Economie française : un retour douloureux à la situation des années 1980

Les similitudes sont de plus en plus grandes entre la situation de l'économie française actuelle et celle du début des années 1980 : faible compétitivité, déficit extérieur, restrictions budgétaires, le tout couronné par une croissance poussive qui provoque l'aggravation du chômage. Or, les recettes utilisées trente ans auparavant, comme la dévaluation, ne sont malheureusement plus possibles, avec la zone euro.
Jacques Delors a conduit la politique de rigueur, à partir de 1983 Copyright Reuters

Bien sûr, les différences sont nombreuses entre la politique économique du premier président socialiste de la cinquième République, François Mitterrand, et celle du second, François Hollande.
L'un avait beaucoup promis avant d'arriver au pouvoir, l'autre moins. Le premier a attendu près de deux ans avant de changer de cap économique, le second six mois, en optant, contrairement à ce qu'il avait défendu pendant sa campagne, pour une recherche de compétitivité via la baisse du coût du travail. Mais à voir la situation économique à laquelle tous deux ont été confrontés, et qui a motivé ce changement de cap, l'idée s'impose d'un parallélisme, de similitudes, entre l'économie française de 1983 et celle d'aujourd'hui. Des ressemblances qui ne devraient pas s'estomper de sitôt.

Une économie profondément transformée...
Entre 1983 et aujourd'hui, soit près de trente ans après le « tournant de la rigueur », l'économie française a évidemment changé. Même ceux qui ont vécu le début des années 80 l'ont souvent oublié, l'Etat jouait un rôle infiniment plus grand qu'aujourd'hui. Et visible au quotidien : qui se souvient que le prix de la baguette de pain comme celui de l'essence et beaucoup de biens courants étaient déterminés par la rue de Rivoli, autrement dit le ministère des Finances, dont c'était l'une des nombreuses missions ? L'économie a été beaucoup libéralisée, depuis, aussi bien par la droite - gouvernement Chirac (1986-88), qui a notamment libéralisé les prix - que par la gauche, avec Pierre Bérégovoy ministre des Finances, qui a largement ouvert la porte aux marchés financiers, en lieu et place du traditionnel financement purement bancaire.

... mais avec des invariants
Les conditions de fonctionnement des entreprises, notamment industrielles, n'ont pourtant pas été bouleversées. Le capitalisme a ses invariants. Avant d'investir, un entrepreneur se pose deux questions simples, mais déterminantes : vais-je pouvoir écouler mes produits ? Ai-je une chance de gagner de l'argent? Une réponse positive à ces deux interrogations est nécessaire avant de se lancer. Aussi bien en 1983 qu'en 2012.
Or, il y a trente ans comme aujourd'hui, la réponse est, trop souvent, doublement négative. Les entrepreneurs doutent du marché potentiel. Et leur profitabilité en baisse les conduit à renoncer à investir, de peur de perdre de l'argent.
Comme au début des années 80, les entreprises françaises sont aujourd'hui insuffisamment compétitives. Il y a trente ans, c'était parce que les salaires avaient continué d'augmenter malgré le deuxième choc pétrolier, de 1979, et avaient encore crû avec la revalorisation du smic décidée par le nouveau président Mitterrand. Aujourd'hui, les produits industriels français peinent à se vendre aussi en raison de la hausse des salaires du début des années 2000, notamment quand le ministre des Affaires sociales, François Fillon, a fortement revalorisé le smic en 2003, ce qui a accru les coûts de production. Mais aussi et surtout à cause de la concurrence acharnée venue de l'Est ou d'Asie, que les industriels français n'ont pas su éviter, faute de montée en gamme suffisante. Le résultat est le même : trop chers dans leur catégorie, les produits français ont du mal à se vendre, surtout à l'étranger.

