
Le Boeing de Malaysia Airlines qui s'est écrasé jeudi 17 juillet en Ukraine avec 298 personnes à bord fait l'objet d'intenses échanges diplomatiques. Et pour cause: probablement abattu par un missile sol-air, l'avion survolait une zone de conflit à l'Est du pays. Les autorités de Kiev et les séparatistes pro-russes s'accusent l'un et l'autre d'être à l'origine du tir supposé qui aurait causé le crash. Voici, au fil de la journée, les principales annonces et commentaires concernant cette catastrophe.
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Washington "ne peut exclure l'assistance technique russe"
Moscou impliquée dans le crash ? La représentante des États-Unis auprès des Nations unies, Samantha Power, a déclaré devant le Conseil de sécurité ne pas l'exclure.
"En raison de la complexité technique du SA-11, il est peu probable que les séparatistes puissent faire fonctionner efficacement ce système sans l'assistance d'un personnel possédant des connaissances approfondies. Nous ne pouvons donc exclure l'assistance technique de personnels russes."
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L'avion "fonctionnait normalement" selon Malaysia Airlines
La compagnie aérienne malaisienne a déclaré lors d'une conférence de presse à l'aéroport d'Amsterdam-Schipholque que le Boeing 777 n'avait rencontré aucun problème et "fonctionnait normalement" au moment où le contact a été perdu.
"La dernière vérification technique avait été effectuée le 11 juillet et cet avion, qui a un carnet d'entretien en ordre, a volé pendant 17 ans."
Les familles des victimes du drame, probablement causé par un missile sol-air, vont recevoir 5.000 euros, pour "parer à leurs besoins les plus urgents", a également affirmé le vice-président de la branche Europe de Malaysia Airlines Huib Gorter.
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Très atteints, les Pays-Bas envoient des enquêteurs
Le MH17 de Malaysia Airlines a, "sur la base d'informations nos services, probablement été abattu", a déclaré le ministre néerlandais de la Justice Ivon Opstelten lors d'une conférence de presse tenue à la Haye.
Particulièrement touchés par cette tragédie (sur les 298 personnes à bord de l'avion, 189 étaient de nationalité néerlandaise), le Pays-Bas ont annoncé l'envoi d'une équipe sur place pour participer à l'enquête, "aussi vite que possible".
Les Pays-Bas sont soutenus dans cette démarche par l'Espagne. Le chef du gouvernement Mariano Rajoy s'est en effet prononcé en faveur "d'une enquête indépendante" pour déterminer les auteurs de "la monstruosité" perpétrée contre l'avion de la Malaysian Airlines.
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Moscou menace de répliquer en cas de tirs ukrainiens sur son territoire
La Russie répliquera en cas de tirs ukrainiens délibérés sur son territoire, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Nous avons déjà averti que si cela continuait, nous prendrions les mesures qui s'imposent. Au minimum, s'il est clair que cela a été fait de manière délibérée, je suis convaincu qu'il nous faut détruire le point à l'origine du tir", a indiqué Sergueï Lavrov qui s'exprimait à la télévision Rossia 24.
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Le système de missiles ukrainiens était actif le jour du crash selon Moscou
Le système de missiles ukrainiens était actif jeudi, le jour du crash de l'avion malaisien, qui transportait près de 300 personnes, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le service de presse du ministère russe de la Défense.
"Les moyens de détection radio russes ont enregistré le 17 juillet une activité au niveau de la station radar Koupol, travaillant en liaison avec les systèmes de missiles Bouk-M1", a indiqué le ministère, cité par les agences russes, ajoutant que cette station radar se situait non loin du lieu du crash.
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Les pro-russes avaient bien des missiles Buk selon Itar-Tass
Les forces pro-russes ont affirmé ne pas avoir de missiles Buk, le modèle qui a été tiré sur l'avion de Malaysian Airlines. Pourtant, le 29 juin dernier, l'agence Itar-Tass avait rapporté la prise de contrôle de systèmes de défenses par missiles Buk par les forces d'auto-défense de la République Populaire de Donetsk. L'agence tenait cette information du service de presse de la République Populaire de Donetsk.
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"Les Russes sont allés trop loin" pour le Premier ministre ukrainien
Les responsables du tir contre l'avion malaisien abattu jeudi dans l'Est de l'Ukraine doivent être jugés devant la Cour pénale internationale de La Haye, a déclaré vendredi le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk en accusant les Russes de ce "crime international".
"Les Russes sont allés trop loin. C'est un crime international dont les responsables doivent être jugés à La Haye", a-t-il déclaré, selon l'agence Interfax-Ukraine.
