VTC : le chinois Didi Chuxing lève 4 milliards de dollars

Concurrent chinois d'Uber, Didi n'a pas précisé quelles entités avaient participé à la nouvelle levée de fonds, indiquant seulement qu'il s'agit "d'institutions chinoises et étrangères".
Le groupe, qui se présente comme la première plateforme mondiale de réservation de véhicule, revendique plus de 450 millions d'utilisateurs de par le monde, avec jusqu'à 25 millions de trajets par jour et 21 millions de chauffeurs inscrits.

Didi Chuxing, principale application chinoise de réservation de véhicules avec chauffeur, a annoncé jeudi avoir levé plus de 4 milliards de dollars pour financer son expansion, particulièrement vers la mise en place d'un réseau de recharge de voitures électriques.

Didi n'a pas précisé quelles entités avaient participé à la nouvelle levée de fonds, indiquant seulement qu'il s'agit "d'institutions chinoises et étrangères". Didi, qui avait vaincu en 2016 son concurrent américain Uber en rachetant ses activités en Chine, avait déjà levé en avril plus de 5,5 milliards de dollars, ce qui en avait fait la startup la mieux valorisée d'Asie.

Virée vers l'électrique

Cette nouvelle levée de fonds doit servir à financer l'expansion du groupe dans l'intelligence artificielle et dans le développement de réseaux de recharge de véhicules électriques ainsi qu'à l'international, précise Didi dans un communiqué.

L'entreprise, fondée en 2015, a annoncé le mois dernier son intention de mettre en place son propre réseau de stations de recharge. Didi a conclu en octobre un accord avec le constructeur suédois de voitures électriques Nevs (ex-Saab passé sous pavillon chinois) afin de mettre au point un modèle optimisé pour les flottes de véhicules de transport avec chauffeur (VTC).

Le groupe, qui se présente comme la première plateforme mondiale de réservation de véhicule, revendique plus de 450 millions d'utilisateurs de par le monde, avec jusqu'à 25 millions de trajets par jour et 21 millions de chauffeurs inscrits. Déjà présente en Inde et aux Etats-Unis, l'application a mis une roue cet été en Europe en annonçant un partenariat avec l'estonien Taxify. Ce dernier, arrivé en octobre à Paris, a reçu mardi de la justice française l'ordre de changer de nom au motif que cette appellation crée une confusion avec les services concurrents de taxis.

*Un graphique de notre partenaire Statista.

(avec AFP)

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.