Déficit commercial, profits en baisse, et croissance faible
Conséquence, un déficit commercial élevé, culminant à 2,6% du PIB en 1983, et à 3,5% du PIB en 2012. Et les industriels peinant à écouler leurs produits, ils serrent leurs prix, voire sont contraints de les baisser. D'où, un effet de ciseaux désastreux pour les profits, entre des prix de vente stagnants ou en baisse, et une hausse des salaires qui ne se dément pas, quelle que soit la situation (plus de 2% l'an). Voilà pourquoi le taux de marge (part des profits bruts dans la valeur ajoutée) a chuté sensiblement, de plus de trois points, entre 2008 et 2011, revenant à 28,6%, son plus faible niveau depuis... les années 80 (1985, exactement).
Autre similitude, non pas du côté de l'offre, cette fois, mais de la demande : restrictive, la politique budgétaire contribue à affaiblir l'activité économique. En 1983, face à la contrainte extérieure, au double déficit de la balance commerciale et du budget, le ministre de Finances Jaques Delors met en ?uvre une politique fiscale restrictive. Les prélèvements obligatoires passent de 41% du PIB en 1982 à 42,4% en 1984. C'est bien ce que fait François Hollande, qui les fait grimper de 45% en 2012 à 46,5% du PIB en 2013.

Une baisse du pouvoir d'achat en 2012, la plus forte depuis... 1984
La conséquence ? Un affaiblissement du pouvoir d'achat : celui-ci baissera dès cette année - les hausses d'impôt avaient commencé sous la présidence Sarkozy -, enregistrant une chute inconnue depuis... 1984. Tôt ou tard, la consommation s'en ressent, et avec elle l'activité des entreprises qui en dépendent, notamment dans les services. Les restaurateurs n'ont pas de problème de compétitivité à l'international, mais ils disent subir aujourd'hui une baisse de la fréquentation des restaurants, directement liée à la baisse du pouvoir d'achat.
Ce contexte économique est à l'origine, bien sûr, d'une croissance très faible. Elle serait de 0,4% en 2013, elle était de 1,2% en 1983. Ce deuxième chiffre paraît relativement élevé, aujourd'hui. François Hollande s'en contenterait. Mais on a oublié qu'à la fin des années 70, crise ou pas, le PIB augmentait chaque année de plus de 3%... Avec une expansion divisée par trois, les Français ressentaient bien une rupture de croissance.
Et ils apprenaient chaque mois que le nombre de chômeurs s'était envolé. Une autre similitude avec la période actuelle.

Dévaluation et restrictions salariales, la recette des années 80

Comment est-on sorti de cette situation pendant les années 80 ? Les recettes employées sont-elles encore de mise aujourd'hui ? A l'époque, la compétitivité des entreprises est rétablie par deux moyens : une dévaluation du franc vis-à-vis du deustch mark, de 20% entre 1983 et 1987, qui permet évidemment de baisser les prix des produits français à l'export, et de rétablir la balance commerciale. Et une rigueur salariale d'une ampleur inconnue. Après le blocage de prix de 1982, les entreprises publiques, qui donnent alors le « la » en matière salariale, continuent de peser fortement sur leur évolution. En 1984, le salaire moyen baisse, en francs constants. Dès 1984, les marges des entreprises recommencent à grimper, la profitabilité revient.
Le contre choc pétrolier, à savoir la chute des cours du pétrole fin 1985 début 1986 est comme une cerise sur le gâteau, permettant de redonner un peu de pouvoir d'achat aux salariés, sans augmenter leurs rémunérations, tout en contribuant largement au rétablissement des profits.

Le cumul de deux types de chômage
Et aujourd'hui ? La dévaluation est évidemment impossible. Et la baisse des salaires ne ferait qu'accentuer la chute de la demande. Quant à espérer un reflux soudain et massif du prix de l'énergie... Certains se prêtent à rêver à l'eldorado que pourraiten représenter les gaz de schiste. Mais de là à ce qu'il devienne réalité...
Le risque est donc que l'économie française connaisse, pendant plusieurs années, une croissance faible, et les deux types de chômage répertoriés par les économistes, comme ce fut le cas au début des années 1980: un sous-emploi dit « keynésien », lié à une insuffisance de la demande, et un chômage de type « classique », c'est-à-dire dû à une rentabilité des entreprises trop faible : même avec une perspective de débouché, les entreprises hésitent à embaucher, car le risque est élevé d'une production non rentable. La voie de sortie est bien sûr la recherche d'une compétitivité accrue. Mais, comme a pu le dire un Premier ministre, «la pente est rude.. .».
A compter du tournant de la rigueur, en 1983, les Français ont attendu quatre ans avant de retrouver une croissance forte. Nous risquons de devoir patienter encore plus longtemps...

