La direction de la Fnac a indiqué vendredi 8 janvier qu'elle avait proposé de payer 300% douze des 52 dimanches travaillés les plus générateurs de chiffre d'affaires et qu'une dernière réunion aurait lieu lundi avec les organisations syndicales.
"Nous avons la volonté de rémunérer à 300% les 12 dimanches de plus forte activité et à 200% les 40 autres", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'enseigne de biens culturels, confirmant une information du quotidien Les Echos.
"La direction s'engage par ailleurs à recueillir le volontariat des salariés trois fois par an pour une période de 3 mois, avec un préavis d'un mois en cas de changement de décision par la suite", a ajouté ce porte-parole.
L'accord nécessaire des syndicats
Il a indiqué qu'une "dernière réunion de discussions aura lieu lundi, suite à quoi les organisations syndicales ont quelques jours pour se prononcer". A l'instar des discussions en cours dans les grands magasins, aucun accord sur le travail du dimanche et de nuit n'a pu intervenir à la Fnac jusqu'à présent dans le cadre des ouvertures dominicales prévues dans certaines zones par la loi Macron.
Pour espérer signer un accord, la direction doit obtenir l'assentiment des syndicats CFTC, CFDT et CFE-CGC. Première force syndicale au niveau du groupe, la CGT, comme SUD et FO, est opposée au travail dominical.
Lire Travail du dimanche dans les grands magasins : la CFDT bloque l'accord
Principal problème, les contreparties en termes de salaires et de repos compensateur, ainsi que l'encadrement du volontariat, pour les magasins situés en zones touristiques internationales (ZTI) qui pourront ouvrir tous les jours jusqu'à minuit et jusqu'à 52 dimanches par an.
(avec AFP)
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