Amazone Adventure a l'Asie en ligne de mire

Le concepteur de parcours acrobatiques a ouvert une trentaine de parcs en Europe.

Ils n'étaient que deux en 2001, des amis amateurs d'arbres et de montagnes. Ils ont lancé Amazone Adventure en élaborant un produit qui se veut « professionnel » et « met l'accent sur la sécurité et l'attention aux personnes ». Michel Mabilon, le dirigeant de l'entreprise installée à Bourg-de-Péage (Drôme), plante le décor : les hommes ont construit des tyroliennes ou des ponts suspendus depuis des siècles. En revanche, c'est depuis 1995 que le concept de parcours acrobatique installé dans un parc destiné à accueillir le grand public s'est développé en Europe et en France.

Aujourd'hui, une trentaine de constructeurs se partagent un marché qui a conquis le Vieux Continent, tandis que l'Asie s'intéresse à ces espaces de loisirs souvent conçus en milieu forestier. Le plus grand parc réalisé par la PME se trouve en Espagne. Il accueille 50.000 personnes par an. Tandis que des parcs « moyens » comptabilisent de 20 à 25.000 entrées par an pour un chiffre d'affaires compris entre 300 et 400.000 euros. Une activité dont l'exploitation est assurée, dans plus de 80 % des cas, par des structures privées.

D'ici quatre ans, Michel Mabilon partira à la retraite. Pour préparer cette succession en douceur, le capital est désormais réparti entre quatre associés. La PME fait travailler sept permanents : concepteurs, dessinateurs de plans, commerciaux. Quant aux chantiers d'installation des parcours, ils occupent ponctuellement jusqu'à trente cordistes. Les modules en bois et les câbles sont préparés au siège.

La PME s'exporte

La société, qui met en avant sa charte qualité, a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires de 1,236 million d'euros. Celui de 2008 devrait avoisiner 1,7. Cet accroissement régulier de l'activité pourrait s'accélérer avec les projets à l'étude en Israël, en Corée, en Chine, etc. « Notre développement international se fera avec des chefs de chantier sélectionnés ici avec soin et une main-d'?uvre locale », explique Michel Mabilon, qui croit ferme au développement de ce loisir ? « même si les méthodes de contrôle ne sont pas encore assez rigoureuses ».

« Nos parcours, affirme-t-il pour expliquer son succès, sont d'une haute qualité de fabrication et intégrés dans le milieu naturel. Nous favorisons un échange entre la nature et les pratiquants, qui trouvent un moment d'apaisement. »

Louisette Gouverne, à Valence

++BSD ++

Pas

Supprimer

Balise

balise système

ne pas supprimer

++BSF ++

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.