L'Etat va reprendre à son compte une partie de la lourde dette de la SNCF

Emmanuel Macron s'est engagé explicitement à ce que l'Etat reprenne une partie de la lourde dette de la SNCF dès 2020. A cet horizon-là, la dette devrait dépasser les 50 milliards d'euros.
(Crédits : Jean-Paul Pelissier)

L'exécutif s'est engagé explicitement jeudi à reprendre une partie de la lourde dette de SNCF Réseau (le gestionnaire d'infrastructures), a priori dès 2020, date annoncée pour la naissance de la future version de la SNCF. A cet horizon-là, la dette, aujourd'hui de 46,6 milliards d'euros devrait avoir dépassé la barre des 50 milliards. Si rien n'est fait, elle devrait atteindre 62 milliards en 2026.

La dette "sera pour partie progressivement reprise à mesure que ces réformes se font", a déclaré le président Emmanuel Macron sur TF1.

"Il faudra regarder les modalités techniques, mais à partir du moment où (la SNCF) deviendra une société telle que je l'ai définie à capitaux publics, elle ne (pourra) pas porter 50 milliards de dettes, donc l'Etat va dès le début en reprendre une partie", a-t-il précisé.

Reprise de la dette contre réforme de la SNCF

Le gouvernement était jusqu'à présent resté assez vague, expliquant à plusieurs reprises qu'il prendrait "sa part de responsabilité avant la fin du quinquennat pour assurer la viabilité économique du système ferroviaire".

"S'il y a un accord sur la transformation de la SNCF, que la SNCF fait sa mue, devient plus compétitive et cesse d'être systématiquement déficitaire comme c'est le cas actuellement, l'Etat est prêt à faire un effort. A savoir, reprendre progressivement la dette de la SNCF", a confirmé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire Bruno à Europe 1.

 "Nous pensons que c'est une proposition juste et responsable", a-t-il ajouté, tendant la main aux syndicats: "d'un côté, les cheminots font un effort, ils permettent à la SNCF de rentrer dans la concurrence et d'instaurer la polyvalence des métiers (...). De l'autre côté, l'Etat fait un geste très important en reprenant progressivement cette dette qui empêche la SNCF de se développer."

 La reprise de la dette de la SNCF est un point de friction important entre l'exécutif et les syndicats de cheminots, qui ont appelé à de nouvelles journées de grève vendredi et samedi. Pour les syndicats, cette reprise doit être un préalable à toute réforme.

"Le discours reste le même", souligne-t-on toutefois à Bercy. "Pour nous, la reprise de la dette ne peut pas être un préalable aux discussions: il faut d'abord réformer la SNCF. Ensuite, le gouvernement prendra ses responsabilités." La transformation de la SNCF en société anonyme, actée lundi soir par l'Assemblée nationale, exige de toute façon un désendettement.

Reprise de 30 milliards de dette?

"Il faut une dette soutenable, et à partir du moment où on deviendrait une société anonyme à capitaux publics", il faudrait "un taux d'endettement (...) très largement inférieur à celui qu'on a aujourd'hui", a relevé jeudi le PDG de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, sur BFM Business.

 Quant à savoir de combien il faut désendetter SNCF Réseau, le responsable a botté en touche: "Ca, ce sont des discussions. Chacun a son point de vue là-dessus."

Il s'agit selon lui "d'avoir un modèle financier soutenable qui ne recrée pas une dette supplémentaire dans le futur", le calcul dudit modèle devant prendre en compte les investissements prévus et les gains de productivité attendus dans l'entreprise.

La construction des lignes à grande vitesse représente grosso modo, selon la direction, les deux tiers de la dette de SNCF Réseau. Les importants efforts consentis depuis quelques années pour rénover le réseau continuent d'alourdir la facture, car ils sont en grande partie financés par de l'endettement supplémentaire. Et, au rythme prévu par le contrat de performance signé l'an dernier, cette dette dépassera les 62 milliards d'euros en 2026.