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Commentaires 79
à écrit le 28/11/2012 à 1:45
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Le grand changement entre 1980 et 2010, c'est l'informatisation et sa mondialisation. Et oui Internet, les ordinateurs, les micros ordinateurs !!! Vous oubliiez déjà ? Facile de produire à Honolulu avec une main d'oeuvre bon marché accompagnée d'hy...

à écrit le 27/11/2012 à 17:32
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La compétition devient très dure sur les marchés, les BRIC produisent bien et moins cher que nous. Mais la France dispose encore de très bons atouts avec des entreprises performantes dans des domaines pointus. Une ou deux propositions qui pourraien...

à écrit le 27/11/2012 à 15:39
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Le déni de réalité des peuples et des nations est, je dois dire, assez fascinant pour nous les ultra riches. On pourrait incriminer les effets de loupe des médias, les politiques, les fameux leaders d'opinion etc. qui font qu'aux yeux des occidentaux...

à écrit le 27/11/2012 à 15:25
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L'histoire n'a aucun sens. Contrairement à la vision de Hegel et de Fukushima, jamais la démocratie occidentale ne se généralisera. L'horizon de l'humanité n'est ni le communisme, il a failli totalement, ni le capitalisme, il s'effondre "faute de car...

le 27/11/2012 à 15:44
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@ Arnault : dites, regardez le monde autour de vous, c'est l'inverse de votre vision. Hegel et FUKUYAMA (pas fukushima, ridicule) même vision ???? dès la première phrase vous confondez l'historicisme d'Hegel et le libéralisme de fukuyama, ça ne sert ...

le 27/11/2012 à 16:02
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@ John Galt Alors que le libéralisme débridé c'est du solide !!!!!! Qu'il est difficile d'être prisonnier de ses dogmes idéologiques.

le 27/11/2012 à 16:26
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@ François : c'est vrai que la croissance économique qu'à connu l'occident depuis 200 ans t le monde depuis 50 ans c'est bien moins solide que la croissance dans el bloc communiste. Vous êtes contre le libéralisme débridé ? vosu êtes donc contre la...

le 27/11/2012 à 16:47
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"vosu êtes donc contre la Liberté et les Droits de l'homme ?" Mais quelle malhonneteté intellectuelle!! Vous etes libéral, vous etes donc pour l'esclavagisme? (ironique, je précise)

le 27/11/2012 à 16:56
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Il est marrant le libéral chancelant : la croissance captée par quelques centaines de millions d'occidentaux (je suis très large, le chômeur en fin de droit de Corrèze ou le retraité pauvre du Delaware, la croissance ininterrompue, c'est un concept l...

le 27/11/2012 à 17:04
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@ Loic : ben le libéralisme, c'est le (seul, et oui) courant de pensée qui défend la liberté et les droits de l'homme (qui sont un concept universel libéral par nature, lié aux droits naturels fondamentaux, dont la révélation est faite apr le courant...

le 27/11/2012 à 17:05
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Le lapsus de Arnault est révélateur : Fukushima et la crise des Subprimes sont les deux conséquences et symptômes d'un même phénomène : l'auto dissolution du capitalisme fou. A ce propos, personne n'en parle mais la situation au Japon/Fukushima est t...

le 27/11/2012 à 17:24
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@ Glut : donc sous prétexte que nous soyons les seuls à être libre et donc à avoir de la croissance, nous la volons aux autres ? concept marxiste de base et faux... C'est le socialisme qui s'auto détruit, ce sont les états qui sont surendettés il me ...

le 27/11/2012 à 18:02
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John Galt ! De l'art (sans talent) de renverser les faits : si les états occidentaux se sont surendettés, c'est parce qu'en face il y avait des prêteurs qui ont engrangé des fortunes démentielles en faisant circuler le pognon de plus en plus vite par...

le 27/11/2012 à 18:11
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Quand on est comme vous à court d'arguments éculés, ceux qui ont été écrits par des "auteurs" libéraux, morts et enterrés du temps de l'arrière arrière arrière grand mère de Sarah Bernard, qu'on ne trouve rien dans son vieux grimoire, on extirpe de s...