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Canberra critique le Kremlin
De son côté, le Premier ministre australien, Tony Abbott, juge "profondément insatisfaisante" la réponse de la Russie à cette crise. Selon lui, la première réaction côté russe a consisté à blâmer Kiev. Il a affirmé:
"L'idée que la Russie puisse d'une manière ou d'une autre dire que tout cela n'a rien à voir avec eux parce que cela s'est produit dans l'espace aérien ukrainien ne résiste franchement pas à un examen sérieux."
Le chef du gouvernement australien a par ailleurs jugé qu'il ne s'agissait "pas d'un accident mais d'un crime" avant d'appeler au lancement d'une enquête internationale impartiale.
Vingt-sept ressortissants australiens feraient partie des disparus selon des propos de la ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, rapportés par la presse du pays.
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Kiev ferme l'espace aérien à l'Est
Le ministère ukrainien des Infrastructures interdit les vols au-dessus des régions de Donetsk et de Louhansk. L'espace est partiellement fermé au dessus de la région de Kharkov.
Dès jeudi soir, le secrétaire d'Etat français aux Transports, Frédéric Cuvillier, a prié officiellement les compagnies françaises d'éviter le survol de la zone.
Le couloir aérien avait été déclaré sûr avant cette catastrophe par l'Association internationale du transport aérien qui dépend de l'ONU. Toutefois, une note de la Federal Aviation Administration (FAA) américaine datant du 23 avril, mettait en garde les compagnies à propos du survol de Simféropol en Crimée.
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Hollande certain qu'il n'y avait aucun Français dans l'avion malaisien
François Hollande a assuré vendredi qu'il n'y avait pas de Français dans l'avion de la Malaysia Airlines abattu par un missile au-dessus de l'Ukraine. "Il n'y avait pas de Français dans l'avion", a dit le chef de l'Etat, en marge d'un déplacement en Afrique, après avoir donné quelques heures plus tôt cette information au conditionnel, évoquant alors un cas non élucidé dans le crash de cet avion qui a fait près de 300 morts.
Le chef de l'Etat a dit avoir "craint" que l'avion ait eu à bord des Français "parce qu'il y avait plusieurs Français qui avaient été été enregistrés par KLM". "On n'avait pas la liste. Tout au au long de ces dernières heures, je ne pouvais même pas confirmer qu'il n'y avait pas de Français parce qu'il y avait encore un cas qui restait mystérieux", a-t-il expliqué.
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Obama appelle au cessez-le feu
Washington est prêt à fournir "de l'aide immédiate en faveur d'une enquête internationale rapide, complète, crédible et sans entraves" en Ukraine, a assuré le Président américain. Pour cela, les Etats-Unis appellent "toutes les parties concernées - la Russie, les séparatistes prorusses et l'Ukraine - à un cessez-le-feu immédiat", a fait savoir la Maison Blanche ce vendredi.
>> "Toutes les preuves doivent rester sur le lieu du crash" exige Obama
Jeudi soir, l'aviation civile américaine a interdit aux compagnies des Etats-Unis de survoler l'est de l'Ukraine.
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Malaysia dévisse en Bourse
L'action de la compagnie aérienne Malaysia Airlines a plongé de plus de 15% vendredi, en séance, à la Bourse de Kuala Lumpur. Elle est descendue jusqu'à 0,185 ringgit en matinée, soit une chute de 17,8% par rapport à la clôture de la veille, avant de se redresser pour perdre 13% en milieu de matinée.
"Dans l'histoire de l'aviation, il n'y a jamais eu une compagnie qui traverse deux catastrophes en l'espace de quatre mois. On ne peut donc pas s'appuyer sur le passé pour imaginer qu'elle puisse s'en sortir", a déclaré Mohshin Aziz, analyste chez Maybank Investment Bank, à l'agence Dow Jones Newswires.
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Obama brandit la menace de nouvelles sanctions contre Moscou
La Russie doit cesser de soutenir les séparatistes de l'est de l'Ukraine, a déclaré vendredi Barack Obama, en brandissant la menace de nouvelles sanctions après la destruction du Boeing 777 de Malaysia Airlines, abattu selon lui par un missile sol-air tiré d'un secteur aux mains des rebelles. Parlant d'un "outrage aux proportions épouvantables", le président des Etats-Unis ne l'a toutefois pas imputé directement à Moscou et a réclamé l'ouverture rapide d'une enquête crédible. "Nous n'avons pas le temps de plaisanter", a-t-il insisté.
La mort des 298 personnes de 11 nationalités différentes qui se trouvaient à bord doit, selon lui, "réveiller" la communauté internationale et l'amener à faire davantage pour mettre fin au conflit. "Cet événement scandaleux montre que le moment est venu de rétablir la paix et la sécurité en Ukraine", a martelé Barack Obama. Si une intervention armée est exclue, les sanctions infligées à la Russie, qui ne fait rien pour empêcher les séparatistes d'obtenir des armes, peuvent en revanche être encore alourdies, a-t-il averti.
