Éolien offshore : la France à la croisée des chemins

Entravés par de nombreux recours, aucun des parcs éoliens offshore français attribués en 2012 et 2014 n'a de chance d'émerger avant 2020. En outre, ils présentent d’importants surcoûts par rapport aux lauréats des récents appels d’offres en mer du Nord. L’État et les développeurs se sont accordés sur un partage de l’éventuelle surperformance, qui doit être notifié à Bruxelles. La France doit désormais faire vite, au risque de laisser passer sa chance de jouer un rôle sur un marché qui pourrait peser 700 milliards de dollars en 2030.
Dominique Pialot
A trop tergiverser, la France prend le risque de rater le coche de l'éolien offshore
A trop tergiverser, la France prend le risque de rater le coche de l'éolien offshore (Crédits : Reuters)

Isabelle Kocher avait prévenu : un rejet du parc éolien offshore du Tréport, remporté en 2014 par le consortium regroupant Engie, le développeur d'origine portugaise EDPR et CDC Infrastructures, aurait un impact très négatif sur l'ensemble de la filière française.

C'est finalement un avis favorable avec réserve qu'a rendu le 20 février l'Agence française de biodiversité (AFB), qui gère une partie de la zone concernée.

Il faut dire que la France, qui bénéficie d'une des meilleures ressources en Europe, est très en retard par rapport à ses voisins danois, allemand, britannique, belge ou néerlandais. Malgré de premiers appels d'offres lancés dès 2011, aucune chance de voir émerger une éolienne des eaux françaises avant 2021 au plus tôt. L'État ne souhaite sans doute pas charger encore plus la barque.

Tarifs confidentiels

Entretemps, la technologie a évidemment progressé et les coûts ont chuté. Alors que les tarifs - confidentiels - octroyés aux attributaires français en 2012 et 2014 sont estimés autour de 200 euros le mégawattheure (MWh), l'on a pu voir des enchères remportées par des projets de l'allemand EnBW (Energie Baden-Württemberg AG) et du danois Ørsted (nouveau nom de Dong, pour Dansk Olie og Naturgas A/S) sans aucune subvention (mais sans raccordement).

« Les acteurs qui ont remporté les appels d'offres sans subvention à l'automne 2017 parient sur une évolution favorable des coûts et du contexte politique et réglementaire européen », estime Emmanuel Nazarenko, directeur associé senior du BCG, qui vient de publier une étude consacrée au potentiel européen et au rôle de ses industriels sur le marché mondial.

Quoi qu'il en soit, on mise aujourd'hui sur des coûts en-dessous des 50 dollars le MWh à l'horizon 2020.

Financer une filière industrielle nationale

A l'époque, ces tarifs avaient été accordés en échange de la construction d'une filière industrielle sur le territoire français, dont l'implantation d'usines à Saint-Nazaire et au Havre. Pour cette raison, le prix ne pesait que 40% de la note accordée aux projets. Mais cette politique n'a pas eu l'effet escompté.

« Malgré la volonté de protectionnisme conduisant à accorder un poids significatif au contenu local, on a  assisté en France à une dispersion des efforts de l'écosystème, contrairement à ce qu'il s'est passé en Allemagne, car on a péché par excès de prudence, ce qui a abouti à une base industrielle trop fragmentée », observe Emmanuel Nazarenko.

En outre, les fabricants français sont soit passés sous pavillon étranger (Alstom Energie racheté par General Electric), soit ont purement et simplement cessé de fabriquer des turbines (Areva absorbé par Gamesa marié à Siemens).

Pourtant, GE honore les promesses d'Alstom et assemble bien ses turbines Haliade de 6 MW à Saint-Nazaire. GE Renewable Energy vient même d'annoncer un investissement de quelque 270 millions d'euros pour  déveloper en France la turbine la plus puissante au monde, dont 60 millions pour la modernisation du site de Saint-Nazaire où les nacelles seront produites, et près de 100 millions à l'usine LM Wind Power de Cherbourg, qui doit fabriquer les pales à partir de 2018. Baptisée "Haliade-X 12 MW", elle produira 45% d'énergie supplémentaire par rapport aux turbines actuelles et sera livrée d'ici à 2021. 550 emplois directs et 2.000 emplois indirects devraient être créés.