à écrit le 27/11/2012 à 15:18
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En 1981 la gauche au pouvoir, en 2012 la gauche au pouvoir. Changement de siècle et d' économie mondiale, mais toujours la même politique socialiste bureaucratique. L' effondrement,.......c' est maintenant, merci Hollande.

le 27/11/2012 à 16:10
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1981, fin de mandat de la droite, 2012 fin de mandat de la droite. Toujours la meme politique pseudo-libérale destructrice. On peut faire dire ce qu'on veut a 2 chiffres jetés ici....

le 27/11/2012 à 16:28
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@ Loic : sauf que la politique de la droite a été exactement la même que celle de la gauche depuis VGE jusqu'à maintenant : du socialisme light (pardon, il faut dire social démocratie), qui n'a rien à voir avec le libéralisme. Manifestement, vous en ...

le 27/11/2012 à 18:00
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Manifestement vous avez le savoir-vivre et le gout du débat a la hauteur d'un dictateur.

à écrit le 27/11/2012 à 14:56
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des années funeste pour la france par des politiques socialisantes excessives empechant la france de faire le virage de la mondialisation dans de bonne conditions.Le resultat a été le decrochage par rapport à l'allemagne , en particuliers pour les g...

à écrit le 27/11/2012 à 14:43
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Oui et notre super endettement vient de cette époque ,bravo a tous ces messieurs.Peu de gens on compris que le vrai patron d'une entreprise n'est pas l'employeur mais les clients car plus de clients,plus d'entreprise, mais avec tous nos fonctionnaire...

le 27/11/2012 à 16:01
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l'endettement vient de cette époque ????? Quand on est aveuglé par ses propres dogmes les commentaires n'ont plus aucun sens. Aucun gouvernement des 35 dernières année n'a eu de budget équilibré ..... et la dette de la France n'a diminué qu'en 1998, ...

à écrit le 27/11/2012 à 14:15
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ce monsieur pere des 35 h est du meme niveau que sa fille ........ on paye la note

le 27/11/2012 à 15:45
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Les 35 heures c'est pour rire ... Ce que ce Mr a fait de grave contre la France c'est : 1) désindexation des salaires de l'inflation en 1983 (depuis les ouvriers n'ont cessé d'être plus productifs à un rythem de +/- 3% par an, mais leur niveau de sal...

le 27/11/2012 à 15:57
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la note est salée après de gestion UMP dans notre pays. Ceux qui pensaient que nous avions affaire à des pros se rendent compte que les pieds nickelés qui ont sévit ne sont même pas capable de décompter des votes !!!! Et aujourd'hui ils se battent po...

à écrit le 27/11/2012 à 14:12
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Retour aux sinistres annèes Mitterand....Mais comme personne ne bouge ...

à écrit le 27/11/2012 à 13:30
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Je ne suis pas peu fier que nous, les ultra riches, dominions non seulement le destin des peuples mais aussi les esprits. Quel aveuglement des masses ! Pourtant, mêmes causes, mêmes effets : la 1ère globalisation au XIX ème siècle a permis la constit...

le 27/11/2012 à 13:48
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la lutte des classes est un concept fumeux qui n'existe pas mais qui flatte les jaloux et les paresseux ... En 2 lignes j'ai dit plus de vérités que votre post bien trop long ...

le 27/11/2012 à 14:11
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Aux ultra riches , nous les ultra pauvres ....

le 27/11/2012 à 15:00
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tout ce baratin ch.ant pour cracher la jalousie?? cette maladie la jalousie doit vous rendre bien malheureux, je vous plains plus que je ne vous blâme...

le 27/11/2012 à 15:15
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La roue tourne, d'accord avec John Galt ce concept ne sert aujourd'hui que les envieux les ratés, ceux qui ne pensent qu'à regarder ce qu'il se passe dans l'assiette du voisin.