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Kiev accuse les rebelles de vouloir détruire des preuves
Kiev a accusé samedi les rebelles pro-russes de chercher à détruire des preuves sur le site du crash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines et d'avoir emporté 38 cadavres. "Le gouvernement ukrainien déclare officiellement que les terroristes, avec l'aide de la Russie, cherchent à détruire des preuves de crimes internationaux", peut-on lire dans un communiqué. "Selon les informations du gouvernement, les terroristes ont pris 38 corps à la morgue de (Donetsk)", ajoute le texte, qui accuse des hommes parlant avec un "fort accent russe" d'avoir menacé de pratiquer leurs propres autopsies.
Le président russe Vladimir Poutine "a une dernière chance de montrer qu'il entend apporter une aide" aux secouristes qui cherchent à récupérer les corps des victimes de l'accident, a déclaré samedi le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, quelques minutes après ce qu'il a décrit comme une conversation téléphonique "très intense" avec le numéro un russe. Il a ajouté que les dirigeants allemands, britanniques et australiens partageaient son point de vue. "J'ai été choqué par les images montrant les comportements totalement irrespectueux de certains, sur les lieux de la tragédie", a-t-il dit, en faisant allusion aux accusations selon lesquelles les corps de certains occupants de l'avion avaient été déplacés. Sur les 298 occupants de l'appareil, qui ont tous péri, 193 étaient de nationalité néerlandaise.
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Accord avec les séparatistes sur une "zone de sécurité" autour du site du crash
Les membres du "groupe de contact" comprenant l'Ukraine, la Russie et l'OSCE sont parvenus à un accord avec les séparatistes prorusses sur la mise en place d'une zone de sécurité de 20 km autour du site du crash de l'avion malaisien, a annoncé le chef des services de sécurité ukrainiens, dans la nuit de vendredi à samedi. L'objectif : permettre l'identification des corps des victimes, afin de les remettre à leurs familles. Les enquêteurs et observateurs internationaux arrivaient peu à peu samedi à Kiev.
Les Pays-Bas, qui comptaient 189 ressortissants parmi les 298 personnes à bord, ont envoyé une équipe du Bureau néerlandais pour la sécurité, accompagnée du ministre des Affaires étrangères Frans Timmermans. La Malaisie a elle envoyé une équipe de 62 personnes, attendue samedi dans la capitale ukrainienne.
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186 corps retrouvés par les secours ukrainiens
Les employés du ministère ukrainien des Situations d'urgence ont ratissé 18 km2 - sur un total de 25 km2 - sur le site où s'est écrasé le vol MH17 de la Malaysia Airlines et ont retrouvé 186 corps, a déclaré samedi son porte-parole, Andrij Lissenko, lors d'une conférence de presse. Et de préciser : "Les combattants ont autorisé les employés du ministère à travailler là-bas, mais ils ne leur ont pas permis d'emporter quoi que ce soit. Les combattants emportent tout ce qui est trouvé."
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Kiev n'a pas d'information sur les boîtes noires du vol MH17
Le Conseil de sécurité ukrainien n'a pas d'information concernant les boîtes noires du vol MH17, qui n'ont pas été remises aux autorités de Kiev, a déclaré samedi son porte-parole. Vendredi, un conseiller du gouverneur de la région de Donetsk avait déclaré que les deux enregistreurs de vol avaient été retrouvés par les services de secours ukrainiens. Les séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine avaient dit jeudi soir avoir récupéré une de ces boîtes noires.
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Merkel et Poutine d'accord pour une enquête internationale dirigée par l'OACI
La chancelière Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine sont tombés d'accord pour qu'une enquête internationale et indépendante sous la direction de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale ait lieu pour élucider l'accident aérien en Ukraine, a annoncé samedi le gouvernement allemand.
Berlin a ajouté que les deux dirigeants s'étaient "également accordés à dire qu'il devait y avoir rapidement une rencontre directe du groupe de contact, comprenant des représentants de l'Ukraine, de la Russie et de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopêration en Europe), pour conclure un cessez-le feu".
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Des indices ont été altérés, une "trahison" pour la Malaisie
La Malaisie a déclaré samedi que des indices vitaux avaient été altérés dans la zone ukrainienne où s'est écrasé le vol MH17, et dénoncé ce qu'elle considère comme une "trahison" à l'égard des vies anéanties dans la catastrophe. "Des interférences sur la scène du crash risquent de fausser l'enquête elle-même", a déclaré le ministre de transports malaisien Liow Tiong Lai.
L'inquiétude monte quant au respect de l'intégrité de la zone du crash du Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines, dans l'est de l'Ukraine aux mains des séparatistes prorusses, le gouvernement de Kiev ayant également accusé samedi Moscou d'aider les séparatistes à détruire les indices.