Quant à Siemens, numéro un de l'éolien offshore, suite à la décision rendue le 20 février par l'AFB pour le Tréport, il a confirmé son usine d'assemblage de nacelles au Havre ainsi qu'une usine de fabrication de pales, destinées à fournir également le parc de Yeu-Noirmoutier (consortium Engie) et celui de Saint-Brieux (Iberdrola).

Mais, à en croire l'étude du BCG, il n'y aura pas de place pour tout le monde.

Aujourd'hui, quatre développeurs, Ørsted (ex-Dong, un temps allié à EDF EN), le suédois Vattenfall ainsi que les allemands E.ON et RWE trustent les premières places. Le hollandais Shell et le norvégien Statoil ont également montré de l'intérêt pour ce marché, qui pourrait atteindre 700 milliards de dollars en 2030.

Brouillard au-delà de 2020

Selon les dernières statistiques publiées par l'association Wind Europe, 3,1 gigawatts (GW) ont été ajoutés en 2017 dans les eaux européennes, une progression de 25% qui porte la capacité installée totale à 15,8 GW. Cette puissance correspond à quelque 4.000 éoliennes réparties en treize parcs dans onze pays, dont 98% au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark, en Hollande et en Belgique. Selon l'association, la puissance installée devrait atteindre 25 GW en 2020.

Les choses sont moins claires au-delà de cet horizon. Aujourd'hui, l'Europe représente 90% du marché mondial. Si celui-ci se développait au maximum de ses capacités, cette part pourrait à terme s'établir à 40%. Mais selon les experts du BCG, l'Europe a un rôle d'entraînement à jouer dans le développement global du marché.

Deux scénarios, très divergents sur le nombre d'acteurs impliqués

Le cabinet voit deux scénarios se dessiner : soit le Vieux Continent démontre sa volonté de sortir l'éolien offshore de la niche où il est aujourd'hui cantonné, soit il se contente de poursuivre un développement modéré.

Dans le premier cas, la croissance annuelle du parc européen s'élève à 16% en moyenne, soit 7 à 8 GW ajoutés chaque année, et une capacité installée dans les eaux européennes de 100 GW en 2030.

Dans ce scénario, deux turbiniers et trois à cinq fabricants de fondations se partageraient entre 600 et 700 éoliennes par an, qui seraient mises à l'eau par deux ou trois installateurs équipés de puissants navires spécialisés. Grâce aux économies d'échelle, les coûts d'interconnexion (qui pèsent aujourd'hui entre 12 et 20 euros par MWh) diminueraient de 66%.

Cette croissance européenne génèrerait un développement plus rapide encore (de 42% par an) dans le reste du monde, permettant d'atteindre 170 GW installés hors d'Europe en 2030, avec de nombreuses créations d'emplois à la clé.

Mais, pour que le marché européen (et donc, mondial) se développe à ce rythme, le BCG préconise un certain nombre de mesures : des enchères plus performantes, des investissements massifs dans les réseaux électriques, des politiques incitatives et une modification du fonctionnement des marchés électriques. Le temps écoulé entre les appels d'offres et la construction des parcs devra être raccourci, et les entreprises qui ne vont pas jusqu'au bout de leurs projets devraient être exclues.

« Le développement de contrats BtoB passés de gré à gré ou sur des marchés organisés permet également de valoriser l'énergie », évoque notamment Emmanuel Nazarenko.

Dans un scénario plus « business as usual », la croissance annuelle moyenne se maintiendrait en Europe au rythme annuel de 11%, soit de 2 à 3 GW installés chaque année et une capacité globale de 50 GW en 2030. 400 turbines par an seraient fabriquées, le marché se composant essentiellement du renouvellement de parcs existants. Ce qui ne serait pas suffisant pour faire vivre deux développeurs. Les acteurs européens iraient chercher la croissance ailleurs, selon un scénario similaire à celui du solaire depuis une décennie.

« EDF EN a d'ores et déjà réalisé ou exploite d'autres parcs éoliens offshore à l'étranger, à savoir au Royaume-Uni, en Belgique et en Allemagne, et compte le faire dans d'autres pays stratégiques pour le Groupe, rappelle Antoine Cahuzac, son directeur général. La France est au cœur de la stratégie, et, à ce titre, y développer cette activité est fondamental pour nous », ajoute-t-il.