à écrit le 27/11/2012 à 13:24
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http://agefi.com/fileadmin/user_upload/documents/Hollande_en_Suisse/Agefi_Supplement_France_19.11.2012_PDF_light.pdf Et si nos amis suisses avaient raison ?

à écrit le 27/11/2012 à 13:06
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Grâce à Copé tout va bien aller ; la COCOE va devenir responsable des statistiques économiques et le chômage aura disparu en 6 mois et le taux de croissance du PIB passera à 10 % Merci JF Copé !

à écrit le 27/11/2012 à 12:27
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Il y a une solution ! Supprimer les 35 heures et augmenter l'âge de la retraite à 65 ans. Ca revient à augmenter la productivité, sans toucher au pouvoir d'achat...C'est la seule solution qu'il nous reste à mon avis.

le 27/11/2012 à 13:33
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Solution inutile, vous n'avez pas besoin de produire plus lorsque les carnets de commande sont vides. De plus le taux de chomage chez les séniors est important, donc retraite a 65 ans inutile, d'une part parce que ca reviendra a donner le RSA plutot ...

le 27/11/2012 à 13:50
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@ Loic : les 35H ont mermis une hausse de la productivité ????, donc en travaillant 11 % de moins à salaire égal, soit une hausse du cout horaire de 11 %, on augmente la productivité ???? Ce sont les accords signés sur la flexibilité et autres, qui o...

le 27/11/2012 à 15:03
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Oui car tout dépend de la valeur produite durant ces heures de travail, ce que vous ne prenez pas en compte afin de démontrer votre these. De plus, vous admettez vous-meme une hausse de la productivité. Le travail qui était fait en 39h est donc fait ...

le 27/11/2012 à 15:26
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la productivite qui augmente cela ne veut pas toujours dire que l'employé travaille plus en moins d'heure. Cela veut surtout dire qu'avec toutes les contraintes du droit du travail (sans parler du cout), les employeurs regardent à 2 fois avant d'emb...

le 27/11/2012 à 15:34
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@ loic : la hausse de la producitvité lié à l'obtention de plus de flexibilité est venu compenser la baisse de productivité lié aux 35h. Ce que l'onfaisait en 39 on le fait en 35, d'acord, mais où est la hausse de la production effective dans tous ce...

le 27/11/2012 à 16:08
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Pour la réponse ci-dessus, je suis d'accord, la productivité n'est pas seulement liée au temps de travail, mais ce que vous dites n'est pas lié uniquement aux 35h ou 39h. Les contraintes du droit du travail sont un autre débat (mais le post risque d'...

le 27/11/2012 à 17:10
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Si on arrive à produire autant en 35h qu'en 39, cela exclu du marché du travail tout ceux ne sont pas assez productifs. Pourquoi croyez vous que les frnaçais sont les travailleurs lesp lus productifs au monde ??? tout simplement parceque ce sont les ...

le 27/11/2012 à 18:04
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Je n'ai pas fait l'apologie du socialisme, j'ai essayé de remettre les choses dans des perspectives réelles et pas dans vos délires libéraux. Je vous laisse le soin de lire ma réponse ci-dessous, je vous laisse a vos reves fabriqués par JB Say.

à écrit le 27/11/2012 à 12:19
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Jean-Pierre Chevènement : La France est-elle finie ? Editions Fayard. Pages 38, 39 Trois cents directives pour déréglementer Le cap avait changé : on peut dire, pour résumer, que la politique mise en ?uvre par Jacques Delors, devenu président de ...

le 27/11/2012 à 13:16
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Alors la... c'est la meilleure! Rien ni personne n'as deregulé comme Tatcher ou Reagan en France... D'ailleurs, c'est bien ce qui nous manque aujourd'hui... Cela ne pourrais faire que du bien a notre economie!

le 27/11/2012 à 13:35
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Cest vrai que Tatcher a fait du bien.... a quelques uns devenus richissimes... pour le reste...

le 27/11/2012 à 13:53
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Thacher et reagan n'ont jamais dérégulé la finance et les marchés de capitaux ??? c''est n'importe quoi. Ils ont parcontre baissé les impots et cassés les syndicats. Et si vous vous renseigniez, vous verriez que la GB et les USA ont connu grace à ces...