Même si élus et dirigeants de la SNCF se refusent à quantifier le désendettement nécessaire, des spécialistes du dossier évoquent volontiers une trentaine de milliards.

Pour le gouvernement, la reprise de la dette du groupe ferroviaire s'annonce cependant compliquée, au vu de l'état des finances publiques, plombées par une dette représentant près de 97% PIB

Reprendre à son compte l'intégralité des 47 milliards d'euros impliquerait en effet pour l'Etat d'assumer une hausse de 2 points de son déficit public.

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Commentaires 73
à écrit le 01/06/2018 à 19:15
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il est inadmissible que l'etat c'est a dire nous les Français reprenions meme un cent de la dette de la sncf;d'abord parce que les cheminots meprisent pour la plupart leurs clients avec ces greves a répétitions;et le fait de ne pas revenir sur leur ...

à écrit le 16/04/2018 à 12:38
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L'Etat reprend la dette = Le contribuable paye la dette, 46 milliards Euros = 670 Euros par Francais. Pour moi, famille de cinq personnes = 3.350 Euros. Je n'ai jamais pris le train depuis 40 ans, est-ce constitutionnel ? Je vois cette somme comm...

le 16/04/2018 à 17:32
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Tout comme moi je n'ai jamais eu de voiture donc pas besoin de route ou de tram ou de médecins etc...super votre reaction...allez prendre des vacances en afriques et revenez m'en dire des nouvelles...

le 17/04/2018 à 13:43
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A Rene64, Vous avez un velo, ou circulez a pied, ou vous utilisez les transports en commun, indirectement les camions poubelle, et les transports de ravitaillement, il est donc normal que vous contribuiez au budget des routes. Tout le monde utilise...

à écrit le 15/04/2018 à 23:54
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On nationalise la dette donc.... pour ensuite privatiser pour les copains...

à écrit le 15/04/2018 à 20:24
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Si la dette des espagnols et des italiens restent colossales, ils sont capables, quant à eux, d'avoir un budget équilibré et même légèrement excédentaire. Mais les Allemands se méfient tout particulièrement des Français, de leur indiscipline chro...

à écrit le 15/04/2018 à 18:50
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L'Etat s'endette tout les ans pour payer son obole de 21 milliards a cette administration hors sol qu'est l'UE de Bruxelles... en pure perte, alors quand il s'agit d'une dette franco français c'est la moindre des chose de pouvoir la corriger!

à écrit le 15/04/2018 à 17:51
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Que l'état reprenne l'intégralité de la dette de la SNCF est de la justice, vu que cette dette a été creusée par l'état et par lui seul (les TGV c'est une partie très importante, mais la construction de gares inutiles et les achats de matériels qui n...

à écrit le 15/04/2018 à 12:07
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la SNCF est une propriété de l'Etat , donc sa dette une dette d'Etat . quant à une négociation relative à cette dette , les syndicats n'ont aucune légitimité à en discuter . c'est au seul Parlement représentant l'ensemble des français que revient ...

le 16/04/2018 à 1:35
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Mais je suis d’accord avec vous Faire le chantage au salarié de la SNCF Avec la Repise partiel de la dette en contre parti de la réforme des cheminots Alors qu’il ne sont n’y l’origine ni la cause de cette dette Mais les decision politique d’amén...

à écrit le 14/04/2018 à 22:18
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Que l'on arrête de me chialer encore et toujours sur l'UE... les Français cherchent encore et toujours à mettre sur le dos de quelqu'un d'autre leurs déboires, leurs inconsistances, leurs paresses, leurs lentes turpitudes, et cette façon qu'ils ont d...

le 15/04/2018 à 8:59
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C'est ce que l'on nomme tout simplement La Paranoïa !!!!!! Et puis que c'est tellement facile de faire du syndicalisme à la SNCF...le con-tribuables est toujours là pour payer. Elle est pas belle la vie !

le 15/04/2018 à 10:50
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L'UE c'est la paix dit on! Mais nous sommes en perpétuel conflit que cela soit vis a vis de l'extérieur ou entre nous, comme pour le communisme, nous attendant le Grand Soir que l'on nous promet! Notre génération ne la verra pas, mais les suivantes...