Quelles chances pour les développeurs français ?

« Deux questions se posent pour les acteurs impliqués dans les parcs français, observe Emmanuel Nazarenko : d'une part, comment rentabiliser les parcs déjà attribués dans les conditions contractuelles, et par ailleurs, quelles sont leurs chances dans des appels d'offres face à des acteurs aux portefeuilles plus fournis. »

En effet, les développeurs qui comptent déjà plusieurs parcs éoliens offshore à leur actif se sont assuré ainsi des positions fortes face aux fournisseurs, et ont accumulé une expérience précieuse dans ces projets, très différents de la plupart des autres projets d'énergies renouvelables.

Les acteurs français estiment que les tarifs qui leur avaient été accordés sont pleinement justifiés. Ils s'expliqueraient notamment par des conditions de vent moins favorables et des fonds plus compliqués qu'en mer du Nord.

« Il n'est pas trop tard »

En principe, il était jusqu'à présent impossible de modifier les caractéristiques d'un projet en aval de l'appel d'offres. Mais en 2015, Ailes Marines (Iberdrola, RES, Caisse des dépôts) a obtenu l'autorisation de remplacer 100 éoliennes Areva de 5 MW par 62 machines Siemens de 8 MW sur le parc de Saint-Brieuc. Une évolution qui a très probablement amélioré l'équation financière du projet malgré les dénégations d'Ailes Marines. EDF EN en revanche conserve l'Haliade de 6 MW initialement prévue.

Quoi qu'il en soit, l'Etat a souhaité trouver un accord avec les trois consortiums lauréats des premiers rounds sur un partage des surperformances qu'enregistreraient les projets. Considéré comme une modification d'une aide d'Etat, cet accord, dont les modalités sont restées confidentielles, doit maintenant être notifié à la Commission européenne, qui devrait y répondre d'ici à l'été.

« Le savoir-faire des sous-traitants a beaucoup évolué ces dernières années dans les pays où l'éolien offshore se développe, reconnaît Antoine Cahuzac. En France, la filière reste à créer, mais il n'est pas trop tard. »

Plusieurs mesures du plan de libéralisation des énergies renouvelables sont de nature à simplifier et accélérer l'élaboration des projets. Mais, dans l'immédiat, l'Etat doit trancher entre un déblocage rapide des projets à un prix sans doute un peu plus élevé que ce qu'il pourrait obtenir aujourd'hui, et un report de la décision qui pourrait priver la France de sa part d'un gâteau tout juste émergent.

Dominique Pialot

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Commentaires 53
à écrit le 02/03/2018 à 9:54
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On en est encore au stade où la plupart des français croient que l'électricité vient de la prise électrique. Un jour le réveil sera dur.

le 02/03/2018 à 10:57
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"On en est encore au stade où la plupart des français croient que l'électricité vient de la prise électrique." Alors qu'il est bien connu qu'elle vient de la conduite à gaz...

à écrit le 02/03/2018 à 8:42
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Record d'importation de gaz naturel en Allemagne en 2017. Les importations de gaz naturel ont augmenté de 15% pa rapport à 2016,

à écrit le 02/03/2018 à 8:00
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En dehors de faire du business sur le dos des consommateurs, quelqu'un ici pourrait-il m'expliquer à quoi sert l'éolien en général, et l'éolien en particulier?

à écrit le 02/03/2018 à 6:18
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Il faut dire que l'equoition est simple, si la France investis massivement dans les éoliens Marine, cela donnera du travail au Americain ou au allemands..... Car ne pas oublier que le gouvernement haulland a laisser çe faire une OPA sur Alstom ( pa...

à écrit le 02/03/2018 à 5:40
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Notre pays est champion du monde dans beaucoup de domaines: les surcoûts des infrastructures, les délais liés à la bureaucratisation et aux pouvoirs attribués aux minorités-bloquantes-par-principe-plus-que-par-raison-, l'indigence en connaissance éco...

le 02/03/2018 à 17:58
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Nous sommes aussi champions mondiaux toute catégorie du pessimisme. Pourtant notre pays ne s’effondre pas économiquement, au contraire.

