Cimpor : la bataille des cimentiers contre le sidérurgiste se poursuit

Le groupe de construction brésilien, Camargo Correa, a déclaré avoir encore augmenté sa participation pour détenir désormais 28,63% du cimentier portugais, Cimpor. Ce dernier fait actuellement l'objet d'une OPA lancée récemment par le sidérurgiste brésilien CSN (Compagnie sidérurgique nationale).

Le groupe de construction brésilien, Camargo Correa a renforcé sa participation dans le cimentier portugais Cimpor en rachetant la part de 6,46% détenue par la société Bipadosa. Désormais, le brésilien détient 28,63% de Cimpor, selon un communiqué publié ce vendredi.  Cette acquisition intervient alors que Cimpor fait l'objet d'une offre publique d'achat lancée par le sidérurgiste brésilien CSN (Compagnie sidérurgique nationale).

Camaro Correia a déjà annoncé mercredi le rachat de la participation de 22,17% du constructeur portugais Teixeira Duarte dans Cimpor, au prix de 6,50 euros l'action. Ce prix est plus élevé que celui proposé par CSN, qui propose 5,75 euros pour chaque action. Au début du mois, le conglomérat industriel Votorantim avait acquis les 17,26% du groupe français de matériaux de construction Lafarge dans Cimpor.

Comme l'annonçait La Tribune dans son édition du 1er février, "l'industrie cimentière veut empêcher le rachat d'un des siens par un sidérurgiste". L'objectif de ces augmentations de participation dans le capital de Cimpor semblent être orchestrées afin d'empêcher l'OPA lancée par CSN. D'ailleurs, le conseil d'administration de Cimpor ce serait dit opposé à cette offre estimant qu'elle "sous-évaluait l'entreprise".
 

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