:22
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Encore un de mes commentaires sur l'ue que vous n'avez pas diffusé, or ce n'est qu'une censure idéologique puisque bien entendu il n'y avait rien dedans d'injurieux ou autres. Vite un frexit.

à écrit le 18/09/2017 à 15:42
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ce qu'il faut savoir qu'outre une technologie alternative avec RD, qui existe déjà dans les cartons, une chaîne de production de batteries à la Tesla c'est 500 millions d'euros d'investissements sans compter le personnel

à écrit le 18/09/2017 à 13:19
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Ce qui ne disent pas c'est que vous dépendrez toujours de la Chine pour les terres rare.

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