à écrit le 01/03/2018 à 22:04
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Avec 22 lauréats dans huit régions françaises, le premier appel d'offres concurrentiel de l'éolien terrestre a rempli son objectif : faire baisser les coûts de près de 10 %. Une preuve de la compétitivité des solutions selon le ministère de la Transi...

le 02/03/2018 à 9:08
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Un premier pas, mais c’est encore 4 fois le prix de vente au détail ! D’où la CSPE...

le 02/03/2018 à 13:41
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Vos sources ? Aujourd'hui l'EPEX Spot est à 80 € / MWh et en moyenne à 40. Pour vous donc 4*40 = 65,4 ?

le 02/03/2018 à 17:50
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@ Mines Paristech, qui utilise toujours abusivement le nom d’une école comme pseudo : En l’absence de solution massive de stockage, le PV est installé en plus et non en remplacement de centrales pilotables nucléaires ou fossiles. Et vu que l’essenti...

à écrit le 01/03/2018 à 20:58
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@ Bachoubouzouc: Les gros parcs éoliens off-shore récemment attribués en Europe (et qui bénéficierons des Haliade-X par exemple) ne sont pas subventionnés. Mais bon, pourquoi fabriquer des éoliennes chez nous, quand on peut acheter de l'ura...

le 02/03/2018 à 17:42
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A ma connaissance, le raccordement leur est encore offert. Et encore une fois, vous parlez de parcs en Mer du Nord, où les fonds marins sont peu profonds et faciles, le productible énorme... A quand un développement de l’éolien offshore non subvent...

à écrit le 01/03/2018 à 19:52
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la vérité n'est pas dite, la France n'a plus la maitrise technique de l'éolien , Alstom qui s'y était mis sur le tard est maintenant repris par Général Electric et quand on n'a plus la maitrise de ses outils voici le résultat, il reste l'usine de st ...

le 02/03/2018 à 13:43
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Et allez, encore des aneries ! Si 'on en met partout' et qu'il n'y a aucune regle, expliquez pourquoi un parce met 8 ans a etre erigé, entre enquetes publiques et recours ? Aucune eolienne n'a le droit d'etre construite à moins de 500m d'une habita...

à écrit le 01/03/2018 à 15:45
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Quelle tristesse de lire tant de commentaires de personnes aigries qui n'y connaissent rien sur l'eolien offshore. Encore une fois la plupart des commentateurs (et des francais) se demarquent par une profonde resistance a tout changement, les acteu...

à écrit le 01/03/2018 à 13:17
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On fait des avions, des bateaux et des turbines. Il y a donc un intérêt évident à faire des éoliennes, ne serait-ce que pour stabiliser les dites filières. Mais c'est hélas une caractéristique très française de se saborder nous-même. Les mêmes qu...

le 01/03/2018 à 17:21
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Mettre en place des subventions très chères et un cadre réglementaire attractif ne garantit absolument pas le résultat à l'arrivée. CF le pognon que l'Europe toute entière consacre à acheter des panneaux solaires chinois (80% du marché mondial).

le 01/03/2018 à 20:54
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@ Bachoubouzouc : le prix du panneau est négligeable dans une installation et Sunpower est bien représenté et Français (groupe Total). La procédure des appels d''offres permet des prix de déjà 55 euros le MWh en baisse rapide pour le solaire (dont to...

le 02/03/2018 à 10:07
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Je pense plutôt que nous achèterons, si nous avons des sous, des centrales nucléaires aux sels de thorium aux chinois.

à écrit le 01/03/2018 à 13:14
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N’oublions pas que cette production reste intermittente (EDF doit donc compenser les baisses de production) et surfacturée (la différence est piochée dans la CSPE). Alors il est urgent de reporter au maximum !

le 01/03/2018 à 20:57
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Intermittent à l'école également ! 50% de renouvelables et 46% de nucléaire sont confirmés par l'opérateur de réseau RTE comme pertinents et les réseaux allemands et danois sont les plus sûrs d'Europe grâce aux renouvelables.

le 02/03/2018 à 6:17
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Inexact, le réseau allemande fragilise l'Europe de l'électricité : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/border-dispute-lays-bare-germanys-fragile-electricity-infrastructure/ Voir aussi La Tribune : https://www.latribune.fr/opinions/tribu...