le 27/11/2012 à 15:13
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Mais bien sur, Thatcher est populaire.... chez la droite conservatrice anglaise, uniquement la, les autres la détestent (je le sais je vis en Angleterre et eu l'occasion d'en parler avec pas mal de natifs ici). La croissance dont vous parlez (pas seu...

le 27/11/2012 à 15:41
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@Loic : et moi je suis allé au bistrot du coin et personne n'a voté hollande, donc hollande n'a pas pu être élu ... la belle démonstration ... Sauf que pour Thacher, c'est le seul homme politique a avoir une statue de son vivant, leseul avec churchil...

le 27/11/2012 à 16:45
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Décidément vous employez systématiquement un ton condescendant, quel est votre probleme? vous n'aimez pas etre contredit, comme un certain président en retraite il y a peu? Blair socialiste? vous devez faire rire bien du monde avec ce genre de commen...

le 27/11/2012 à 17:19
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@ loic : tiens, je rappelle des faits évidents que vous ne semblez pas connaitre, et je suis condescendant ? Contredisez moi avec de vrais arguments et des faits réels, et non des affabulations, et on en reparle. Blair est un travailliste, donc un so...

à écrit le 27/11/2012 à 12:05
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Pourquoi avoir mis Jean Marie Le Pen en photo de cet article ?

le 27/11/2012 à 13:25
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ne serait-ce Jacques Delors??? Pas tout-à-fait le même style...

le 27/11/2012 à 13:48
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C'est une blague? Rassurez moi, et dites moi que le nom de Jacques Delors ne vous est pas inconnu...

le 27/11/2012 à 14:01
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Non il ne m'est pas inconnu et dommage qu'il ne soit plus là pour relever le débat. Ca manque cruellement dans le paysage actuel d'avoir qqun de pondéré, intelligent et avec une vision à long terme...

le 27/11/2012 à 14:27
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Ironie de la concomittence de nos commentaires, ma question ne vous était pas adressée cher ami, mais bel et bien à notre bien peu physionomiste ami commun qui l'avait confondu avec M. Le Pen....Pour le reste, je suis bien d'accord avec vous

le 27/11/2012 à 16:37
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mouais intelligent pondéré c est sûr... lâche aussi ...Quand on lui a demandé de se présenter à la présidence pour mettre en application ses idées il a joué sa diva pendant un bon moment avant de décliner Pas trés courageux tout ça

à écrit le 27/11/2012 à 11:56
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1983 : Mitterand capitule sans se battre face au libéralisme en adoptant la rigueur et face à l'Allemagne en en ne rééquilibrant pas par une nouvelle dévaluation le franc au sein du SME. Après la chute du mur et avec Maastricht, la réalisation de l'E...

le 27/11/2012 à 15:46
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le néo libéralisme en europe depuis 1983 ? quelle blague !! le socialisme plutôt. Et bien sûr, avec le socialisme, c'est toujours les poches des puissants dela nomenklatura qui se remplissent. Seul le libéralisme enrichit les pauvres. pouvez vous me ...

à écrit le 27/11/2012 à 11:42
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Ainsi donc on va faire un bond en arrière ....et avec l'immigration-invasion un bond au Moyen-Age !

à écrit le 27/11/2012 à 11:13
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Merci Delors de rappeler avec force que la croissance est le fait des entreprises et ne peut avoir lieu que si elles gagnent durablement de l'argent: taux de marge en hausse et profits. L'entreprise est le principal moteur de l'économie, non l'état t...

à écrit le 27/11/2012 à 10:58
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La similitude avec les années 80 qui saute le plus aux yeux : c'est le retour des socialistes au pouvoir (aux pleins pouvoirs). La raison devrait l'emporter sur l'idéologie ... Pas si sur, car il n'y a plus de personnage comme Mitterand qui avait, ma...

à écrit le 26/11/2012 à 8:41
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Je dirais même plus.... retour à la misère d'après-guerre ! Les restos du coeur pourront certifier à ceux qui doutent encore.