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Kiev dit avoir la preuve d'un rôle des Russes
Les autorités ukrainiennes disposent de "preuves irréfutables" montrant que les hommes qui servaient la batterie de missiles qui, d'après Kiev, a abattu un Boeing de la Malaysia Airlines, sont des Russes, et ceux-ci doivent être interrogés, a déclaré samedi le chef des services de contre-espionnage ukrainiens.
"Nous avons des preuves irréfutables attestant que cet acte terroriste a été commis avec l'aide de la Fédération de Russie. Nous savons tout à fait que les servants de la batterie de missiles étaient des Russes", a dit Vitali Nada lors d'une conférence de presse. Il a demandé à la Russie de fournir aux autorités de Kiev l'identité des servants en question de manière à ce que l'Ukraine puisse les interroger.
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Hollande veut "être sur des certitudes", pas sur "des hypothèses"
François Hollande a jugé samedi qu'il ne fallait "pas être simplement sur des hypothèses" mais "sur des certitudes", et a dit attendre des "conclusions inconstestables" d'une enquête internationale sur le crash de l'avion de la Maylasia Airlines en Ukraine. Le chef de l'Etat s'exprimait à N'Djamena, en marge d'un déplacement en Afrique, et a rappelé que la France avait demandé une enquête internationale.
La chancelière Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine sont tombés d'accord samedi pour qu'une enquête internationale et indépendante, sous la direction de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, ait lieu pour élucider l'accident aérien en Ukraine. "C'est vrai qu'il y a des services qui peuvent me donner des éléments d'information", a dit le président français, "mais moi, j'attends les résultats de l'enquête internationale". "C'est sur cette base là que les conclusions devront être tirées, des conclusions incontestables", a-t-il ajouté.
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Londres regrette un "soutien insuffisant de la part des Russes"
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, a regretté samedi "un soutien insuffisant de la part des Russes", dans l'enquête sur l'accident de l'avion de la Malaysia Airlines, probablement abattu par un missile dans l'est de l'Ukraine. "Nous ne voyons pas la Russie user assez efficacement de son influence pour obtenir des séparatistes, qui contrôlent la zone, l'accès dont nous avons besoin", a précisé à des journalistes le chef de la diplomatie britannique.
Ce dernier a également précisé que l'ambassadeur de Russie à Londres serait convoqué au ministère britannique des Affaires étrangères, qui lui fera part de la position du gouvernement britannique.
"Notre objectif, maintenant, est de sécuriser le site pour qu'il y ait une enquête internationale, afin d'identifier les causes et les auteurs, de les traduire en justice, et de s'assurer que les victimes sont traitées avec la dignité et le respect adéquats",
a-t-il assuré. "Nous ne pouvons pas encore être catégoriques sur la cause de ce terrible accident, mais il y a un faisceau de preuves qui suggèrent clairement qu'un missile a été tiré par les séparatistes à partir de l'est de l'Ukraine", a-t-il également affirmé.
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La Russie exige des réponses de Kiev sur la catastrophe aérienne
La Russie a répliqué samedi aux accusations de Kiev concernant l'accident du Boeing malaisien, probablement abattu par un missile dans l'est de l'Ukraine, en sous-entendant que les autorités ukrainiennes pourraient être responsables de la tragédie. Le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov, est apparu à la télévision samedi pour dévoiler une liste de dix questions "simples" destinées au gouvernement ukrainien, qui sont, selon lui, essentielles pour déterminer qui a abattu l'appareil malaisien.
Anatoli Antonov a notamment demandé au gouvernement ukrainien de fournir des détails sur l'utilisation, par son armée, de missiles sol-air Buk dans l'est de l'Ukraine, missiles soupçonnés d'avoir abattu le Boeing malaisien, et d'expliquer pourquoi ils se trouvent là alors que les insurgés n'ont pas d'aviation. M. Antonov a ajouté que les forces armées ukrainiennes devraient donner aux experts internationaux l'accès aux documents de leur arsenal de missiles air-air et sol-air. Il s'est aussi demandé pourquoi les contrôleurs aériens avaient autorisé un vol commercial à traverser une zone de guerre, où ont été abattus plusieurs avions militaires les jours précédents.
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L'accès de l'OSCE au lieu de l'accident s'améliore
Les observateurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ont eu samedi un meilleur accès au site de l'accident de l'avion de ligne malaisien, dans l'est de l'Ukraine, même si des séparatistes ont empêché certains d'entre eux d'approcher de l'épave. "Nous avons désormais eu la possibilité de voir un peu plus le site, plutôt étendu. Nous avons observé la situation ici telle qu'elle se présentait à nous. Nous avons également eu la possibilité de parler avec ceux qui commandent ici, et(...) de parler à des habitants d'un village du secteur", a déclaré à la presse Alexander Hug, numéro deux de la mission de l'OSCE en Ukraine.
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