à écrit le 01/03/2018 à 11:55
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C’est un peu récurent tous ces loupés et retards. Comme si l’on pouvait se passer d’un marché en croissance de plus de 10 % par an. (il y a des études favorables depuis des décennies et le marché semble déjà en phase de consolidation, voir aussi étud...

le 01/03/2018 à 13:39
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L'Etat (l'Europe) aurait surtout dû mettre en œuvre dès le début la seule solution simple, efficace et rationnelle : Une taxe carbone sur l'ensemble du marché européen, d'un montant suffisamment élevé pour que les externalités liées aux fossiles ...

le 01/03/2018 à 21:06
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La taxe C02 est impérative mais elle touche l'ensemble des secteurs dont l'automobile, l'aviation etc et nous importons toujours 50% d'énergies fossiles. De plus nos émissions importées sont plus élevées que d'autres pays européens; donc il y aura ha...

à écrit le 01/03/2018 à 11:14
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L'éolien, c'est du vent, ce n'est pas rentable. Ça ne se met en place qu'à coup de subventions colossales. L'énergie (le peu) ne se stocke pas (pour le moment) il faut avoir recours à des artifices en cas de non fonctionnement (centrales à gaz). En p...

à écrit le 01/03/2018 à 10:49
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Toujours les mêmes couplets: tarifs confidentiels, business as usual , brouillard tout en insistant sur la puissance installée et leurs juteuses perspectives. Je suis "fan" du vent mais force est de constater la faiblesse de la puissance produite eu ...

le 01/03/2018 à 21:14
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Il est incohérent de prétendre à 4% d'éolien et en même temps la nécessité de centrales à gaz pour une si infime part alors que le réseau français peut accueillir sans problèmes plus de 40% de renouvelables intermittentes comme le rappelle RTE dans l...

le 02/03/2018 à 10:03
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Cher Marine Paris Tec, merci pour vos commentaires, et aussi il serait bon de séparer dans les discussions sur "les renouvelables" la part de chacun en particulier l'importante participation des barrages.

à écrit le 01/03/2018 à 10:33
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"Un marché qui pourrait peser 700 milliards de dollars en 2030." - J'ai arrêté de lire après cette ineptie.

le 01/03/2018 à 13:43
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Quoi, l'équivalent d'un tiers du marché pétrolier mondial, qui est actuellement autour de 2000 milliards de dollars par an ? Oui, ils ont peut-être exagéré un peu...

à écrit le 01/03/2018 à 10:23
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Bizarre qu'on essaie de nous démontrer que sans aide de l'état la filière française sera éliminée par des concurrents qui, eux, se sont développés sans cette aide étatique massive ! A toujours vouloir mettre l'état partout on rate pratiquement tout...

le 01/03/2018 à 21:22
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Les renouvelables font l'objet d'appels d'offres (55 euros pour le MWh solaire et 70 euros pour l'éolien). Les prix baissent régulièrement. La CRE veille à ce que la rentabilité nette des projets ne dépasse pas 6% par an. On ne peut pas dire que les ...

à écrit le 01/03/2018 à 9:51
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L'histoire de l'eolien francais reflete bien toute l'évolution de l'industrie en France. Depuis 2004 et l'industrie ca pue, la France n'a plus de stratégie industrielle. Pour faire une filière, il faut des décisions stratégiques, un leadership. Les i...

le 01/03/2018 à 13:47
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Peut-être qu'au contraire la France est malade de son pilotage stratégique systématique par l'Etat : Nos industriels attendent maintenant de l'Etat une direction, au lieu de se payer des dirigeants dotés d'un cerveau. Et lui attribuent tous les re...

à écrit le 01/03/2018 à 9:17
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L'éolien oblige à utiliser de façon intermittante des centrales au gaz. Démarrer une centrale au gaz, modifier sa puissance augmente les émissions de CO2 par kwh Une étude de l'université de Loughborough, en Grande Bretagne, sur une centrale à ...

le 01/03/2018 à 21:31
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Les variations du réseau dépendent moins des renouvelables que des appels de prix de marché (c'est comme la bourse). Les renouvelables n'ont nullement besoin de gaz ou de charbon inadaptés comme vous le soulignez mais d'un mix de renouvelables adéqua...