à écrit le 26/11/2012 à 8:22
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Les nouvelles stars Delors et Rocard on avance c'est sûr. Les dents dans l'verre et au lit.

à écrit le 25/11/2012 à 22:59
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Tout ce qui est associé au socialisme est coupable d'un vaste crime contre l'humanité. Notre devoir est dans la justice. Que ceux qui en doutent voient les ravages en Europe. Socialisme ou national socialisme, c'est un crime répréhensible, nous le sa...

le 27/11/2012 à 13:37
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Ah oui le libéralisme est humaniste, bien-sur.... superbe commentaire, vraiment, j'en ris encore.

le 27/11/2012 à 17:27
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@Loic : mais, par nature, le libéralisme est humaniste, l'humanisme est un courant principalement libéral (cad l'homme en tant qu'individu et fin en soi-même), les lumières du 18ième siècle sont en majorité des libéraux. Vous n'êtes pas allé à l'écol...

à écrit le 25/11/2012 à 22:25
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Recette pour faire un journal économique dynamique: 1. Céder d'interviewer ou de parler de tous ceux qui n'ont plus l'âge de lire Tintin, 2.S'intéresser davantage à tous ceux qui ont su montrer dans leurs études, ou dans leur vie professionnelle du s...

à écrit le 25/11/2012 à 20:37
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Une démocratie c'est quoi? Des citoyens sur le forum qui se parlent et quelques uns qui veulent faire office de tyran. Seulement voila depuis que les citoyens se parlent Moubarak est condamné pour DETOURNEMENT DE DEMOCRATIE et APAUVRISSEMENT GENERAL!...

le 25/11/2012 à 21:02
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Ne pensez vous pas qu'en étant excessif dans vos propos vous risquez de décrédibiliser votre combat ?

à écrit le 25/11/2012 à 20:28
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Delors devrait lire la bible, le livre le plus vendu au monde: Deutéronome. 8.12. Lorsque tu mangeras à satiété, lorsque tu construiras et habiteras de belles maisons, 13 lorsque tu verras ton bétail se multiplier, ton argent et ton or augmenter, et ...

le 25/11/2012 à 21:00
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Insinuez vous qu'ils y auraient des personnes qui auraient dit qu'il fallait faire le plus de pauvres possibles ? Que le bureaucrate pourrait paresser sur le dos des autres ? Qui avez vous vu dire cela ? Ou avez vous lu cela ?

le 26/11/2012 à 2:23
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Jules la lit dans la bible.

à écrit le 25/11/2012 à 20:23
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Comme quoi; entre la pratique et la théorie, il existe un fossé, mais la théorie a un avantage, c'est que l'on lui accorde du temps!

à écrit le 25/11/2012 à 20:18
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Tout va bien! on revient au niveau zéro de la construction européenne! Comme quoi, tout le dogmatisme béat devait nous rendre heureux et richissime...!

à écrit le 25/11/2012 à 20:14
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Nos ingénieurs sont payés comme les pousseurs feuilles, une fois le déficit réglé nous serons dans la réalité. Cette république pue la pisse à l'image du métro.

à écrit le 25/11/2012 à 20:06
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Doit-on dire père de l'Europe ou bien bourreau de l'Europe?

à écrit le 25/11/2012 à 20:05
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Quand on va dans l'hémicycle, il faut mettre une pince à linge!

à écrit le 25/11/2012 à 19:29
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c'est pas vrai, tt va bien, la france c'est le centre de l'univers et tt le monde reve de lui ressembler; le reste, comme on dit ' c'est la faute a sarkozy et c'est la faute du medef' .... hey, si deja on est dans le deni, faut s'assumer jusqu'au bou...

à écrit le 25/11/2012 à 18:55
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La Fille Delors semble moins bien inspiree que son papa.

à écrit le 25/11/2012 à 18:43
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Ce qui serait vraiement douloureux, c'est d'en avoir un aussi incompétent que Delors. Lui et toute sa clique de soit disant sages et experts nous ont amenés là où ils voulaient, et certainement pas là où l'intérpet de la France devait nous conduire. ...

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