à écrit le 14/04/2018 à 18:02
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L’État obligé de reprendre une partie de la lourde dette SNCF. Parce que c'est lui qui a mis l'entreprise dans cette situation, pour obéir à la volonté de l'UE de favoriser " la libre concurrence ". Les services publics doivent disparaitre. Macron b....

le 14/04/2018 à 18:14
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Sauf qu'il n'existe aucun rapport entre la dette de la SNCF et l'Europe. Comment ose-t-on débiter comme vous le faites de telles grossières insanités ? Vous êtes payé par qui ?

le 15/04/2018 à 11:41
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j'ai jamais vu les cheminots faire grève quand les programmes TGV ont été mis en place pour expliquer que leur patron (l'état mettait leur entreprise en pérille). La libre concurrence c'est justement pour que les états ne fassent pas n'importent quoi...

le 16/04/2018 à 1:50
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Interview intéressante en tous les cas plus que TF1 mercredi Je n’est jamais été fan de Macron au début mais après juste un AN Il fait même plus d’effort de cacher son arrogance Il nous la joue version français du du W.BUSH /T Blair On s’ima...

à écrit le 14/04/2018 à 16:18
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47 milliards, est une somme équivalente a notre participation a l'UE de Bruxelles sur plus de deux ans, fait d'autant remarquable, que c'est a cause de cet administration hors sol que nous nous sommes endetté!

à écrit le 14/04/2018 à 14:22
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R.F F ..un réseau a la charge de l ETAT.? perplexe . aujourdhui nos routes se dégradent également § le pire a venir EDF.. et sa carriole du démantèlement pas chiffrable

à écrit le 14/04/2018 à 13:59
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Grave erreur de la part de nos Elites traitant les agents Sncf de nanti privilégiés alors que 99% se démènent chaque jour pour faire circuler les 14000 trains quotidien.Autrement il cite le modèle allemand qu'il ne connais sûrement pas...(je suis cli...

le 14/04/2018 à 22:41
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Concernant vos connaissances ferroviaires du réseau ferré d"Allemagne comme la fiabilité de vos développements sur le sujet, i me semble que vous forcez le trait un peu beaucoup !

à écrit le 14/04/2018 à 11:23
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Au point où nous en sommes des dettes, une de plus ne fera pas la différence. De toutes les façons, à la fin c'est toujours le peuple qui paie, alors au lieu de payer 2500 euros à la secondes d’intérêts de la dette, la France, les Français en paieron...

à écrit le 14/04/2018 à 11:16
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La dette est déjà celle de l'état qui à cause de son incurie a incité le développement inconsidéré du TGV gouffre financier.

à écrit le 14/04/2018 à 11:15
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La dette est déjà celle de l'état qui à cause de son incurie a inciter le développement inconsidéré du TGV gouffre financier.

à écrit le 14/04/2018 à 11:12
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La question de la dette démontre à quel point ce "sauvetage" de la SNCF est une opération de com de plus et d'enfumage de la part de Jupiter. Soit l'état reprend la dette et il peut transformer SNCF en SA sans risquer la mise en faillite immédiate...

à écrit le 14/04/2018 à 9:23
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Pendant ce temps : La police de Montréal (Canada) est intervenue jeudi soir lors d'une réunion de La République en Marche (LREM) en raison de violences contre des membres du parti d'Emmanuel Macron exercées par des manifestants masqués. Un memb...

le 14/04/2018 à 10:38
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Il est évident qu il faut interdire les rassemblements de Lrem car l ordre public est en jeu .

le 14/04/2018 à 11:35
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S'il arrive à se faire détester jusqu'au Canada...

le 14/04/2018 à 15:40
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Plus de 65% des expatriés ont voté pour LREM. Près de 50% des expatriés interroger par Le Monde (avril 2017) dans les rues de Montréal lors des deux tours se disaient près à retourner en France si Macron était élu... et de préciser ''qu'ils était prê...

le 14/04/2018 à 18:38
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@Petites précisions 'qu'ils était prêts à contribuer à rebâtir le pays''. Oui, et vu la composition d'LREM avec en grande majorité de CSP+ , ce sont pas eux qui vont soulever des parpaings.