à écrit le 01/03/2018 à 8:33
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pas de probleme, Segolene, notre geniale ambassadrice chez les pingouins va resoudre le probleme. D ailleurs Macron vient d elui donner un chauffeur et garde du corps (au cas ou des pingouins belliqueux en voudraient a notre madone)

à écrit le 01/03/2018 à 5:41
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comme toujours la France est prompte à vouloir urenchérir sur tout. durant la COP, les politiciens francais tonitruaient qu´ils étaient ambitieux et voulait que tout le monde soit à leur niveaux. apres quelques années , on se rend compte que les a...

le 01/03/2018 à 10:05
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Au-delà des tracas administratifs propres aux pays non-anglo-saxons que nous rencontrons, il faut bien reconnaître que l’éolien offshore s’est beaucoup développé dans tous les pays autour de la Mer du Nord parce que cette région est exceptionnelle po...

à écrit le 28/02/2018 à 19:55
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Voir cet article troublant en date du 19 février 2018 et paru sur le site Sputnik : « Production d'électricité: un système exceptionnel d’éoliennes serait inventé en Serbie ». On ne sait pas quoi en penser tellement cela paraît invraisemblable.

à écrit le 28/02/2018 à 17:19
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Avec deux gros freins comme le lobby nucléaire et le lobby pétrolier et nos politiciens à leurs bottes difficile de prospérer dans ce domaine pourtant d'avenir. Quel gâchis.

le 28/02/2018 à 18:43
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Accusations ridicules alors que EDF et Areva sont ou ont été les seuls vainqueurs de ces appels d’offre (et donc ceux qui souffrent le plus de ces retards). L’aigreur n’autorise pas à dire n’importe quoi. Voilà un travers bien français que de toujo...

le 28/02/2018 à 19:08
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Stratégie logique et classique, quand on ne peut pas empêcher la concurrence on l'avale. Vous ne devriez vraiment pas venir vous exposer sous mes commentaires vous hein j'en connais bien plus que vous. "Voilà un travers bien français que de t...

le 01/03/2018 à 9:55
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Vous dites qu’EDF et Areva ont pris le risque de perdre des milliards d’euros pour soi-disant couler une filière dont ni le productible potentiel, ni les possibilités techniques (énergie non pilotable et intermittente) ne la place vraiment en concurr...

le 01/03/2018 à 9:59
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Par ailleurs, le « accuser les autres de ses échecs » n’était pas forcément destiné à vous mais plutôt à l’ensemble de la filière ENR, pour qui accuser le nucléaire de tous les maux de la terre est devenu presque un leitmotiv.

le 01/03/2018 à 10:40
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"Vous dites qu’EDF et Areva ont pris le risque de perdre des milliards d’euros pour soi-disant couler une filière" Non ils ne perdent pas de l'argent puisqu'ils l'investissent, Vous trollez ou vous ne comprenez rien à l'économie et n'êtes là que ...

le 01/03/2018 à 13:21
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"Non ils ne perdent pas de l'argent puisqu'ils l'investissent, Vous trollez ou vous ne comprenez rien à l'économie et n'êtes là que pour parler dans le vide" Un autre effet positif de réfléchir logiquement et de savoir argumenter : On est plus ser...

le 01/03/2018 à 13:55
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"Un investissement qui ne rapporte rien" Vous ne me lisez pas ou faites semblant de ne pas comprendre, avoir aussi peu d'entendement n'est pas possible mais je le répète puisque ça vous amuse de troller hein. Ils ne perdent pas cet argent qui...

le 01/03/2018 à 17:36
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"Ils ne perdent pas cet argent qui leur rapporte puisqu'ils investissent dans un domaine d'avenir mais d'investir dessus grâce à leurs énormes capitaux, leur permet de garder la main dessus et d'en gérer l'impact et l'évolution." Vous ne me lisez ...

le 01/03/2018 à 17:46
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"je le pense sérieusement car je vois pondre le danger croissant de centrales nucléaires non entretenues parce que coutant trop cher du fait de l'échec commercial que c'est." Comme beaucoup, votre opinion n'est pas fondée sur des faits avérés mais...

le 01/03/2018 à 19:54
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Vous faites semblant de ne pas comprendre, vous répondez en double, je vous signale. Adieu.

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