Echoué depuis le 13 janvier 2012 en Toscane, après le naufrage qui avait coûté la vie à 32 personnes, le paquebot Concordia sera démoli. L'armateur Costa a choisi à cette fin le port de Gênes, affirme vendredi le journal Il Sole 24 Ore. Selon le quotidien des affaires italien, l'annonce officielle de cette décision, prise mercredi au siège de Costa Croisières à Gênes, "sera faite dans quelques jours".
Un an de démantèlement pour le Costa Concordia
Costa, ses juristes et les compagnies d'assurance seraient ainsi en train de boucler les contrats pour confier aux groupes San Giorgio, Mariotti et Saipem, en collaboration avec l'autorité portuaire de Gênes, le démantèlement du Concordia, pour un coût chiffré à 100 millions d'euros. Selon les calculs du Sole, les trois phases de démantèlement du navire devraient durer un an, donnant du travail à au moins une centaine de personnes.
Alors que les assureurs auraient préféré un démantèlement moins coûteux en Turquie (40 millions d'euros), Costa se serait donc ralliée à l'avis du gouvernement italien qui avait à plusieurs reprises souhaité qu'un port italien bénéficie d'une telle manne.
Le Concordia sera remorqué jusqu'à Gênes
L'armateur Costa aurait aussi décidé la date du renflouement du navire, fixée au 20 juillet. Une fois capable de flotter, le Concordia sera remorqué sur 280 km environ, du port toscan du Giglio jusqu'à Gênes. L'opération sera confiée au consortium américano-italien Titan Micoperi.
La même entreprise avait réalisé en septembre 2013 le redressement spéctaculaire du paquebot. Ainsi, selon le Sole 24 Ore, Costa aurait renoncé à utiliser le Vanguard, un énorme navire qui aurait porté comme à bout de bras le Concordia.
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