à écrit le 14/04/2018 à 9:03
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Joli tour de passe- passe. Comme prevu, les francais vont "s'appuyer" la dette et rien ne changera.

à écrit le 14/04/2018 à 8:48
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Réseau ferré de France (RFF) était un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) français créé le 13 février 1997. Il était le principal gestionnaire d'infrastructure ferroviaire en France, chargé de l'aménagement, du développem...

à écrit le 14/04/2018 à 8:40
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Bonjour, Payer la dette de la Sncf, dont on ne sait pas très a combien elle se situe, 40, 50, 60,... milliards et ne pas avoir 4 ou 5 milliards pour améliorer le sort des seniors en ehpad, m'écœure ! Effectivement, les seniors n'ont pas de pouvoir...

le 14/04/2018 à 9:15
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"et ne pas avoir 4 ou 5 milliards pour améliorer le sort des seniors en ehpad, m'écœure !" Les LREM vont surement prendre encore une journée aux salariés : Comment financer à l’avenir la prise en charge des personnes âgées dépendantes ? « Nous ...

à écrit le 14/04/2018 à 7:34
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C'est bien ce que j'écrivais il y a peu de temps. Pour que des affairistes engrangent de gros gains sans trop de risques, ce sont les contribuables qui vont le leur permettre en épongeant le passif. Conclusions : aux contribuables tout le passif et ...

à écrit le 13/04/2018 à 22:13
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" La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans un pays si fier de sa technologie et de son organisation du travail. Les Allemands, qui entretiennent une relation quasi passionnelle avec leur compagnie ferroviaire, ont découvert à Mayence qu’elle était...

à écrit le 13/04/2018 à 20:31
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L’État va reprendre à son compte une partie de la lourde dette de la SNCF...par contre, pas de contrepartie sur la qualité du service pour les usagers qui seront toujours pris en otage ! Et vous verrez que dans le temps les bonnes vieilles habitudes...

à écrit le 13/04/2018 à 19:12
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Il s' agit d' aller au bout des GOPE, pourquoi faire dans la novlangue bruxelloise puisque l' ouverture au privé est du fait de l' Ue et de l' article 106 ..? Pourquoi ne pas nommer les ..réformes qui nous arrivent par la grâce de l' Ue ..? htt...

à écrit le 13/04/2018 à 17:47
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Reprendre la dette de la SNCF au compte de l'Etat donc en conclusion, sur le dos des contribuables !!!

le 13/04/2018 à 21:25
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En Allemagne, c’est l’État fédéral qui subventionne à coup de milliards la gestion du réseau ferré. Entre 1994 et 2005, l’État a déboursé quelques 232 milliards d’euros, soit un peu plus de 19 milliards par an. Actuellement, les contribuables alleman...

à écrit le 13/04/2018 à 14:09
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Oui on réduira l'endettement de la SNCF une fois celle-ci transformée en SA, puis on pourra dire que cette réforme est un succès!! Belle manipulation!! On prend vraiment les citoyens de ce pays pour des idiots!!

à écrit le 13/04/2018 à 14:03
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il faut reconnaître que la dette est en partie du à nos ENARCK ;QUI ONT toujours cherche à acheter des voix ils ne connaissent pas les euros .EX COMMANDER 100 RAMES DONT ON N'A PAS BESOIN pour faire plaisir à la CGT d"alstom

à écrit le 13/04/2018 à 13:42
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Le problème de la SNCF n'est pas tellement le poids en absolu de cette dette mais de savoir si l'actif (les voies, les trains , les gares, les emprises ferroviaires...) vaut plus ou moins que ces 50 milliards (autrement dit, en cas de liquidation de...

le 13/04/2018 à 20:05
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@ Bruno Votre question est légitime et je vous partage ce que j'ai vu un peu partout dans des cas similaires. Si l'État Français est prêt à prendre une grosse partie de la dette, ça signifie en clair que rien dans la SNCF ne pourrait être attra...

