"Vendredi sera le premier jour où la grève deviendra concrète", écrit le syndicat Ufo dans un courrier aux salariés de Lufthansa publié jeudi sur son site internet. L'heure exacte et les aéroports touchés ne seront indiqués que six heures avant le début du mouvement. Ce mouvement social risque de causer d'importantes perturbations sur le trafic intérieur et européen de la première compagnie aérienne allemande, qui a indiqué qu'elle donnerait la priorité aux vols long-courrier.
Syndicat allemand du personnel navigant commercial, Ufo avait annoncé mardi qu'il allait appeler à des débrayages temporaires chez Lufthansa en Allemagne "annoncés au dernier moment" et "très prochainement". "Nous préparons une grève illimitée à moyen terme" avait ajouté Nicoley Baublies, le président du syndicat. En avril, Ufo avait exigé une hausse des salaires de 5% sur 15 mois, rétroactive à partir du 1er janvier, pour rattraper trois ans de stagnation. Le syndicat rejette fermement le recours à du personnel de cabine intérimaire dans des appareils de la Lufthansa.
Ufo revendique l'adhésion d'environ deux tiers des quelque 18.000 hôtesses et stewards de la compagnie aérienne allemande. Le responsable du personnel du trafic passagers de Lufthansa, Peter Gerber, avait affirmé mardi que chaque jour de grève coûterait plusieurs millions de dollars à la compagnie, déjà ébranlée par la flambée du prix des carburants et par la concurrence en Europe.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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