D'après le site du Figaro, l'aéroport de Toulouse n'intéresse plus le groupe australien Macquarie ni le groupe espagnol Ferrovial associé au fonds d'investissement Ardian. L'État s'apprête pourtant à céder 49,99% de ses parts dans l'aéroport Toulouse-Blagnac.
Ségolène Royal en cause?
D'après une source proche du dossier, citée par Le Figaro, les groupes Macquarie et Ferrovial auraient été "échaudés par les déclarations et les décisions de Ségolène Royal". Le journal fait référence à la décision de la ministre de l'Environnement de dénoncer le contrat liant l'État à Ecomouv' concernant la récolte de l'écotaxe, ou encore sa volonté de taxer les bénéfices des sociétés d'autoroute. À ce sujet, il faut rappeler que Macquarie est un opérateur autoroutier important en France puisqu'il est actionnaire des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) aux côtés d'Eiffage.
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Ne restent plus en course que Vinci, Aéroports de Paris et le groupe canadien d'ingénierie et de construction SNC-Lavalin, candidat aux côtés de deux investisseurs chinois, Shandong High Speed Group et SPAM Group (SPI Group).
Mais, pour l'Etat, cette décision est de mauvais augure puisqu'il comptait procéder aux privatisations des aéroports de Nice et Lyon (respectivement 3e et 4e aéroports de France). Il pourrait alors se retrouver à la merci de groupes franco-français et ne pas y trouver son compte.
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