à écrit le 13/04/2018 à 13:03
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Nuance : Le contribuable va reprendre à son compte une partie de la lourde dette de la SNCF !

le 16/04/2018 à 10:34
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Nuance encore : le contribuable de dans un siècle ou deux. Car malgré l'appétit insatiable de l'état, le contribuable d'aujourd'hui ne suffit même pas à payer les dépenses courantes de la sphère publique (et donc encore moins la reprise de la dette ...

à écrit le 13/04/2018 à 11:55
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Comme dit nôtre le president d une parties des français l état vas payers une partis de là dettes de la SNCF non c est pas l état c est leS francais SNCF tapis la guerre en Syrie la csg tout pour le riches ke president venue de nul part ? Pour prend...

le 13/04/2018 à 16:57
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Marie est fachée avec l' orthographe ? Triste car la langue française est belle quand elle est respectée .

à écrit le 13/04/2018 à 11:54
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Ce reprise du stock par l'Etat peut se justifier pour ce qui concerne les investissements nécessaires à la construction des LGV ou l'entretien des infrastructures. Mais pour ce qui concerne les frais de fonctionnement, ce n'est pas acceptable! Inve...

le 13/04/2018 à 13:39
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Contrairement à ce que vous dites, la SNCF n'est pas structurellement déficitaire. Depuis le début des années 2000 la SNCF a financé deux vagues d'investissements pour la construction de 4 lignes nouvelles pour un coût de 37 M€. La SNCF a reçu 13,5M€...

à écrit le 13/04/2018 à 11:46
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En quel honneur mes impôts devraient payer le train de vie d'une très faible minorité, les cheminots ? Quand je prends un billet TGV pour Paris ça dépasse allègrement les 100 euros, et là maintenant on me dit que je dois REPAYER via mes impôts ? Vra...

à écrit le 13/04/2018 à 10:58
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Cette dette peut littéralement pousser la France hors des clous de Maastricht.Seule solution,rembourser et comptabiliser cette dette par petits paliers.Une augmentation de la TVA de 2% pourrait suffire et n'impacterait que très peu le budget des mén...

à écrit le 13/04/2018 à 10:51
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Ben oui il va pas faire payer les copains quand même hein, s'il est là c'est bien pour faire payer un maximum les contribuables avant d'offrir aux actionnaires milliardaires. Au secours

à écrit le 13/04/2018 à 10:46
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Ce n'est pas l'état mais les contribuables, toujours obligés de payer la facture de l'incompétence des politiques qui vont payer cette dette faramineuse.

à écrit le 13/04/2018 à 10:46
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Suite. Je précise que mon commentaire s'applique aussi à AIRFRANCE et à toute notre industrie encore en activité. Tout ça vient d'une ambiguité de la définition du mot "travail", l'action ou le résultat (je travaille, voici le résultat de mon travail...

à écrit le 13/04/2018 à 10:26
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Ce n'est pas la SNCF qui a une dette, mais le transport par route qui ne paie pas les charges qui lui incombent. Voir la note n°6 du CAE. Demandez un avis aux rédacteurs de cette note, éventuellement à notre prix Nobel d'économie. Il faut taxer l'éne...

le 13/04/2018 à 12:18
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Faut-il taxer les énergies produites ou les énergies consommées ? 3 inconvénients : - Quelque part cela revient à taxer la croissance et indirectement l'emploi, car la croissance est consommatrice d’énergie et parallèlement créatrice d'emplois. -...

à écrit le 13/04/2018 à 10:20
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Lorsqu'on vend un gâteau, l'acquéreur prend la totalité, mais la privatisation de la richesse et la mutualisation des dettes est un sport très pratiqué. Dans les années 70 le public pesait 19% des emplois pour 25% de la richesse nationale, actuelleme...

