Grève des routiers : des stations service à sec en Ile-de-France

A l'appel de la CGT, les chauffeurs de camions-citernes sont en grève depuis ce week-end, revendiquant de meilleures conditions de travail et de salaire.
Pour le quatrième jour de grève des chauffeurs de camions-citernes, une quarantaine de stations-service de la région parisienne étaient en pénurie.

Une quarantaine de stations-service de la région parisienne étaient à sec, ce mardi 31 mai, selon le groupe Total et l'Union française des industries pétrolières. Une conséquence du sixième jour de grève des transporteurs de matières dangereuses. Une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois constituent les revendications.

> Lire aussi: Poursuite des barrages routiers autour des dépôts pétroliers, la grève pourrait s'étendre

Sur les 340 stations-service de la région parisienne, plus de 40 seraient à sec, selon une porte-parole de Total s'étant confiée à Reuters. Dans trois des neuf dépôts pétroliers, lieux où les grévistes organisent des barrages filtrants, le travail est ralenti.

"La situation est sous contrôle", a attesté une porte-parole de l'Ufip. Bien que, pris de peur, certains automobilistes se soient précipités sur les pompes lors des mouvements de grève, provoquant de longues files d'attente.

Un appel au gouvernement

Lundi 29 mai, l'Ufip assurait que les opérateurs pétroliers avaient anticipé le mouvement et avaient pris des mesures pour assurer l'approvisionnement. Fabrice Michaud de la CGT-Transports a déclaré à l'AFP:

"Notre objectif est d'avoir un signe significatif des autorités pour voir les suites à donner au mouvement. On espère aussi convaincre les autres syndicats à venir à la table des négociations".

La CGT-transports a également demandé, dans un communiqué, aux "organisations patronales et au gouvernement de prendre leurs responsabilités pour réunir les conditions d'ouverture rapide de négociations" afin de faire reconnaître "les technicités du métier de conducteur de matières dangereuses".

(avec agences)

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Commentaires 3
à écrit le 01/06/2017 à 7:49
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Greve : oui , blocages : NON ! Envoyez Cazeneuve , les policiers de la ZAD et leurs grenades regler la situation !

à écrit le 31/05/2017 à 19:18
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Quand on pense que certains de ces routiers sont payés 6 euros de l'heure alors qu'ils transportent des produits ultra dangereux on se dit que le dumping social européen installé depuis le traité de lisbonne a déjà fait beaucoup de mal.

à écrit le 31/05/2017 à 18:14
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Et les files de camion arrêtés sur la bau de l'a86, c'est la peur des files d'attente aux pompes si bien approvisionnées ?

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