à écrit le 13/04/2018 à 9:38
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La France est championne de la dette, que ce soit pour la SNCF, la dette d'état et ses intérêts à payer, ou vis à vis de l'UE et des contentieux fiscaux qui s’amoncèlent. Le temps d'écrire ces deux lignes cela aura coûter à la France en intérêts uniq...

à écrit le 13/04/2018 à 9:36
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Alourdir la dette de l'Etat et faire payer les contribuables. Vendre la filiale rentable à des riches actionnaires. Waouh. Super projet. Petite question : Pourquoi ne pas vendre la dette avec la SNCF comme cela se fait dans le privé normalement ?...

le 13/04/2018 à 10:09
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Les Coréens[me semble] qui pensaient acheter Doux en difficulté en veulent bien sans dette, sinon aucun intérêt. Faut les comprendre.

à écrit le 13/04/2018 à 9:29
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Il me semble que la sncf est publique, sa dette est par définition une dette de l'état, je ne vois pas comment l'état reprend une dette qu'il a déja ...

le 13/04/2018 à 10:10
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Un ministre n'avait pas créé RFF pour justement masquer des dettes françaises à l'UE ? Elles y sont encore. Plus d'autres.

le 13/04/2018 à 10:26
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Vous avez lu l'article ? En devant une Société Anonyme, l'état conservera (pour ne pas dire récupérer) la dette de la SNCF. C'est vachement cool : on vendra les actifs aux actionnaires, mais on gardera le passif pour les contribuables...

à écrit le 13/04/2018 à 9:26
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L'Etat et son suivisme du dogme européiste en est la cause, nous, citoyens, en payons les conséquences! Ne nous leurrons pas!

à écrit le 13/04/2018 à 9:17
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La gestion calamiteuse de l'Etat et du Pdg Guillaume Pepy par son incapacité à gérer la sncf une entreprise archaïque depuis des années et des années avec des cheminots à la productivité très inférieure à la moyenne des autres pays ferroviaires de l'...

le 13/04/2018 à 13:17
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+1

à écrit le 13/04/2018 à 9:07
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Une entreprise mal gérée doit faire faillite. Sinon c'est une concurrence déloyale envers celles qui sont performantes. Des actionnaires privés seront largement favorisées s'ils investissent après que toutes les dettes soient effacées. C'est encore u...

à écrit le 13/04/2018 à 8:27
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"La qualité du service ferroviaire se détériore à vitesse grand V outre-Manche, 20 ans après la privatisation de British Rail. Hausse incontrôlée du prix des billets, trains supprimés et réduction du personnels conduisent près de deux Britanniques su...

à écrit le 13/04/2018 à 8:26
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En Allemagne, c’est l’État fédéral qui subventionne à coup de milliards la gestion du réseau ferré. Entre 1994 et 2005, l’État a déboursé quelques 232 milliards d’euros, soit un peu plus de 19 milliards par an. Actuellement, les contribuables alleman...

à écrit le 13/04/2018 à 8:22
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Reprendre une partie de la dette est une opération nécessaire. Toutefois c'est n'est vraiment pas le problème primaire. Car à l'avenir la dette restante va continuer à croître. C'est là l'essentiel pour lequel personne ne semble d'avoir de solution...

à écrit le 13/04/2018 à 8:19
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En plus des subventions annuelles, il faut maintenant passer à la caisse pour rembourser la dette. Pourquoi ne pas laisser la SNCF faire faillite ? Par la suite l’état ou des fonds pourrait racheter les infrastructures pour bien moins cher que le mon...

le 13/04/2018 à 8:29
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Il s' agit d' aller au bout des GOPE, pourquoi faire dans la novlangue bruxelloise puisque l' ouverture au privé est du fait de l' Ue et de l' article 106 ..? Pourquoi ne pas nommer les ..réformes qui nous arrivent par la grâce de l' Ue ..? ...

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